mardi 30 septembre 2014

KABYLIE et TERRORISME d'ETAT‏ | Tamurt.info

"L’amnistie de Bouteflika : seul le crime paie"

KABYLIE et TERRORISME d’ETAT‏

Contribution d’Arzaz alias A Nat Zikki
En 2005, j’écrivais ce texte pour dénoncer le référendum de Bouteflika sur l’amnistie des criminels islamistes, toutes tendances confondues. Ce référendum avait eu lieu et les islamistes ont été lavés de tous leurs crimes, au grand dam de toutes leurs victimes et leurs ayants droit.
01/10/2014 - 00:30 mis a jour le 30/09/2014 - 21:32 par
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En 2005, j’écrivais ce texte pour dénoncer le référendum de Bouteflika sur l’amnistie des criminels islamistes, toutes tendances confondues. Ce référendum avait eu lieu et les islamistes ont été lavés de tous leurs crimes, au grand dam de toutes leurs victimes et leurs ayants droit.
Bien plus, ils, les criminels islamistes (FIS, GIA, GSPC…etc.), ont été rétablis dans leurs « droits » avec effet rétroactif et, malheur à quiconque qui oserait les titiller. Du coup les rôles se sont retrouvés inversés, les criminels se sont mus en victimes avec la protection de l’Etat et les victimes transformés en coupables.
Depuis lors rien n’a changé. Le terrorisme islamiste, encouragé par un Etat de mafieux, continue de sévir et le peuple subit dans chair les affres des terroristes et al répression d’une dictature à la Pinochet, Vidéla et bien d’autres dictateurs.
La région et les populations qui subissent dans leur chair cette stratégie macabre sont la Kabylie et son peuple. Non satisfait de le terroriser et de décréter un état de violence permanente, Bouteflika et ses sbires ont trouvé pire que cela : salir la Kabylie et son peuple et les mettant au ban de la communauté internationale par l’orchestration de crimes odieux contre des ressortissants étrangers. 
Le premier d’entre eux est un sportif, joueur de football, en la personne de feu Albert
Ebossé et le deuxième ce ressortissant français assassiné par une horde de criminels, sous couvert de Djound ElKhilifa. 
Les Algériens qui connaissent la vraie nature du système mafieux algérien savent celui-ci et l’islamisme ne sont que deux faces d’une même pièce.
Les puissances occidentales, à leur tête la France, sont au fait de tout cela. Seulement leur cupidité et leur appétit vorace à vouloir spolier les peuples de leurs richesses ferment les yeux sur cet état de fait. Elles en récoltent les fruits. Malheureusement ce ne sont pas les décideurs qui en paient le prix.

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L’amnistie de Bouteflika : seul le crime paie
lundi 22 août 2005
Les quelques bribes de notions de droit que je maîtrise me laissent penser que l’amnistie est une mesure qui est prise à l’encontre d’un ou des prévenus reconnus coupables et contre lesquels des condamnations sont prononcées. Dans des circonstances particulières ce ou ces condamnés bénéficient de grâce amnistiante. Ce genre de mesure, faut-il le rappeler, est du ressort du chef de l’Etat.
De par les prérogatives qui sont les siennes, monsieur BOUTEFLIKA a toute la latitude de prendre une mesure de grâce amnistiante envers ces criminels sans avoir à mouiller les Algériens. Mais rusé qu’il est, il se couvre du manteau du peuple pour prévenir toute conséquence désastreuse de ses choix non moins désastreux.
Dans une telle éventualité, notre seigneur BOUTEFLIKA s’en lavera les mains en se cachant derrière le pseudo choix populaire que sera son référendum sur cette amnistie qu’on est tenté de qualifier de criminelle et de déni de justice pour des victimes dont leurs âmes crient justice, sans oublier leurs ayants droit.
Si BOUTEFLIKA est l’homme d’État qu’il prétend être, il ne ruserait pas avec son peuple. Une telle pratique n’est permise qu’avec l’ennemi. Alors le peuple Algérien est-il l’ennemi de celui qui est censé l’incarner, c’est-à-dire son président ?
Lors de sa visite d’État en France, il a déclaré, à propos des harkis, qu’il ne saurait y avoir de pardon pour ces derniers. Qui, des islamistes criminels ou des harkis supplétifs d’une armée d’occupation, est plus coupable que l’autre ?
Dans les deux cas, les crimes perpétrés l’ont été contre des Algériennes et des Algériens. Si les harkis ont été châtiés, les islamistes et les autres bourreaux vont bénéficier, à l’issue de ce référendum d’une impunité totale, tant le résultat du scrutin ne fait aucun doute.
La question reste ouverte.
Revenons à l’amnistie des terroristes islamistes ou autres. Si véritablement le but recherché était de réconcilier les Algériens entre eux-mêmes. Le courage et la droiture d’un vrai homme politique - dont les attributs sont, entre autres, l’honnêteté et le respect à l’égard de son peuple et de son pays - aurait été d’établir les faits (trop avérés), d’identifier les auteurs des crimes multiformes et établir les degrés des responsabilités de tous ceux qui ont participé à cette boucherie. C’est à la justice de statuer ensuite. En ce moment il appartiendra aux victimes de pardonner ou non.
Au point où nous en sommes, il est question de boucherie. Toutes celles et ceux qui sont morts ne sont que du « bétail ». Comme tel à quoi bon chercher à connaître ceux qui ont fait office d’égorgeurs et de bouchers ? Demande-t-on des comptes aux millions d’égorgeurs de mouton à l’occasion de la fête de l’Aïd ?
Voilà l’idée que les promoteurs de l’amnistie se font des Algériens morts ou vivants. Des animaux et rien de plus. Autrement, n’y a-t-il pas de par le monde d’épreuve aussi douloureuse, voire plus, que celle qu’a subie le peuple Algérien pour qu’on ne
s’en inspire pas afin rétablir, dans leur droit, toutes celles et ceux qui sont frappés par cette catastrophe ; à commencer par celui de pardonner ou non aux bourreaux et sanguinaires qui ont ravi la vie aux leurs ?
Les grands principes qui fondent les civilisations humaines reposent sur le concept du bien et du mal. Pour le premier il est prescrit la récompense, pour le second le
châtiment. Le projet de l’amnistie de BOUTEFLIKA se met en porte à faux de cette
notion.
Seul le crime paie. Ainsi et par la grâce d’un homme, un référendum dont l’issue est connue d’avance viendra absoudre des dizaines de milliers de crimes commis contre des gens, souvent innocents.
Arzaz alias A Nat Zikki

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