Communiqué du MAK - La Kabylie : une colonie de peuplement
10/10/2013 - 19:20
Le 06 octobre dernier, 4 Jeunes de Larvaâ Nath Irathen ont été agressés par ces nouveaux colons, à côté de la RN15, à proximité du barrage de Taksebt. L’une de ces victimes a malheureusement succombé à ses blessures et cela a logiquement provoqué une colère légitime des citoyens qui ont manifesté.
" Le MAK s’incline devant la mémoire de la victime qui vient de succomber à ses blessures. Il exprime sa solidarité avec sa famille et la population de Larvaâ Nath Irathen et appelle à la vigilance pour déjouer les desseins diaboliques du clan d’Oudjda qui cherche à provoquer le peuple kabyle tout en essayant de lui en faire porter la responsabilité."
TIMANIT I TMURT N IQVAYLIYEN
MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE
La Kabylie : une colonie de peuplement
Depuis que la Kabylie s’est affranchie du colonialisme français, l’Etat Algérien, au lendemain du sursaut identitaire qui a marqué les années 1980 avec le printemps amazigh, a entrepris de pratiquer en terre kabyle, des déplacements conséquents de population arabophones au cœur même des localités kabyles : C’est ce que l’on appelle concrètement une colonisation de peuplement. Ainsi, des nombres importants de citoyens arabophones, notamment après les séismes d’El Asnam par exemple sont déplacés, non pas dans les environs de leur régions mais en Kabylie où ils sont installés par l’Etat dans des bidonvilles de fortunes car l’Etat ne se soucie pas pour autant de leur bien être mais ne songe qu’à les utiliser comme « diluants linguistiques et identitaires ». Certains de ces bidonvilles ont été rebâtis en « dur » dans l’anarchie la plus absolue, tandis que les plus chanceux bénéficient de logements sociaux en lieux et place des habitants natifs de Kabylie. Les autres logements sociaux sont essentiellement destinés aux fonctionnaires de l’Etat, notamment dans la police, l’armée et la gendarmerie ; ces derniers étant particulièrement nombreux au vu du nombre invraisemblable de casernes en Kabylie. Cette politique de repeuplement est effectuée dans le but de minorer, à terme, les Kabyles sur leur propre territoire. Ces populations déportées en Kabylie, dans un but bien précis de colonisation linguistiques, se comportent en hors la loi avec la bienveillante complaisance d’Alger.
Rappelons que les Mozabites vivent cet état de fait depuis plusieurs décennies et vivent régulièrement de véritables batailles rangées entre Mozabites (Amazighs) et Chaambas (arabophones) qui bénéficient de la protection, et parfois même du renfort des services de "sécurité". Il s’agit bien d’une politique d’Etat de repeuplement arabe qui vise spécifiquement les régions amazighes, en particulier celles qui résistent à la dépersonnalisation et opposent une fin de non recevoir au reniement et à la substitution identitaire.
Ainsi, en Kabylie, les déplacés arabophones qui bénéficient de la complaisance flagrante des services dit de sécurité, agissent dans l’impunité la plus absolue et imposent leur dictat par des actes de délinquances qui frisent l’immoralité la plus absolue, mêmes les victimes des accidents de la circulation ne sont pas épargnées et sont dépouillés des objets de valeurs et des effets personnels sur les lieux même de leurs accidents. Des jeunes désœuvrées de ces bidonvilles se livrent à des agressions sur la jeunesse kabyle, en semant l’insécurité partout où ils sont présents, et ce au vu et au su des services de « sécurité » qui brillent par leur inaction et leur indifférence, quand ce n’est pas par leur francs encouragements.
Le 06 octobre dernier, 4 Jeunes de Larvaâ Nath Irathen ont été agressés par ces nouveaux colons, à côté de la RN15, à proximité du barrage de Taksebt. L’une de ces victimes a malheureusement succombé à ses blessures et cela a logiquement provoqué une colère légitime des citoyens qui ont manifesté.
