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mardi 21 février 2012

L'UNAP contre un "Maghreb arabe" et alerte sur la situation en Kabylie et dans l'Azawad

L'UNAP contre un "Maghreb arabe" et alerte sur la situation en Kabylie et dans l'Azawad

L'UNAP contre un "Maghreb arabe" et alerte sur la situation en Kabylie et dans l'Azawad

21/02/2012 - 18:23


MOHAMMADIA (SIWEL) — Une réunion de l’UNAP s’est tenue à Mohammedia au Maroc pour faire le point sur la situation politique en Afrique du Nord.



Déclaration de Tanger

UNAP, rencontre du 23 juillet de Tanger 2011 (PH/SIWEL)
UNAP, rencontre du 23 juillet de Tanger 2011 (PH/SIWEL)
Le premier point abordé a été la volonté affichée du président tunisien de refonder l’Union du Maghreb Arabe (UMA) en une Union Maghrébine (UM). Cela conforte, selon le communiqué de l'UNAP parvenu à Siwel, l’idée que« la première est déjà morte ».


Pour éviter l’impasse dans laquelle l’UMA a mis la région, soutient le communiqué, l’UNAP préconise de revoir la terminologie pour une meilleure adhésion des peuples composant l’Afrique du Nord. « Ainsi la dénomination de Maghreb est en soi impropre et connotée de racisme antiamazigh. »


« Pour que la pluralité identitaire prévale et que chacun s’y reconnaisse, l’UNAP préconise que l’on revienne à une appellation géographique neutre qui est l’Afrique du Nord. Autrement, le nom originel de ce vaste espace n’est autre que Tamazgha que les peuples amazighs souhaitent réhabiliter », a souligné l'UNAP.


Selon l'organisation fondée le 23 juillet 2011 à Tanger (Maroc), par des représentants de peuples amazighs, « il est vital que les Etats s’impliquent dans cette œuvre d’édification de l’ensemble nord-africain mais ce serait une erreur de la confisquer au profit des seuls gouvernants. L’ère des syndicats de chefs d’Etat est révolue. »


Mali-Azawad

L’UNAP tire la sonnette d’alarme sur le conflit armé opposant les forces gouvernementales maliennes aux Touaregs luttant pour leur indépendance en Azawad. « La situation humanitaire exige que le Conseil de Sécurité de l’ONU prenne une résolution en faveur d’une force d’interposition pour mettre les populations civiles à l’abri des violences ». L'UNAP demande aux pays frontaliers de la zone des combats de remplir leurs obligations humanitaires conformément à la Convention de Genève (accueil des blessés et des réfugiés).


Algérie :

L'UNAP a indiqué en abordant la situation en Kabylie que« des informations vérifiées font état de la souffrance du peuple kabyle qui a dû affronter des chutes de neige exceptionnelles ayant isolé la plupart des villages, sans aucune aide de l’Etat. »


« Les autorités algériennes qui avaient mobilisé de grands moyens dans des régions moins sinistrées auraient abandonné la Kabylie à son sort. L’UNAP qui constate le manquement aux obligations internationales de secours incombant à l’Etat algérien, en réfère à la communauté internationale pour non assistance à peuple en danger, » conclut-on.


uz
SIWEL 211840 FEV 12

mercredi 8 février 2012

Le GPK crée un fonds de solidarité de la diaspora avec la Kabylie

Le GPK crée un fonds de solidarité de la diaspora avec la Kabylie

Le GPK crée un fonds de solidarité de la diaspora avec la Kabylie

08/02/2012 - 15:10


PARIS (SIWEL) — Dans un communiqué transmis à Siwel, le Gouvernement provisoire kabyle (Anavad) lance un fonds de solidarité avec la Kabylie « pour parer à une situation de catastrophe humanitaire ». Il invite l'ensemble des Kabyles de la diaspora à y contribuer « du mieux qu'ils peuvent » et appelle à une aide internationale d’urgence.



