samedi 5 avril 2014

Le bureau du FLN à Azeffoun incendié | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Rejet des élections en Kabylie
Des opportunistes de cette région sont payés par le patron des travaux publics Haddad, à raison de 10 000 dinars par jour, pour placarder la nuit des affiches de Bouteflika, mais ces dernières sont vite arrachées au petit matin par les habitants de la région.
05/04/2014 - 10:23 mis a jour le 05/04/2014 - 10:50 parSaïd F.
Des habitants de la localité d’Azeffoun, 60 km au nord est de Tizi Wezzu, ont procédé ce matin au saccage et à l’incendie du bureau du parti du FLN au niveau local. Les jeunes de cette localité sont en colère contre une dizaine de personnes qui soutiennent le dictateur Bouteflika et qui parlent au nom de tous les habitants d’Azeffoun.
Les services de la protection civile se sont déplacés ce matin sur place pour éteindre les flammes qui ont dévoré tout le bureau de ce parti du régime, symbole de la corruption et de la dictature.
Des opportunistes de cette région sont payés par le patron des travaux publics Haddad, à raison de 10 000 dinars par jour, pour placarder la nuit des affiches de Bouteflika, mais ces dernières sont vite arrachées au petit matin par les habitants de la région.
Le rejet des élections au niveau de cette région est total. Personne ne veut cautionner la mascarade de trop du régime.
Le directeur de campagne en faveur de Bouteflika dans cette ville, Samïli Abderahmane, a même été agressé par de jeunes inconnus et lynché en public par les habitants de cette ville la semaine dernière.
Ali Haddad, patron de l’UTRHB, géant des travaux publics en Algérie, originaire de cette localité, est dénoncé par tous les habitants d’Azeffoun pour son implication directe dans la campagne en faveur du raciste Bouteflika.
Au niveau d’autres localités de la Kabyliemaritime, les pro-Bouteflika ne se manifestent même pas de peur de la réaction de la majorité des habitants et villageois.
Seuls quelques repris de justice ont accepté de coller la nuit les posters de Bouteflika.
Saïd F.

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