Non, le mal du peuple Malien ne vient pas des Touaregs, c’est le mal de ces derniers qui résulte de celui vécu avec les maliens !
Non, le mal du peuple Malien ne vient pas des Touaregs, c’est le mal de ces derniers qui résulte de celui vécu avec les maliens !
C’est en lisant un article du journal arabophone algérien « Chourouk », quotidien national aux obscures obédiences, je me suis vu en droit d’exprimer d’abord mon refus et ma colère, ensuite, mon droit de répondre à article où se mêlèrent les divagations d’un professeur de sciences politiques, vraisemblablement expert dans le domaine militaire, mettant ses services au plus offrant parmi ceux qu’il perçois, avec conviction, comme les futurs leaders de l’Algérie islamiste post-élections législative prochaines, et un journaliste à la merci d’un profond ressentiment teinté de profondes aversions pour tout ce qui est berbère, enfin, c’est une attitude qu’il faut d’ores et déjà regarder à la mesure de l’antisémitisme, les berbères n’acceptant pas d’en être les victimes, et c’est le fait de refuser cette victimisation et ce trop plein de haine injustifiée qui les rend passibles de toutes les accusations impossibles.
Dans l’article précité, s’incruste un traditionnel message subliminal destiné à associer tout ce qui est berbère à de la subversion réactionnaire épaulée par l’impérialisme occidental, alors que c’est justement les berbères qui en sont doublement broyée, de toutes les époques, ils furent la cible de tous les impérialismes qui aient existé, de la Grèce antique, en passant par la Rome antique, la domination arabo-musulmane jusqu’au colonialisme français, et par extension les entités étatiques postcoloniales que l’Impérialisme veut, aujourd’hui, redéfinir sur la base d’une géopolitique du sang.
Le professeur précité avait, je l’avoue, donné une analyse très cohérente par sa structure donnée à l’explication du coup d’État au Mali, seulement en intervertissant les responsabilités d’une situation humaine dramatique qui touche tout le continent africain, et non seulement les Maliens ou les Touaregs, c’est la conséquence des contingences et facteurs internationaux qui prédestinaient toute l’Afrique à jouer le rôle d’une réserve humaine, animalière, végétale, minérale et surtout spatiale au service d’un Impérialisme en mobilité et dynamique permanente pour s’approprier les fortifications les plus infranchissables.
Mais accuser les Touaregs de velléité à ramener le colonialisme par les portes du Sahara est une intrigue, une calomnie et une grave allégation que je dénonce avec toutes mes forces, à me poser des questions sur l’origine de cette lecture qui n’est autre que le prélude à un acharnement programmé contre les berbères, tant cette lecture laisse entrevoir, au-delà de son image subliminal, l’existence d’une volonté à faire croire que les berbères évoluent en s’alliant avec l’impérialisme occidental pour en découdre avec son sub-impérialisme oriental, c’est vraiment navrant que ce professeur ait descendu si bas dans la falsification maladroite de la vérité. Qui dont est l’allié fidèle de l’Impérialisme si ce ne sont les clergés et les bourgeois dans l’au-delà de l’hémisphère nord, et le fascisme religieux marié au totalitaire national socialisme tiers-mondiste muté en totalitaire républicanisme libéral dans l’ici-bas de l’hémisphère sud.
C’est le pouvoir malien, avec ses compromis tissé avec les différents représentants belliqueux de l’Impérialisme, le compromis est un mot peux expressif quand on sait que le Mali est un pays pauvre et sou développé, et dont l’État n’est autre que la vassalité par excellence, avec une course aux privilèges que cette vassalité assure, bien entendu c’est le pouvoir ! Et c’est de cette lutte pour le pouvoir, au Mali comme ailleurs en Afrique et dans tout le tiers-monde, qu’est né le malheur de ces peuples condamnés à la misère, au sous-développement, à la maladie, aux guerres destructrices …. et enfin à une désespérance que seuls des poignées d’homme et de femmes refusent de subir, et parmi ceux-là justement nous comptons le peuple Touareg qui, quoi en refusant d’être l’ennemi du peuple Malien, revendique ses droits immémoriaux et naturels sur un vaste espace naturel et identitaire qui est le leur et dont ils s’estiment spoliés et par voie de conséquence, il se retrouvent coupés des moyens de production qui sont les leurs.