Ferhat Mehenni, président du GPK (PH/ SIWEL)
Ferhat Mehenni, président du GPK (PH/ SIWEL)
Déclaration du Gouvernement provisoire kabyle signée par son président Ferhat Mehenni, transmise aujourd'hui à Siwel :


« Devant les tempêtes de neige et la vague de froid qui touchent l’ensemble de son territoire, depuis près d’une semaine, la Kabylie est dans une situation de détresse. Plusieurs décès, routes coupées, denrées alimentaires rares, fréquentes et longues coupures d’électricité par endroits, gaz butane introuvable, températures très basses...


Les militaires qui y stationnent, environ 100 000 hommes, ne bougent pas le petit doigt. Les municipalités démunies n’ont que les yeux de leurs élus pour pleurer. Par ailleurs, les météorologues annoncent pour les jours qui viennent de nouvelles chutes de neiges qui, déjà, dans certains villages du Nord-ouest de Sétif atteignent jusqu’à 2,5m.


Ainsi, dans l’épreuve, la Kabylie est abandonnée à son sort. Elle est autonome ! Elle est même indépendante ! Le racisme antikabyle du régime algérien s’étale dans toute sa nudité. Les 170 milliards de dollars engrangés comme « réserves de change » ne sont jamais là quand il s’agit de venir en aide au stoïque peuple kabyle. La force publique n’est jamais là que pour la répression et l’espionnage des activités militantes kabyles.


L’Etat algérien qui n’assume pas, une fois de plus, ses obligations internationales vis-à-vis de la Kabylie, commet le crime de non assistance à peuple en danger.


Le Gouvernement Provisoire Kabyle condamne les autorités algériennes pour cette attitude aussi irresponsable que criminelle. Il prend la communauté internationale à témoin sur la faillite d’un régime qui n’a de compétences que dans la répression, le déni d’existence et l’assassinat politique.


L’Anavad appelle le peuple kabyle à organiser sa propre solidarité. Les villageois ne doivent compter que sur eux-mêmes et pour déblayer les routes ils ont à organiser « tacemlit » au niveau de chaque localité.


Il appelle à une aide internationale d’urgence et invite l'ensemble des Kabyles de la diaspora à contribuer du mieux qu'ils peuvent au fonds de solidarité qu’il vient de décider de créer, pour parer à toute situation de catastrophe humanitaire.


En accord avec le MAK, le compte bancaire de ce dernier et le compte PayPal sont déjà disponibles sur les sites internet www.anavad.org, www.makabylie.info. »


bbi
SIWEL 081409 FEV 12

vendredi 3 février 2012

Le GPK axe sur un « déploiement diplomatique sans précédent » en 2012

Le GPK axe sur un « déploiement diplomatique sans précédent » en 2012

Le GPK axe sur un « déploiement diplomatique sans précédent » en 2012

03/02/2012 - 19:33


PARIS (SIWEL) — Le Conseil des ministres du Gouvernement provisoire kabyle (Anavad) a annancé dans un communiqué un déploiement diplomatique « sans précédent » pour cette année 2012.



Ferhat Mehenni avec Lyazid Abid au Bundestag
Ferhat Mehenni avec Lyazid Abid au Bundestag
Le Gouvernement provisoire kabyle appelle le Conseil de Sécurité de l’ONU, l’OTAN et l’AFRICOM à s’intéresser à la question kabyle et à examiner les rapports étroits qu’entretient le régime algérien avec les terroristes d’AQMI en Kabylie et dans le Sahel africain, indique le communiqué sanctionnant les travaux du Conseil des ministres du GPK signé par son porte-parole Makhlouf Idri.




Selon le GPK, après le déploiement militaire en Kabylie, le régime algérien étend aujourd'hui son intervention à l’Azawad.


