Révélations sur l’assassinat du jeune Mebrek Amirouche
« Les gendarmes ont refusé de lui porter secours ! »
Saïd F. pour Tamurt.info
« Le soir de l’assassinat du jeune Mebrek, on a entendu des cris stridents qui appelaient au secours provenant de l’endroit où le corps a été retrouvé. Nous avions très peur. Mes amis et moi, nous avons décidé alors d’alerter les services de la gendarmerie qui nous ont promis de faire un tour dans les parages, mais ils nous conseillés de ne pas roder dans cette région ».
07/02/2014 - 15:16 mis a jour le 07/02/2014 - 15:48 par
L’affaire de l’enlèvement et de l’assassinat du jeune Mebrek Amirouche n’a pas encore livré tous ses secrets. Un doute persistant entoure toujours cette affaire. Des témoignages accablants viennent d’être livrés à Tamurt-info. Ils indiqueraient que les services de sécurité, alertés par des villageois à Agueni Gueghrane, n’ont pas voulu porter assistance au jeune Mebrek Amirouche lors de sa séquestration.
Des jeunes qui ont requis l’anonymat affirment que le soir de l’assassinat du jeune Mebrek Amirouche, par ses ravisseurs, au lieu-dit Azuguer, à côté d’une rivière, à Agueni Ghueghrane, ils auraient entendu des cris de détresse à Agueni Ghueghrane.
« Le soir de l’assassinat du jeune Mebrek, on a entendu des cris stridents qui appelaient au secours provenant de l’endroit où le corps a été retrouvé. Nous avions très peur. Mes amis et moi, nous avons décidé alors d’alerter les services de la gendarmerie qui nous ont promis de faire un tour dans les parages, mais ils nous conseillés de ne pas roder dans cette région ».
« Le soir de l’assassinat du jeune Mebrek, on a entendu des cris stridents qui appelaient au secours provenant de l’endroit où le corps a été retrouvé. Nous avions très peur. Mes amis et moi, nous avons décidé alors d’alerter les services de la gendarmerie qui nous ont promis de faire un tour dans les parages, mais ils nous conseillés de ne pas roder dans cette région ».
« Au début, nous a cru que les gendarmes nous avaient conseillé de nous éloigner pour notre sécurité. Nous ne savions pas que les cris de détresse de la personne qui appelait au secours étaient ceux du jeune Amirouche. Ce n’est qu’après avoir lu dans la presse que le corps du jeune enlevé la semaine précédente à Ath Zmenzer, avait été retrouvé à Agueni Gueghrane que nous avons tout compris », nous raconté le témoin qui a refusé de divulguer son identité pour sa sécurité.
Le témoin, qui dit être avec d’autres amis à lui, ne s’arrête pas ses déclarations. Il affirme que le jour de l’enterrement de la victime, des gendarmes se sont rendus à Agueni Gueghrane pour intimider les témoins et les « conseiller » de ne parler à personne de qu’ils ont entendu.
« On a été menacé par la gendarmerie de ne jamais parler à quelqu’un de cette affaire. Maintenant on ne sait pas à quoi faire. On ne doit pas rester silencieux devant ce crime que les gendarmes ont cautionné. Nous avons choisi de nous confier sous couvert de l’anonymat à votre journal et si un jour une enquête crédible est déclenchée sur cette affaire et que notre sécurité est garantie, nous sommes prêts à témoigner devant la justice. On se souvient même des gendarmes qui nous ont menacés », tient à ajouter notre témoin qui ne cache pas son inquiétude et qui affirme avec certitude que les gendarmes sont complices dans l’assassinat du jeune Mebrek Amirouche.
« On a été menacé par la gendarmerie de ne jamais parler à quelqu’un de cette affaire. Maintenant on ne sait pas à quoi faire. On ne doit pas rester silencieux devant ce crime que les gendarmes ont cautionné. Nous avons choisi de nous confier sous couvert de l’anonymat à votre journal et si un jour une enquête crédible est déclenchée sur cette affaire et que notre sécurité est garantie, nous sommes prêts à témoigner devant la justice. On se souvient même des gendarmes qui nous ont menacés », tient à ajouter notre témoin qui ne cache pas son inquiétude et qui affirme avec certitude que les gendarmes sont complices dans l’assassinat du jeune Mebrek Amirouche.
Saïd F.
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