Quant à la peur de voir les Touaregs se constituer en État occupant l’espace traditionnel de ce peuple au Sahara, j’invite chacun et chacune à découvrir la société Touareg, ses coutumes, son organisation, son économie, son Histoire et sa philosophie de la vie, c’est une société dont l’anarchisme ne fait aucun doute, ses tribus confédérées, ses spécificités matriarcales, ses inconditionnelles exigences de liberté et de respect …. autant de qualités qui lui valent le mérite de conserver tout en développant un anarchisme qui s’est, malheureusement, retrouvé trainé vers le recours à la violence, une violence que nous condamnons bien entendu, nous ne pouvons en faire l’apologie, il en résulte une aggravation de la tragédie humaine tant vécue par les Touaregs que les Maliens, tous deux emportés dans une spirale de violence nourrie, encadrée et planifiée par un néocolonialisme qui force nos peuples à se détruire et à s’autodétruire, lui offrant tous les prétextes de reconquête qu’il a su toujours ingénieusement inventer.
C’est pour cela que les peuples Touaregs et Maliens doivent être solidaires dans leur propre lutte commune contre l’Impérialisme qui les a soumis, comme tant d’autres peuples, à une décolonisation factice, à des indépendances confisquées, à un nouvel ordre mondial lâchement pernicieux et à de vassales entités étatiques en fin de validité historique, périmées, dégradée, délabrées et en phase de ménopause idéologique tout en développant des métastases politiques qui peuvent mettre en péril l’avenir, à long terme, en ces contrées convoitées par l’Impérialisme, ces métastase politiques ne sont autre que les conditions endogènes et exogènes, à tous les niveaux sociaux et économiques, qui favorisent une multitudes de guerres déjà entamées et procédant d’une guerre mondiale par intermittence, ainsi se croit l’Impérialisme en mesure de soumettre le monde au nom d’un pacification sanglante.
From http://algerielibertaire.over-blog.fr
Non, le mal du peuple Malien ne vient pas des Touaregs, c’est le mal de ces derniers qui résulte de celui vécu avec les maliens !
C’est en lisant un article du journal arabophone algérien « Chourouk », quotidien national aux obscures obédiences, je me suis vu en droit d’exprimer d’abord mon refus et ma colère, ensuite, mon droit de répondre à article où se mêlèrent les divagations d’un professeur de sciences politiques, vraisemblablement expert dans le domaine militaire, mettant ses services au plus offrant parmi ceux qu’il perçois, avec conviction, comme les futurs leaders de l’Algérie islamiste post-élections législative prochaines, et un journaliste à la merci d’un profond ressentiment teinté de profondes aversions pour tout ce qui est berbère, enfin, c’est une attitude qu’il faut d’ores et déjà regarder à la mesure de l’antisémitisme, les berbères n’acceptant pas d’en être les victimes, et c’est le fait de refuser cette victimisation et ce trop plein de haine injustifiée qui les rend passibles de toutes les accusations impossibles.
Dans l’article précité, s’incruste un traditionnel message subliminal destiné à associer tout ce qui est berbère à de la subversion réactionnaire épaulée par l’impérialisme occidental, alors que c’est justement les berbères qui en sont doublement broyée, de toutes les époques, ils furent la cible de tous les impérialismes qui aient existé, de la Grèce antique, en passant par la Rome antique, la domination arabo-musulmane jusqu’au colonialisme français, et par extension les entités étatiques postcoloniales que l’Impérialisme veut, aujourd’hui, redéfinir sur la base d’une géopolitique du sang.
Le professeur précité avait, je l’avoue, donné une analyse très cohérente par sa structure donnée à l’explication du coup d’État au Mali, seulement en intervertissant les responsabilités d’une situation humaine dramatique qui touche tout le continent africain, et non seulement les Maliens ou les Touaregs, c’est la conséquence des contingences et facteurs internationaux qui prédestinaient toute l’Afrique à jouer le rôle d’une réserve humaine, animalière, végétale, minérale et surtout spatiale au service d’un Impérialisme en mobilité et dynamique permanente pour s’approprier les fortifications les plus infranchissables.
