L’arabo-islamisme : l’admonestation à l’humanité
L’arabo-islamisme : l’admonestation à l’humanité
Une autre fois une famille (Famille Arsmouk) vivant à Meknes s’est vue refuser récemment l’inscription du prénom de leur fils "Yani" aux registres d’état civil pour motif que ce prénom amazigh ne figure pas dans la liste des prénoms autorisés au Maroc. Outre cette fameuse liste, que sont les fondements de la prohibition de tel ou tel prénom ? Alors que des prénoms tels, Otmane, Roukaya, Oumayma, Soufyane,Qoussay, Khnata … signifient respectivement Serpent, Fétiche ou Exorcisme, Idiot, chien et anus pour Khnata en amazigh,sont autorisés !
Mettant de coté l’authentique du message coranique s’il existe, dignes de l’ampleur d’une « civilisation » tantôt islamique tantôt arabe, se croyant les mandataires d’Allah, en exploitant la crainte de ne pas être de bons musulmans qu’inspirent aux catéchumènes à l’islam tous ces hadiths qu’ remémorent pour l’occasion des ergoteurs incultes hissés au rang de grands savants, les arabo-islamistes déclarent une guerre sans nom à toutes les identités du monde. L’histoire ne la tergiverse plus, ainsi les piliers de l’identité des peuples : langue, anthroponymie, toponymie et le mode de vie se détruisent devant nos yeux. D’anciens peuples, comme les juifs et chrétiens de l’Arabie saoudite, les Coptes, ont déjà tout perdu de leur identité ; d’autres comme les Amazighs et les Kurdes qui luttent pour cuirasser le peu échappé à ce génocide culturelle; et d’autres encore comme certains asiatiques et africains commencent à subir l’influence d’un arabisme aux couleurs islamiques dévastateur. Leurs stratégies et stratagèmes : De la supercherie pour l’adoption des prénoms arabes : D’après les casuistes arabes, seuls les prénoms issus de la langue du Coran, l’arabe, sont appropriés. On prologue que Allah appellera ses serviteurs musulmans par des prénoms arabes !
Subséquemment, un prénom amazigh comme Yani ou Tihya, serait inhibé, voir illicite, tant qu’il renvoie à une ère païenne et qu’il remémore une mémoire voulue vachement formatée à vie. Ainsi par ce type de thèses aberrantes que des « José Faria», « Marcellus Clay », « Kat Stevens », « Olivier Saint-Jean », « Nicolas Anelka » et Mohand Oussaid ont été persuadés de devenir respectivement « Mehdi», « Mohammed Ali », « Yusuf Islam » « Abdul-Salam Bilal »?
Les musulmans d’autres ethnies que l’arabe accommodent le pas à l'aveuglette et oublient leur propre héros, leur propre histoire. De nos jours, les théologiens Amazighs, d’ailleurs même les gens ordinaires, font l’éloge des Aïcha Al humayria, Oqba bnu Nafiâ, et Omar bnu Khettab au détriment des Zineb Tanfzawit, Youssef bn Tachfin, et Massinissa . Même l’amazigh dit Tarek bnu Ziyyad, est très rarement cité en exemple. Profitant du fait qu’il soit l’idiome dans lequel est écrit le Coran, les Arabes ont sacralisé leur langue à tel point que tout individu ou groupe d’individus converti à l’islam doit non seulement l’apprendre, mais aussi la travailler et la défendre bien plus que sa propre langue. On dit que la langue arabe est la langue des habitants du Paradis ! Bien entendu qu’aucun verset coranique ne présume ni implicitement ni explicitement l’obligation de faire les prières dans la langue Arabe, les arabistes ne cessent de faire flairer que la seule langue admise dans le prêche du vendredi et dans les cinq prières quotidiennes, est la langue arabe, faute de quoi, les orémus décamperaient du domaine de la sonna, donc de l’islam. Cette contrainte n’est qu’un apologue d’amener les gens à apprendre la langue arabe et à l’intégrer dans leur pratique idiomatique petit à petit jusqu’à ce qu’elle envahisse la langue autochtone et la remplace. Des cas des langues alanguis, en voie de disparition ou déjà disparus à cause de l’influence forcée de la langue arabe ne sont pas rares ; on n’a qu’à regarder du côté des langues comme le perse, le turque le kurde, l’amazigh , etc., pour jauger l’ampleur des dégâts.
Divinisation du style arabe : Dès sa conversion à l’islam, l’individu est vivement conseillé de faire table rase de ses coutumes jugées païennes et épouser celles des Arabes / Quraishoises estimées sacrées. Ainsi, « salam âalaïkoum » doit prendre la place de « azul » et dans les salutations quotidiennes ; rompre le jeûne avec des dattes perpétue la tradition issue de l’Arabie à l’évènement de l’islam; s’habiller à l’orientale, marcher en basculant le cul renforce la foi; et j’en passe.
Par suite, une volonté herculéenne de bâtir une société unique en gommant toute diversité comportementale, langagière, religieuse, alimentaire et vestimentaire. L’entretien de l’amalgame « musulman = arabe » que charroient les théologiens islamiste est embrassé par les arabistes en coruscant dans ce jeu malhonnête par lequel ils s’approprient les victoires, les inventions et les découvertes des peuples musulmans non arabes qui vivent avec eux ou sous leur domination. Ne dit-on pas que l’Andalousie a été conquise par les Arabes, alors que ce sont les soldats du chef berbère Tarik bnu Ziad qui l’a soumise et islamisée ? Ne considère-t-on pas Saladine comme un héros arabe ayant remporté plusieurs victoires sur les Croisés, alors qu’il est en réalité un Kurde ? Ne vante-t-on pas le génie arabe dans l’invention de l’astrolabe, alors que cet instrument a été en fait le fruit du travail du mathématicien perse Fazari ? Même l’ascension Rachida Dati à la tête de la justice française l’élection Boutaleb à la tête de la mairie de Rotterdam (Hollande) a été présentée comme un honneur rendu aux Arabes, alors que la dame est amazighe algéro-marocaine et que le monsieur est rifain !
Pour terminer, cette tromperie universelle qui consiste à arabiser le monde sous couvert d’un islam hypnotisant car soutenu pour l’occasion par une sunna truffée de mensonges et par une histoire islamique détournée au profit de l’arabisme, n’est que la face ombrageuse du sionisme et l’apartheid que l’humanité doit condamner.
Auteur: Rinas Bouhamdi
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