Aussi suspecte qu'injustifiée, celle-ci vise à anéantir le même droit de tout peuple à l’autodétermination et à la liberté. L’Anavad appelle la France, l’Union Européenne et le Conseil de Sécurité de l’ONU à envoyer une force d’interposition pour mettre un terme aux combats meurtriers entre les troupes soutenant le gouvernement malien et celles du MNLA. De son côté, l’Anavad encourage toutes les initiatives, en Kabylie et dans la diaspora kabyle, visant à soutenir les revendications et les actions en faveur des droits des peuples kabyle, Touaregs, et amazighs de Libye et ailleurs, conclut-on.






En Kabylie, le communiqué a souligné que devant la répression des actions du MAK sur le terrain, à la suite notamment du déploiement des troupes pour empêcher la marche du MAK de Yennayer à Tizi-Ouzou le 12 janvier dernier, le Gouvernement provisoire kabyle appelle la Kabylie à resserrer ses rangs et à se mobiliser en masse pour défendre son honneur, ses libertés et ses droits légitimes.


D’ores et déjà, le 20 avril 2012 se doit d’être une démonstration de force kabyle d’une très grande envergure. A cette occasion, les industriels et les commerçants kabyles, où qu’ils se trouvent, sont appelés à participer à l’effort de financement du Gouvernement Provisoire Kabyle pour mener à bien son programme d’action.




Au plan interne, le communiqué a affirmé que conformément aux décisions du 2e Congrès du MAK, un Vice-président de l'Anavad sera nommé avant le 15 mars 2012. Un élargissement du Gouvernement provisoire kabyle sera annoncé en même temps.


uz
SIWEL 031935 FEV 11

samedi 28 janvier 2012

Quatre ans sans sa fille, séquestrée par son père dans un palais saoudien - Le Nouvel Observateur

Quatre ans sans sa fille, séquestrée par son père dans un palais saoudien - Le Nouvel Observateur

Quatre ans sans sa fille, séquestrée par son père dans un palais saoudien

Créé le 27-01-2012 à 18h26 - Mis à jour le 28-01-2012 à 13h09 14 réactions

Sattam a envoûté Candice, avant de la retenir dans son royaume avec leur fille. La mère a réussi à s'échapper. Récit d'une affaire devenue diplomatique.



Candice Ahnine-Cohen, avec sa fille, Aya, en 2008. (DR)
Candice Ahnine-Cohen, avec sa fille, Aya, en 2008. (DR)
C'est une ombre sur la belle entente franco-saoudienne. Un conflit conjugal à hauts risques où l'amour se mêle à l'argent, à la politique et à la religion. Elle est française, juive, sans grande fortune. Il est saoudien, prince héritier de la famille fondatrice du royaume. Au bras de son altesse Sattam al-Saoud, Candice Ahnine-Cohen a vécu un conte de fées oriental, qui, peu à peu, s'est transformé en film noir.

Privée de sa fille depuis 2008

Depuis l'automne 2008, la jeune femme est privée de sa fille, Aya, aujourd'hui âgée de 10 ans. Son père la retient dans son palais à Riyad. Jusqu'ici, rien n'a pu lui faire entendre raison, ni la pression des diplomates, ni les discrètes interventions menées auprès du roi d'Arabie saoudite, de l'ancien ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, et du président de la République.
"Qu'en ai-je à faire de Sarkozy ?, disait le prince. S'il le faut, j'irai comme Ben Laden me cacher dans les montagnes avec Aya." Après trois ans de combats, Candice a obtenu une première victoire. Le 12 janvier, le tribunal de grande instance de Paris lui a accordé la garde entière de sa fille. "Il faut y croire, souffle la mère. Sinon, la vie s'arrête."
Et dire qu'à 20 ans elle était si belle. En un regard ou presque, Sattam l'avait transformée. C'était en juillet 1997, lors de vacances à Londres entre cousines. Il s'assoit dans ce club chic, le Brown's, longue silhouette, port de tête altier. Autour de lui, toute une cour, copains d'études anglais et saoudiens, chauffeurs, gardes du corps...

