lundi 24 février 2014

Maatkas's Blog

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Ils devaient protester devant le palais du gouvernement à Alger
 
 
 

Des centaines de manifestants ont été empêché même d’approcher le centre-ville d’Alger. Ils ont été stoppés au niveau de la Grande Poste, en plein cœur d’Alger centre.
Des convois entiers de policiers en uniforme et en civil ont été mobilisés pour ne pas permettre aux anciens rappelés de manifester devant le palais du gouvernement.
24/02/2014 – 14:27 mis a jour le 24/02/2014 – 15:10 parKarima Oufli
 

Le rassemblement des anciens rappelés du service militaire algériens n’ont pas pu tenir leur rassemblement ce matin devant le palais du gouvernement de la ville d’Alger, comme décidé par la coordination nationale la semaine passée à Tizi Wezzu.
Des centaines de manifestants ont été empêché même d’approcher le centre-ville d’Alger. Ils ont été stoppés au niveau de la Grande Poste, en plein cœur d’Alger centre.
Des convois entiers de policiers en uniforme et en civil ont été mobilisés pour ne pas permettre aux anciens rappelés de manifester devant le palais du gouvernement.
« On ne nous a pas brutalisé, mais les services de sécurité ne nous ont laissé aucune chance d’organiser notre rassemblement qui est pourtant pacifique", nous a confié l’un des organisateur de cette manifestation. 
Ce n’est pas la première fois que le régime d’Alger a décidé de fermer les portes d’Alger pour les anciens rappelés qui ne demandent que leurs droits. 
Cette interdiction était en quelques sorte attendue par les manifestants, mais ils ne comptentpas céder ni abandonner le terrain des manifestations et du combat avant la satisfaction de leur plateforme de revendications qu’ils ont élaboré il y a de cela deux ans.
Des informations font état d’arrestations de deux manifestants par des policiers, mais l’information n’est pas encore confirmée. Elle est toujours au conditionnel. Les anciens rappelés réclament un statut, des postes de travails, des soins pour les blessés et les handicapés, des logements et d’autres revendications secondaires.
Ils étaient plus de 250 000 à être rappelés dans les années 90 pour lutter contre le terrorisme, mais Bouteflika leur a tourné le dos dès son arrivée au pouvoir en 1999.
Karima Oufli

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