Mais accuser les Touaregs de velléité à ramener le colonialisme par les portes du Sahara est une intrigue, une calomnie et une grave allégation que je dénonce avec toutes mes forces, à me poser des questions sur l’origine de cette lecture qui n’est autre que le prélude à un acharnement programmé contre les berbères, tant cette lecture laisse entrevoir, au-delà de son image subliminal, l’existence d’une volonté à faire croire que les berbères évoluent en s’alliant avec l’impérialisme occidental pour en découdre avec son sub-impérialisme oriental, c’est vraiment navrant que ce professeur ait descendu si bas dans la falsification maladroite de la vérité. Qui dont est l’allié fidèle de l’Impérialisme si ce ne sont les clergés et les bourgeois dans l’au-delà de l’hémisphère nord, et le fascisme religieux marié au totalitaire national socialisme tiers-mondiste muté en totalitaire républicanisme libéral dans l’ici-bas de l’hémisphère sud.
C’est le pouvoir malien, avec ses compromis tissé avec les différents représentants belliqueux de l’Impérialisme, le compromis est un mot peux expressif quand on sait que le Mali est un pays pauvre et sou développé, et dont l’État n’est autre que la vassalité par excellence, avec une course aux privilèges que cette vassalité assure, bien entendu c’est le pouvoir ! Et c’est de cette lutte pour le pouvoir, au Mali comme ailleurs en Afrique et dans tout le tiers-monde, qu’est né le malheur de ces peuples condamnés à la misère, au sous-développement, à la maladie, aux guerres destructrices …. et enfin à une désespérance que seuls des poignées d’homme et de femmes refusent de subir, et parmi ceux-là justement nous comptons le peuple Touareg qui, quoi en refusant d’être l’ennemi du peuple Malien, revendique ses droits immémoriaux et naturels sur un vaste espace naturel et identitaire qui est le leur et dont ils s’estiment spoliés et par voie de conséquence, il se retrouvent coupés des moyens de production qui sont les leurs.
Quant à la peur de voir les Touaregs se constituer en État occupant l’espace traditionnel de ce peuple au Sahara, j’invite chacun et chacune à découvrir la société Touareg, ses coutumes, son organisation, son économie, son Histoire et sa philosophie de la vie, c’est une société dont l’anarchisme ne fait aucun doute, ses tribus confédérées, ses spécificités matriarcales, ses inconditionnelles exigences de liberté et de respect …. autant de qualités qui lui valent le mérite de conserver tout en développant un anarchisme qui s’est, malheureusement, retrouvé trainé vers le recours à la violence, une violence que nous condamnons bien entendu, nous ne pouvons en faire l’apologie, il en résulte une aggravation de la tragédie humaine tant vécue par les Touaregs que les Maliens, tous deux emportés dans une spirale de violence nourrie, encadrée et planifiée par un néocolonialisme qui force nos peuples à se détruire et à s’autodétruire, lui offrant tous les prétextes de reconquête qu’il a su toujours ingénieusement inventer.
C’est pour cela que les peuples Touaregs et Maliens doivent être solidaires dans leur propre lutte commune contre l’Impérialisme qui les a soumis, comme tant d’autres peuples, à une décolonisation factice, à des indépendances confisquées, à un nouvel ordre mondial lâchement pernicieux et à de vassales entités étatiques en fin de validité historique, périmées, dégradée, délabrées et en phase de ménopause idéologique tout en développant des métastases politiques qui peuvent mettre en péril l’avenir, à long terme, en ces contrées convoitées par l’Impérialisme, ces métastase politiques ne sont autre que les conditions endogènes et exogènes, à tous les niveaux sociaux et économiques, qui favorisent une multitudes de guerres déjà entamées et procédant d’une guerre mondiale par intermittence, ainsi se croit l’Impérialisme en mesure de soumettre le monde au nom d’un pacification sanglante.
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