mardi 3 juin 2014

Hold-up du festival du film Amazigh de Tizi Wezzu

Tizi Wezzu
Les raisons de cette lâche et incompréhensible décision ne sont pas avancées par le responsable de ce festival Si El Hachemi Assad, qui est également premier responsable du HCA, « Un département de la langue Amazighe », rattachée, tenez-vous bien,… au Ministère de l’Intérieur !
03/06/2014 - 13:49 mis a jour le 03/06/2014 - 14:18 par Amenay A
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C’est une scandaleuse nouvelle que vient de nous annoncer le commissaire du festival, Si El Hachemi Assad, à travers un laconique communiqué diffusé sur internet. Le festival annuel du film Amazigh décampe de Tizi Wezzu, où il s’était installé depuis déjà quelques années, au grand bonheur des professionnels du 7ème art, et des cinéphiles de toute la Kabylie. Un véritable opération Hold-up de la part de son commissaire. La 14ème édition de ce festival qui reprend ainsi son caractère itinérant sera organisée du 9 au 13 janvier 2015, à Timimoun dans la wilaya d’Adrar, au sud-ouest Algérien.
Les raisons de cette lâche et incompréhensible décision ne sont pas avancées par le responsable de ce festival Si El Hachemi Assad, qui est également premier responsable du HCA, « Un département de la langue Amazighe », rattachée, tenez-vous bien,… au Ministère de l’Intérieur !
Mais quand on y regarde de plus près, on constatera que ce festival qui prend de plus en plus d’ampleur au fil des éditions ne peut pas continuer ainsi aux yeux des tenants de la dictature raciste et Amazighophobe d’Alger. Il n’est un secret pour personne que le succès de ce rendez-vous annuel, premier du genre en Algérie, a fait qu’il soit plusieurs fois la cible du clan mafieux et raciste de l’Etat algérien, à travers ses larbins, et lécheurs de bottes locaux, à leurs tête Le Bachagha Ould Ali El Hadi. 
Ce dernier n’a pas pu cacher sa colère noire devant le succès de la dernière édition tenue l’an dernier. Un festival qui lui fait de l’ombre, et l’éclipse complètement de la scène culturelle tout au long de cette manifstation. Le conflit d’intérêts qui oppose les deux bachagha de la culture Oul Ali El Hadi et Si El Hachemi Assad a failli dégénérer au grand jour. C’est à qui brosse le mieux, et s’affiche plus servile que l’autre envers les tyrans d’Alger.
Quand au cinéma ou à la culture, c’est le dernier de leurs soucis. D’ailleurs, il est facile de constater dans quel niveau de médiocrité ces gens font baigner leurs soit disant domaines. Ainsi donc, pour des considérations très floues, et sûrement très puériles, les cinéphiles du pays kabyle sont privés de ce rendez-vous annuel. Un festival « susceptible » de révéler des talents dans le domaine cinématographique au pays kabyle.
Amenay A

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