Le MAK, outré que de telles manœuvres coloniales soient pratiquées aussi ouvertement par un Etat qui a démontré son racisme anti-kabyle sans que personne ne réagisse, condamne cette politique de terreur et de repeuplement volontaire. Le MAK considère que le régime raciste d’Alger porte l’entière responsabilité de ces dérives sécuritaires qu’il a lui-même fomenté et dénonce le laxisme complice des forces dites de sécurités qui répriment le peuple kabyle quand il manifeste pacifiquement et ferme les yeux quand une délinquance organisée vise le peuple kabyle jusqu’au fin fond de ses montagne. Ce laxisme criminel des services algériens vise de toute évidence à provoquer des conflits ethniques entre kabyles et arabes pour en faire porter la responsabilité au peuple kabyle, sauf que personne n’est dupe et que cette politique de repeuplement de la Kabylie est connue de tous les kabyles. Les mise en scène ne trompent plus personne en Kabylie. Tout le reste importe peu.
Le MAK s’incline devant la mémoire de la victime qui vient de succomber à ses blessures. Il exprime sa solidarité avec sa famille et la population de Larvaâ Nath Irathen et appelle à la vigilance pour déjouer les desseins diaboliques du clan d’Oudjda qui cherche à provoquer le peuple kabyle tout en essayant de lui en faire porter la responsabilité. La Kabylie n’est nullement concernée par la lutte des clans au sommet de l’état voyou d’Alger et ne saurait être le théâtre de cette guerre de succession. Tous les clans au pouvoir ne sont que les multiples faces d’un même état raciste et colonial qui opprime la Kabylie quotidiennement et depuis toujours.
Le sang Kabyle ne doit plus jamais être versé pour qu’un clan plutôt qu’un autre se hisse à la première place afin d’être notre prochain bourreau. Le combat Kabyle est foncièrement pacifique et civilisé et nous avons besoin de nos jeunes Kabyles vivants.
Le MAK invite le peuple Kabyle à s’armer de sagesse et d’intelligence pour répondre à la provocation sans pour autant perdre des vies humaines.
Le MAK considère que seul l’avènement d’un Etat kabyle est en mesure de garantir la sécurité des kabyles et prémunir le peuple kabyle contre le machiavélisme pervers du régime raciste d’Alger qui pratique ouvertement des stratégies coloniales, dont le repeuplement par déplacement de population, l’organisation du terrorisme, du banditisme et du radicalisme religieux.
Kabylie, le 10/10/2013
Bouaziz Ait Chebib, président
MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE
La Kabylie : une colonie de peuplement
Depuis que la Kabylie s’est affranchie du colonialisme français, l’Etat Algérien, au lendemain du sursaut identitaire qui a marqué les années 1980 avec le printemps amazigh, a entrepris de pratiquer en terre kabyle, des déplacements conséquents de population arabophones au cœur même des localités kabyles : C’est ce que l’on appelle concrètement une colonisation de peuplement. Ainsi, des nombres importants de citoyens arabophones, notamment après les séismes d’El Asnam par exemple sont déplacés, non pas dans les environs de leur régions mais en Kabylie où ils sont installés par l’Etat dans des bidonvilles de fortunes car l’Etat ne se soucie pas pour autant de leur bien être mais ne songe qu’à les utiliser comme « diluants linguistiques et identitaires ». Certains de ces bidonvilles ont été rebâtis en « dur » dans l’anarchie la plus absolue, tandis que les plus chanceux bénéficient de logements sociaux en lieux et place des habitants natifs de Kabylie. Les autres logements sociaux sont essentiellement destinés aux fonctionnaires de l’Etat, notamment dans la police, l’armée et la gendarmerie ; ces derniers étant particulièrement nombreux au vu du nombre invraisemblable de casernes en Kabylie. Cette politique de repeuplement est effectuée dans le but de minorer, à terme, les Kabyles sur leur propre territoire. Ces populations déportées en Kabylie, dans un but bien précis de colonisation linguistiques, se comportent en hors la loi avec la bienveillante complaisance d’Alger.