"Offert par le prince Sattam"

Candice est là, poupée candide et dorée. Un serveur lui porte un magnum de Cristal Roederer : "Offert par le prince Sattam." Il y aura aussi des brassées de roses, une virée McDonald's en Jaguar, un dîner dans le restaurant favori de Lady Di... Candice se laisse séduire, loin de ses soucis d'orientation depuis ce bac raté, des petits boulots dans les sandwicheries de son père.
Sattam a 20 ans comme elle et vit au gré de ses affaires, mystérieuses, entre ses palais saoudiens, Londres, Beyrouth, Le Caire... Il dit qu'il est fou d'elle et il ajoute : "Rien ne s'oppose à notre amour puisque je suis juif. Mais chut, c'est un secret de famille." Candice est envoûtée. Sa nouvelle vie est faite de longues absences, et d'appels salvateurs quand le business est fini : Rejoins-moi."

Palaces, shopping, bringues, champagne et coke à volonté

Extase, palaces, shopping, bringues à tout casser, champagne et coke à volonté. Elle succombera à tous les mirages : " On était tout l'un pour l'autre, des frangins, des amis, des amants. " Quand il est là, Sattam sort le grand jeu, chansons d'amour, poèmes, billets pour Ibiza posés sur la couette : "Le soleil te manque ma chérie." Parfois, le prince parle de son envie de vivre libre, loin du royaume et de ses faux-semblants.
En vacances à Cannes, il appelle le père de Candice "papa", met la kippa pour shabbat, prépare les brochettes à la libanaise. Soirées magiques et paroles de miel qui effacent les absences et les épisodes sombres, comme cet avortement imposé à Candice, au Caire, peu de temps après leur rencontre.

Aya, "le miracle" en hébreu

En 2001, nouvelle grossesse, cette fois, le prince est ravi. Mais le jour de l'accouchement, pas de Sattam. Candice tente de le joindre, appelle sa mère, Mme Al-Saoud. "Quoi ?, répond-elle, un enfant ? Tu ne peux pas nous faire ça !" Plus tard, Sattam finit par débarquer, les yeux injectés de sang : il sort de discothèque. "Il n'y a de Dieu que Dieu, et Mohammed est son prophète ", murmure-t-il au-dessus du berceau. A la mairie d'Hyères, le prince déclare sa fille, Aya, "le miracle" en hébreu.
Finie la fiesta, Candice vit chez ses parents, Sattam est reparti. Son rôle de père se limite à des virements de 5.000, 10.000, 20.000 euros selon les mois. Le couple connaît encore des parenthèses enchantées - des vacances à Beyrouth, et même une tentative de vivre là-bas, puis un séjour à la cour d'Arabie saoudite. Aya, alors âgée de 5 ans, est présentée au roi. Son père annonce à Candice : "J'ai un problème, on me demande d'épouser ma cousine."

"Si tu ne reviens pas, je te bute"

La fille du futur prétendant au trône doit permettre de redorer le blason de la famille de Sattam, qui traîne la réputation de n'engendrer que des ratés. Le prince voudrait garder Candice comme seconde épouse. Elle hurle, puis refuse ses avances : il la viole. "En islam, une bonne épouse doit satisfaire tous les besoins de son mari, dit la belle-mère. Allez, maintenant, tu dois partir et nous laisser Aya."
Candice réussit à rapatrier sa fille en France. "Si tu ne reviens pas, je te bute", gronde le prince. La mère enregistre les menaces et dépose plainte pour harcèlement. Aya fête ses 6 ans, l'année scolaire passe, Sattam réapparaît, doux comme un agneau : "Pardonne-moi, j'ai changé." Il s'excuse auprès des parents de Candice, emmène Aya à Eurodisney, l'appelle tous les jours. Même Mme Al-Saoud l'assure : "Dès qu'il le pourra, il divorcera, il t'aime." Candice tombe dans le panneau. A la fin de l'été 2008, Sattam la supplie de venir en Arabie saoudite "rien qu'une semaine". Malgré les avertissements de sa famille, de ses amis, elle cède. Et dès l'atterrissage à Riyad, le piège se referme.

