vendredi 30 mai 2014

Maroc Le mouvement associatif Amazighe réclame le retrait du Maroc de la ligue Arabe


Maroc
La composante majoritaire de la société Marocaines de Berbérophone et l’adhésion de ce pays à la ligue arabe a provoqué un sentiment de ségrégation de leur régime envers le peuple amazigh. A cette occasion, les associations qui militent pour la cause Amazighe ont signé une déclaration commune.
31/05/2014 - 00:00 mis a jour le 30/05/2014 - 22:33 par Saïd F.
  • facebook
  • googleplus
  • google
  • live
  • myspace
  • printer
  • twitter
Les militants de la cause Amazighe au Maroc ont soulevé une fois de plus le dossier de l’adhésion du Maroc à la ligue Arabe. Le retrait de leur pays Amazigh de cette ligue est exigé. Cette semaine encore, la fédération des associations Amazighes Marocaines, dont l’association « Azetta »et « Imal », ont interpellé leur gouvernement de se retirer définitivement de la ligue arabe et de toutes les instances politiques du Moyen-Orient, lors d’une rencontre tenue cette semaine à Marrakech.
La composante majoritaire de la société Marocaines de Berbérophone et l’adhésion de ce pays à la ligue arabe a provoqué un sentiment de ségrégation de leur régime envers le peuple amazigh. A cette occasion, les associations qui militent pour la cause Amazighe ont signé une déclaration commune. Elles revendiquent également la libération de tous les détenus d’opinion au Maroc et la généralisation de l’enseignement de la langue Tamazight qui jouit d’un statut officiel dans ce pays nord africain. 
Les militants marocains de la cause Amazighe intensifient leurs activités ces dernières années. Ils sont mobilisés et s’organisent de plus en plus. Leur dynamisme nous rappelle la mobilisation du peuple Kabyle durant les années 1980 et 1990. Ce qui caractérise le mouvement associatif au Maroc, c’est cette union. Les militants ont aussi opté pour le combat pacifique et se défont de toute action extrémiste. Des intellectuels et des artistes Marocains se sont aussi imprégnés dans ce combat noble.
Saïd F.

Aucun commentaire: