mercredi 10 juillet 2013

Le prénom "PRISCILLE" banni des services de l’état civil de Bgayet | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

La petite fille de Samir n’a toujours pas été prénommée à cause de l’excès de zèle du chef de service de l’état civil de la commune de Bgayet.
10/07/2013 - 05:31 mis a jour le 09/07/2013 - 17:31 par Massidida
Ce père de famille, originaire de Tifra, dans la daïra de Sidi Aïch, se trouve confronté depuis plus de deux mois à un problème d’enregistrement de sa nouvelle-née par les services de l’état civil deBgayet, commune où naquit cette dernière, à la maternité de Targa Ouzemour, le mois d’avril dernier.
En effet, alors que ce dernier voulait donner le prénom de PRISCILLE à sa fille, voilà que le responsable du service refuse en prétextant l’absence de ce prénom dans le lexique établi au début des années 80 par le pouvoir algérien. S’étant adressé au Maire, au procureur de la république et à plusieurs autres responsables et élus de la région, le pauvre père s’est toujours retrouvé face au“niet” du responsable de l’état civil communal.
D’ailleurs, pour se justifier vis-à-vis d’un élu de wilaya, ce responsable dira que PRISCILLE était une chrétienne qui s’est reconvertie au judaïsme. Bizarre comme argument ?
Mais où a-t-il pu trouver ce genre d’informations, sachant que ce prénom, d’origine latine, de style romain antique, est tiré du latin Priscus qui veut tout simplement dire antique. Il est très répandu chez les américains et les anglais et les français ne l’avaient découvert que vers les années 70.
En quoi peut-il gêner les pouvoirs publics ? D’ailleurs pour tenter de convaincre le responsable en question, ce malheureux père se munira d’un extrait de naissance d’une autre fille, née et inscrite à l’état civil de Sidi Aïch en 2002, prénommée PRISCILLIA LYDIA.
Face au mur de béton affiché par celui-ci, Samir avancera son appartenance à la confrérie des chrétiens, ce à quoi le responsable répondra par une demande extravagante, à savoir la présentation d’un certificat de baptême.
Le pauvre citoyen dira ne pas baisser les bras quitte à recourir à la justice pour faire prénommer sa fillette PRISCILLE. Ou est cette liberté individuelle ou encore cette démocratie que réclament les élus kabyles ?
Massidida

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