Certains sont écartés pour leur crédibilité
TIZI WEZZU (Tamurt.info) - L’indépendance de la justice ne verra jamais le jour sous le régime actuel. Les décisions et les verdicts les plus importants sont pris en dehors des tribunaux par des personnes influentes du régime. Si des juges cautionnent ces pratiques, d’autres, qui essayent de garder leur indépendance, subissent de terribles pressions.
08/04/2015 - 00:00 mis a jour le 08/04/2015 - 13:44 par
C’est d’ailleurs le cas à Tizi Wezzu. Selon une source du tribunal de Tizi Wezzu, des juges dénoncent la pression dont ils sont victimes. « Ils sont victimes de pressions terribles. Ceux qui n’abdiquent pas aux décisions de l’administration, sont écartés de faite », nous révèle un avocat à Tizi Wezzu.
« Des personnes influentes, des walis, des militaires et d’autres nababs imposent parfois leurs verdicts aux juges. Les affaires du fonciers et d’autres intérêts sont les plus concernés par la corruption. D’autres juges se font acheter mais personne ne peut en parler », ajoute l’avocat.
« Parfois, on ajourne des affaires spécialement pour mettre le juge qui convient . Parfois aussi, les juges comprennent ce qu’il faut faire sans que personne ne leur dicte quoi que ce soit. On a vu des criminels condamnés à perpétuité, être libérés au bout de trois ou quatre ans de détention. Il suffit de falsifier un dossier chez le psychiatre, donner une bonne enveloppe et la peine est tout simplement réduite », cite comme exemple notre interlocuteur.
« Des personnes influentes, des walis, des militaires et d’autres nababs imposent parfois leurs verdicts aux juges. Les affaires du fonciers et d’autres intérêts sont les plus concernés par la corruption. D’autres juges se font acheter mais personne ne peut en parler », ajoute l’avocat.
« Parfois, on ajourne des affaires spécialement pour mettre le juge qui convient . Parfois aussi, les juges comprennent ce qu’il faut faire sans que personne ne leur dicte quoi que ce soit. On a vu des criminels condamnés à perpétuité, être libérés au bout de trois ou quatre ans de détention. Il suffit de falsifier un dossier chez le psychiatre, donner une bonne enveloppe et la peine est tout simplement réduite », cite comme exemple notre interlocuteur.
Le cas du tribunal de Tizi Wezzu n’est pas une exception. La justice algérienne fonctionne ainsi de puis 1962, à l’image de toutes les justices des pays dictatoriaux.
Saïd F.
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