Message Facebook : "Aidez-moi, je suis séquestrée avec ma fille…"

Aya est conduite au palais, sa mère jetée dans une petite chambre isolée. "Sale juive, pourriture", crache la sœur de Sattam avec qui Candice dansait jadis. Grâce à son portable, miraculeusement conservé, la jeune femme envoie un message sur Facebook : "Aidez-moi, je suis séquestrée avec ma fille de 6 ans en Arabie Saoudite. SVP contactez ma famille au .."
Le Quai-d'Orsay est alerté mais le consul alors en poste à Riyad rapporte qu'il s'agit d'une banale affaire de divorce entre un prince et une petite Française cupide. Personne ne sait que la diplomate, amie de la famille de Sattam, tente de convaincre Candice d'abandonner sa fille. "Tu sais, ça coûte cher d'élever un enfant", ose-t-elle.
La mère, aidée par une bonne philippine, parvient à s'échapper et gagne l'ambassade de France. S'il n'y avait toutes ces preuves enregistrées - les menaces de sa belle-famille, les vidéos d'Aya en larmes -, qui aurait cru à son histoire ? "On l'écoutait ahuris, avec l'impression de vivre un remake de 'Jamais sans ma fille'", se souvient-on à l'ambassade. Candice n'a pas lu le livre de Betty Mahmoody mais elle répète, anéantie par la culpabilité :
Je ne partirai pas de ce pays sans mon enfant."
Grâce à internet, elle alerte les médias, les autorités juives de France, la terre entière... A Paris, on craint l'embrasement, Candice est priée de se taire et de regagner le palais des Al-Saoud, le temps de laisser agir les diplomates. Sous leurs pressions, ses conditions de vie s'améliorent. Elle a même droit à du shampooing, et quelques échanges avec sa fille. "Maman, on m'interdit de t'appeler maman, sanglote l'enfant. Ils disent que tu es folle."
L'éducation d'Aya, qui n'interdit pas les brimades, est assurée par les sœurs et la mère de Sattam. Lui n'apparaît que le jour de la médiation organisée au ministère des Affaires étrangères saoudien, en janvier 2009. Il tombe dans les bras des parents de Candice, venus de Paris avec un magistrat spécialiste des enlèvements d'enfants. "Papa, maman, comment ça va ?" Bon prince, il est même prêt à offrir à son ex-compagne une vie de rêve, mais à Riyad : "Aya reste ici." Les diplomates observent, désolés, ce môme de 1,96 mètre aux pupilles étrangement dilatées dicter sa loi.

La peine capitale

Pour quelques minutes hebdomadaires avec sa fille, Candice retourne chez ses geôliers. Sans doute y serait-elle encore si la famille de Sattam n'avait sorti l'artillerie lourde : un document attestant que Candice a renié la religion musulmane pour se convertir au judaïsme. Pour ce "crime", la jeune femme risque la peine capitale. Cette fois, elle n'a plus le choix.
Avant de rejoindre Paris, en juin 2009, elle a pu mettre au point un code avec Aya : si l'enfant voyage au Liban, elle dira que le soleil est vert. Depuis ce jour, Candice survit grâce aux quelques échanges téléphoniques avec sa fille, consentis par la famille princière. Un jour, le soleil est annoncé vert. Candice prévient le Quai-d'Orsay, et s'envole, avec une barbouze, pour Beyrouth. Après quelques jours de planque, elle aperçoit Aya. Trois secondes de bonheur, avant qu'un garde du corps empoigne l'enfant. Retour à la case départ.

La France contre le royaume saoudien ?

