L’islamisme : ce fascisme qui gangrène la Kabylie
by onelas • • 1 Comment

Céderons-nous aux fascistes le pays de ceshommes et de ces femmes qui ont pavé notre chemin?
Et tu verras passer comme si de rien n’était quotidiennement près de ta fenêtre, même en occident, des filles de quatre, cinq, six ans sexués par le voile de l’aliénation pendant que l’on te dira- le comble de l’ignorance, n’est-ce pas, est qu’elle sait tout-que non, les enfants ne sont aucunement responsables, que dieu ne transcrit pas leurs fautes… comme tu verras des écolières dans une école de basse Kabylie, dans un village réputé naguère être rebelle, qui se dévoilent aussitôt qu’elles sortent de l’école, comme si le voile était obligatoire à l’école… Et l’on continuera à dire que nous avons des écoles, que notre université comme-ci, notre système éducatif comme cela…
Que se passe-t-il en Tunisie? En Égypte? En Algérie? Au Maroc? L’islamisme a le vent en poupes, pourquoi? Parce que ces pays étaient d’abord gouvernés par des idéologies qui assénaient que la différence était un outrage aux divinités, un attentat échafaudé contre la nation, contre la religion, bref, contre les constantes nationales.
Ces pays se réveillent, quoiqu’ils aient répandu un espoir planétaire après les révolutions que l’on a qualifié de tous les qualificatifs flatteurs, sur une réalité amère : on ne naît pas démocrate et pour cause. Si tu n’as pas appris à un mioche dans une classe à accepter l’idée de l’autre fût-elle diamétralement opposée à la tienne, si tu n’as pas expérimenté chez l’écolier tous les possibles, confronté ses idées à d’autres idées, si tu ne lui a pas dit que ton idée est le fruit d’une sociologie, d’une histoire, d’une juxtaposition, d’un consensus… si tu ne lui as pas dit que fort probablement que si tu étais né au Tibet que tu serais aujourd’hui un bouddhiste, et que pareillement si tu étais né d’un père rabbin sioniste probablement aussi que tu serais aujourd’hui à t’étonner de ce que tonne la marmaille comme slogans hostiles dans les venelles pestilentielles de Gaza, etc., eh bien, tu vois journellement passer de ces énergumènes aux barbes d’outrages, flanqués d’un sceau de servilité et de mensonge sur leur front, qui n’ont lu que quelques pamphlets de Sid Quotb, du châtiment tombal et des signes imminents de l’apocalypse, et qui ont des tribunes aussi sonores qu’El Jazira pour asséner les derniers coups fatals à l’intelligence humaine. Ce n’est jamais de la faute de la charia si on coupe des mains qu’ils diront bien qu’ils soient pour les couper…
Et tu verras passer comme si de rien n’était quotidiennement près de ta fenêtre, même en occident, des filles de quatre, cinq, six ans sexués par le voile de l’aliénation pendant que l’on te dira- le comble de l’ignorance, n’est-ce pas, est qu’elle sait tout-, que non, les enfants ne sont aucunement responsables, que dieu ne transcrit pas leurs fautes… comme tu verras des écolières dans une école de basse Kabylie, dans un village réputé naguère être rebelle, qui se dévoilent aussitôt qu’elles sortent de l’école, comme si le voile était obligatoire à l’école… Et l’on continuera à dire que nous avons des écoles, que notre université comme-ci, notre système éducatif comme cela…
Voyez-vous la question que l’on doit désormais poser : un enseignant qui oblige un mioche à se voiler, est-il un être normal? Sa place est-elle dans un asile psychiatrique ou dans une classe?
Je discutais avec un voisin instituteur qui me disait que l’on avait désormais importé le système canadien dans nos écoles. Je lui ai dit que je ne pensais pas que la question était vraiment celle-là, tant la question, la vraie, était ailleurs : quelqu’un qui pense que tous les occidentaux crèveront en enfer est-il un enseignant qui forme des citoyens futurs ou alors des candidats potentiels à se ceinturer d’explosifs? Quelqu’un qui enseigne des filles de cinq, sept ans et qui lorgne les culottes d’êtres innocents via une Falaqua itérative peut-il être un enseignant normal? Quelqu’un qui pense que l’islam est l’arbre que l’on doit arroser avec le sang du djihad est-il seulement un enseignant? Quelqu’un qui pense qu’il ne doit y avoir dans sa classe que des musulmans avec des papas et des mamans qui prient est-il un enseignant? Quelqu’un qui est sûr de tout peut-il être un enseignant?
La question n’est pas tant d’importer un système qui a fait preuve dans telle contrée ou dans telle autre, la question est celle-là : la démocratie ne se décrète pas avec la bague mythique de Salomon. La démocratie est une éducation, une perfectibilité continuelle… Une sempiternelle remise en cause pour atteindre le meilleur, le beau, l’harmonie du vivre ensemble.
Naguère, lorsque j’étais enfant, je pensais, sans y penser vraiment cela dit, que lorsqu’on parle des allemands ou des français, et les exemples étaient à portée de l’œil juste en bas, sur la plage où il y avait encore d’autres nationalités, dans ces hommes beaux et géants, dans surtout ces femmes aux cambrures fermes de première jeunesse et ces tignasses exquises, que tous les allemands et français étaient ainsi faits : riants toujours, beaux et polis ; tous sont à l’image de leur pays développé, quoi! Plus tard, je découvris que non, les français et les allemands avaient aussi leurs racistes, leurs crapules, leurs tyrans, leurs idiots… D’ailleurs, les allemands ont produit la guerre la plus atroce de l’histoire. Je compris aussi et surtout que si la France était un pays auquel on se référait dans biens des choses, c’était parce que d’abord des hommes et des femmes comme Zola, comme Victor Hugo, comme Voltaire, De Lafontaine, Montesquieu, Pasteur, Marie Curie… avaient tracé le chemin à prendre, avait influé dans la conception du vivre ensemble. Des procès célèbres comme dans l’affaire Dreyfus avaient vite balayé de la mémoire collective des tares comme l’antisémitisme, comme la certitude que l’autre a tort, etc. Bref, bien que pour chaque pays ses relents archaïques, fût-il un pays où la démocratie est plus au moins aboutie, il n’en demeure pas moins que ces pays sont d’abord les fruits des Lumières ; cette période de haute réflexion intellectuelle qui a repensé le rôle de l’homme et de la religion en société, qui autonomisé la gouvernance, positivé la relation qui nous lie aux éléments, si bien que le mouvement a ouvert naturellement sur une ère de gouvernance où l’on entend des mots aussi évocateurs, voire aussi révolutionnaires, que la laïcité ou encore la liberté de conscience.
Voyons maintenant le revers de la chose. Des pays qui n’ont pas vécu les

- Cascade de Darguina
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire