mercredi 2 juillet 2014

Souama

EMBLÈME AMAZIGH : LA NOUVELLE CIBLE DU MAIRE

Un groupe de citoyens de la commune de Souama
SOUAMA (Tamurt.info) - Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, un groupe de citoyens de la commune de Souama dénonce M. Boukhetouche, le maire de Souama qui faute de pouvoir répondre aux revendications de ses administrés, a décidé de s'en prendre aux personnes arborant des drapeaux amazighs.
02/07/2014 - 19:50 mis a jour le 02/07/2014 - 19:43 par La Rédaction
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M. Boukhetouche, le maire de Souama, dans l’incapacité totale de répondre aux légitimes demandes et revendications de la population, pense avoir trouvé dans la provocation, une manière de se dérober à ses obligations.
Des citoyens ont, à maintes reprises, dénoncé par des pétitions dont certaines publiées sur le Net ses outrances et son mépris envers les administrés.
Sans doute encouragé par l’Administration représentée par le Sous-préfet de Mekla et le Préfet de Tizi Ouzou auxquels il voue une soumission obséquieuse, il passe son temps à narguer la population en s’en prenant à ses symboles et ses valeurs les plus partagées.
Sa dernière trouvaille est de menacer citoyens et commerçants qui arborent les drapeaux amazighs. Rien que ça !
M. le Maire ose ce que même les ennemis patentés de tamazight n’ont pu concevoir en pensée. Par cela, il pense avoir trouvé le Graal pour se faire estimer définitivement par Bouteflika et ses potentats désignés au niveau de toute la Kabylie.
Mais pourquoi donc cet individu persiste dans la provocation envers les citoyens de la commune de Souama et ne respecte personne ?
Il y a évidemment l’instrumentalisation et la protection de l’Administration qui lui confèrent impunité et encouragement pour ses dépassements.
Par ailleurs, un tel discrédit de soi peut relever du syndrome de Theodor Lessing, ce philosophe juif allemand qui a écrit en 1930 « La haine de soi » pour analyser le phénomène du rejet de leurs origines chez certains sujets enclins à l’assimilation.
Mais en l’occurrence, il y a aussi une explication plus prosaïque chez Boukhetouche Mohand, le maire de Souama. Il est probable que son comportement relève d’un trauma atavique non dépassé. En effet, feu son grand-père a été éliminé par le FLN pour collaboration de même que ses aïeux ont incarné un Cheval de Troie des Turcs en Kabylie à l’époque de la Régence.
Et l’histoire a montré que cette disposition à être au service de l’envahisseur contre sa propre communauté est une posture qui se renouvèle au sein d’une famille ou d’un clan. Durant la Régence turque et la colonisation française, les fonctions d’aga, de bachagha, de caïd et garde-champêtre ont toujours été octroyées à des familles choisies pour leur soumission et se transmettent toujours à l’intérieur de la famille ou du clan.
À l’instar de ses commanditaires, le maire de Souama joue ici au nationaliste invétéré pendant qu’il amasse une fortune à placer en France où son père réside en tant que binational.
Comme dans les camps nazis, la position de capo au service de l’oppresseur confère un statut de puissance au vassal qui montre alors un zèle qui va au-delà des desiderata des chefs.
Pour le moment, M. Boukhetouche Mohand jouit de sa puissance en flétrissant l’honneur de sa propre famille qui désespère d’un tel comportement.
Mais dans taqvaylit, l’atteinte aux valeurs communes est un crime inexpugnable. M. Boukhetouche Mohand devra y répondre tôt ou tard.
C’est la tradition.

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