Candice flanche. Son avocate la lâche, ses parents se désespèrent, les fonctionnaires du Quai-d'Orsay sont las. "Allez, vous êtes jeune et jolie, pensez un jour à refaire votre vie...", suggère l'un d'eux.
Sur Facebook, la mère voit Aya poser en burqa et jouer avec les armes de son père. Elle amasse les preuves, impuissante. Alerté par la communauté juive, le paparazzi Jean-Claude Elfassi la convainc d'écrire un livre ("Rendez-moi ma fille", Editions de l'Archipel) et de changer d'avocate. La bataille juridique continue au Liban et dans l'Hexagone, où Sattam, poursuivi pour séquestration, devrait faire l'objet d'un mandat de recherche international.
La France risquera-t-elle de se mettre à dos le royaume saoudien ? A Riyad, le père ne s'en fait pas. "La vie de mon enfant est ici, dit-il à "l'Obs", dans un anglais lustré. Je vous rappelle que ma fille est une descendante de la famille royale saoudienne." Comme si les princesses n'avaient pas le droit d'avoir une mère.
(Article publié dans "le Nouvel Observateur" du 26 janvier 2012)

jeudi 26 janvier 2012


Ajoutée par  le 26 janv. 2012
un jour le MAK GPK sera la base Arrière pour tous les région autonomiste amazighe en Afrique ... tous ça pour réuni les êtas unis ntmazgha . ulac avrid ara waggi .

Un imam d'Alger appelle au meurtre de Ferhat Mehenni

Un imam d'Alger appelle au meurtre de Ferhat Mehenni

Un imam d'Alger appelle au meurtre de Ferhat Mehenni

25/01/2012 - 12:30


ALGER (SIWEL) — Un imam connu sur la place d'Alger, Abdelfatah Hamadache, très actif au sein de la mosquée de Belcourt avec des éléments de l'ex FIS (Front Islamique du Salut) , a enregistré une vidéo sur Youtube traitant Ferhat Mehenni, président du GPK, d'anti-Islam, de séparatiste et d'allié de la France avant de qualifier les Kabyles partisans du projet autonomiste du MAK qui prône la laïcité de "verser dans la débauche".



Le cheikh islamiste a réagi suite à un article paru dans le quotidien francophone algérien El Watan diffamant Ferhat Mehenni en l'accusant d'insulter les Martyrs de la guerre de libération.


L'imam en question a qualifié M. Mehenni de « honte », d'« impie » et de « traitre » qui est selon lui derrière « la dérive d'une partie de la jeunesse kabyle » qu'il qualifie de « jeunes barbares » (le mot désignant les Amazighs en arabe).


« Le renégat Ferhat Mehenni et après avoir tenté de dévier les jeunes barbares de cette région a initié un plan de division de l'Algérie à travers son mouvement pour l'indépendance de la Kabylie. Aujourd'hui il est allié de la France », a-t-il dit.


L'enregistrement de la vidéo a été accompagné par des chants djihadistes et même de retentissements de balles désignant clairement Ferhat Mehenni comme une potentielle cible. Pour le moment, aucune réaction officielle des autorités algériennes n'a été constatée.


uz/cc
SIWEL 251245 JAN 11

mardi 24 janvier 2012

L’Anavad lance un fond de soutien humanitaire pour les Touaregs de l'Azawad (nord du Mali)

L’Anavad lance un fond de soutien humanitaire pour les Touaregs de l'Azawad (nord du Mali)

L’Anavad lance un fond de soutien humanitaire pour les Touaregs de l'Azawad (nord du Mali)

24/01/2012 - 11:39


Makhlouf Idri, porte-parole du Gouvernement provisoire Kabyle (Anavad) annonce la « mise en place d’un fond de soutien humanitaire avec le MNLA au profit des victimes de la guerre de libération de l’Azawad ».