Rappelons que les Mozabites vivent cet état de fait depuis plusieurs décennies et vivent régulièrement de véritables batailles rangées entre Mozabites (Amazighs) et Chaambas (arabophones) qui bénéficient de la protection, et parfois même du renfort des services de "sécurité". Il s’agit bien d’une politique d’Etat de repeuplement arabe qui vise spécifiquement les régions amazighes, en particulier celles qui résistent à la dépersonnalisation et opposent une fin de non recevoir au reniement et à la substitution identitaire.
Ainsi, en Kabylie, les déplacés arabophones qui bénéficient de la complaisance flagrante des services dit de sécurité, agissent dans l’impunité la plus absolue et imposent leur dictat par des actes de délinquances qui frisent l’immoralité la plus absolue, mêmes les victimes des accidents de la circulation ne sont pas épargnées et sont dépouillés des objets de valeurs et des effets personnels sur les lieux même de leurs accidents. Des jeunes désœuvrées de ces bidonvilles se livrent à des agressions sur la jeunesse kabyle, en semant l’insécurité partout où ils sont présents, et ce au vu et au su des services de « sécurité » qui brillent par leur inaction et leur indifférence, quand ce n’est pas par leur francs encouragements.
Le 06 octobre dernier, 4 Jeunes de Larvaâ Nath Irathen ont été agressés par ces nouveaux colons, à côté de la RN15, à proximité du barrage de Taksebt. L’une de ces victimes a malheureusement succombé à ses blessures et cela a logiquement provoqué une colère légitime des citoyens qui ont manifesté.
Le MAK, outré que de telles manœuvres coloniales soient pratiquées aussi ouvertement par un Etat qui a démontré son racisme anti-kabyle sans que personne ne réagisse, condamne cette politique de terreur et de repeuplement volontaire. Le MAK considère que le régime raciste d’Alger porte l’entière responsabilité de ces dérives sécuritaires qu’il a lui-même fomenté et dénonce le laxisme complice des forces dites de sécurités qui répriment le peuple kabyle quand il manifeste pacifiquement et ferme les yeux quand une délinquance organisée vise le peuple kabyle jusqu’au fin fond de ses montagne. Ce laxisme criminel des services algériens vise de toute évidence à provoquer des conflits ethniques entre kabyles et arabes pour en faire porter la responsabilité au peuple kabyle, sauf que personne n’est dupe et que cette politique de repeuplement de la Kabylie est connue de tous les kabyles. Les mise en scène ne trompent plus personne en Kabylie. Tout le reste importe peu.
Le MAK s’incline devant la mémoire de la victime qui vient de succomber à ses blessures. Il exprime sa solidarité avec sa famille et la population de Larvaâ Nath Irathen et appelle à la vigilance pour déjouer les desseins diaboliques du clan d’Oudjda qui cherche à provoquer le peuple kabyle tout en essayant de lui en faire porter la responsabilité. La Kabylie n’est nullement concernée par la lutte des clans au sommet de l’état voyou d’Alger et ne saurait être le théâtre de cette guerre de succession. Tous les clans au pouvoir ne sont que les multiples faces d’un même état raciste et colonial qui opprime la Kabylie quotidiennement et depuis toujours.
Le sang Kabyle ne doit plus jamais être versé pour qu’un clan plutôt qu’un autre se hisse à la première place afin d’être notre prochain bourreau. Le combat Kabyle est foncièrement pacifique et civilisé et nous avons besoin de nos jeunes Kabyles vivants.
Le MAK invite le peuple Kabyle à s’armer de sagesse et d’intelligence pour répondre à la provocation sans pour autant perdre des vies humaines.
Le MAK considère que seul l’avènement d’un Etat kabyle est en mesure de garantir la sécurité des kabyles et prémunir le peuple kabyle contre le machiavélisme pervers du régime raciste d’Alger qui pratique ouvertement des stratégies coloniales, dont le repeuplement par déplacement de population, l’organisation du terrorisme, du banditisme et du radicalisme religieux.
Kabylie, le 10/10/2013
Bouaziz Ait Chebib, président
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