mardi 18 mars 2014

JOURNÉES NATIONALES DE LA MUSIQUE CLASSIQUE DE BATNA Le Djurdjura s’invite dans les Aurès…

JOURNÉES NATIONALES DE LA MUSIQUE CLASSIQUE DE BATNA

Le Djurdjura s’invite dans les Aurès…

Par : Rachid Hamatou
Au programme de la deuxième soirée de ces Journées, la prestation de l’orchestre de l’Institut régional de la formation musicale de Bouira. Un show qui a été riche en mélodies, gammes et notes. Les musiciens de l’Irfm de Bouira ont gratifié les présents de très beaux morceaux, revisitant ainsi des classiques universels.
Un public en or, une organisation acceptable, mais surtout des prestations à la hauteur des attentes des mélomanes dont le nombre gonfle et ne cesse de s’agrandir (ils se sont passé le mot) pour faire le déplacement vers Batna, précisément au Théâtre régional de la ville, afin d’assister à des soirées musicales de qualité.
Des soirées qui, jusque-là, n’ont absolument rien à envier à ce qui se passe sous d’autres cieux, là où cette musique dite universelle a vu le jour. Au programme de la deuxième soirée de ces Journées, la prestation de l’orchestre de l’Institut régional de la formation musicale de Bouira. Un show qui a été riche en mélodies, gammes et notes.
Les musiciens de l’Irfm de Bouira ont gratifié les présents de très beaux morceaux. En ouverture, l’orchestre a proposé une pièce intitulée Djurdjura, écrite par le plus électrique des chefs d’orchestre, à savoir Arjoun Kasi, professeur à l’Irfm de Bouira. Ce dernier, qui a dirigé l’orchestre, a conquis l’assistance aussi bien par ses gestes et mouvements d’une grande précision, mais aussi par la finesse et la grâce de finesse et la grâce de son ensemble. Un vrai personnage aux commandes, tel un dispatcheur sachant gérer le flux de musique et en parfaite harmonie avec ses musiciens, bien sûr tout gardant son côté professeur. Djurdjura, morceau de plus de 20 minutes, a évoqué la Kabylie et sa montagne, sa verdure et Tikjda.
L’ensemble enchaînera ensuite une pièce orientale intitulée Nahawende, écrite par George Farah, et qui a été suivie par le Divertimento de Mozart (1er mouvement).
L’orchestre interprétera ensuite Haiden (1er, 3e et 4e mouvement de la 7e sonate). Le clou de la soirée était au féminin. En effet, en solo et telle une chevronnée du spectacle, la jeune guitariste de l’Irfm de Bouira, Hassiba Oulmi, talentueuse, a su subjuguer les présents.
D’ailleurs, beaucoup de musiciens lui prédisent un avenir de grande musicienne. Sans tarder et entre deux ouvertures de rideau, la jeune pianiste Kaouthar Mallem (amateur à l’Irfm de Batna) lui a donné la réplique par une pièce de Chopin. Et pour terminer en beauté, le pianiste Mehdi de l’Insm d’Alger a interprété une composition personnelle.
Cette deuxième soirée a été, somme toute, pleine et riche, mettant en exergue le potentiel des jeunes talents qu’il va certainement falloir prendre en charge. Parallèlement aux soirées musicales, des master class et conférences sont au programme, dont une qui aura lieu cet après-midi, et qui sera consacrée à la musique du terroir. Par ailleurs, l’Institut régional de formation musicale de Batna prépare la soirée de la clôture à laquelle plus de 70 musiciens prendront part, venant des différents instituts et autres annexes du pays. L’orchestre sera dirigé par les maestro Rachid Saouli et Hanafi Meliani.

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