Makhlouf Idri, Porte-parole de l'Anavad au centre (Archive - DR)
Makhlouf Idri, Porte-parole de l'Anavad au centre (Archive - DR)
Cette décision a été prise à la suite des multiples rencontres entre Ferhat Mehenni, président de l’Anavad et le représentant du MNLA (Mouvement National de Libération de l’Azawad) au niveau de l’Europe. A cette occasion, le Président a exprimé « de son soutien et de celui du Peuple Kabyle dans le juste combat que le Peuple de l’Azawad mène pour sa liberté et sa dignité ».


« Devant les évènements dramatiques vécus par le Peuple Touareg en ces temps de guerre, (…) Ferhat Mehenni, a décidé la mise en place d’un fond de soutien humanitaire avec le MNLA au profit des victimes de la guerre de libération de l’Azawad » explique Makhlouf Idri dans un communiqué publié sur le site du gouvernement.


Le porte-parole du gouvernement explique qu’un compte bancaire et Paypal (service de banque en ligne permettant de verser des fonds par internet) sera bientôt rendu public.


Il rapporte également la demande de M. Mehenni à destination des chefs d’état-major de la région, qu’il enjoint à « se réunir incessamment à Nouakchott, sur la nécessité de prendre en compte les intérêts du Peuple Touareg dans l’analyse de la situation qui prévaut dans l’Azawad ».
« Le président de l’Anavad met en garde quant à toute décision qui serait contraire aux intérêts du peuple Touareg et invite l’Europe et les Etats-Unis à soutenir ce peuple en quête de justice et de liberté » explique M. Idri.


« Le combat du peuple Touareg est juste et légitime » conclut le communiqué qui appelle « l’Union Africaine, qui s’est déjà fourvoyée dans son soutien à Kadhafi, à cesser de condamner le MNLA et de le soutenir sans réserve dans ce combat qui va dans le sens de l’Histoire ».


mau
SIWEL 241139 JAN 12

samedi 7 janvier 2012

Trois hauts responsables du MAK arrêtés à un barrage à Adekkar

Trois hauts responsables du MAK arrêtés à un barrage à Adekkar

Trois hauts responsables du MAK arrêtés à un barrage à Adekkar

07/01/2012 - 17:30


VGAYET (SIWEL) — Trois hauts responsables du MAK viennent d'être arrêtés ce samedi soir par les forces algériennes en stationnement en Kabylie au barrage mixte d'Adekkar, ils étaient en possession d'affiches appelant à la marche de Yennayer organisée par le MAK et qui aura lieu à Tizi-Ouzou le 12 janvier prochain.



Barrage de la gendarmerie algérienne. (Ph/DR)
Barrage de la gendarmerie algérienne. (Ph/DR)
Le nouveau secrétaire général du mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK), Farid Djenadi, accompagné de deux autres cadres, membres du Conseil national du mouvement autonomiste kabyle, Samir Bourouchou et Salim Djouad ont été interpellés au barrage mixte (gendarmerie-police) d'Adekkar, ils étaient en possession des affiches de la marche de Yennayer à Tizi-Ouzou le 12 janvier prochain à laquelle appelle le MAK.


Ils revenaient d'une réunion du Conseil national dont l'ordre du jour était les préparatifs de la marche de Yennayer 2962, le nouvel an amazigh.


Ils sont actuellement à la brigade d'Adekkar.


Farid Djenadi, avant d'être nommé secrétaire général du MAK était président du conseil régional du MAK de Vgayet,


Samir Bourouchou, membre du Conseil national, a été arrêté le 23 octobre dernier par des éléments de la police algérienne à Tichy, à 20 km à l'est de Vgayet. car il collait des affiches en perspective de la marche populaire du MAK du 1er novembre à Vgayet. Il avait subi un interrogatoire d'une heure au commissariat avant d'être remis en liberté.


Salim Djouad est l'assistant de Karim Rahmani secrétaire national aux relations avec les conseils régionaux.


wbw
SIWEL 071730 JAN 12