Négociation d'Alger: " feuille de route des négociations dans le processus d’Alger" ou "La feuille de l’impasse imprenable !!!" Par Ansari Habaye
28/07/2014 - 18:46
AZAWAD (SIWEL) — Pendant que le MNLA combat seul les islamistes et autres terroristes de tous bords, sous l’œil léthargique de la Minusma et de Serval, dont c'était «officiellement» la mission principale, le HCUA, lui, s'offusque de toute référence au mot laïcité. Et pour couronner le tout, dans ce jeu à allure de sables mouvants où les Touaregs risquent à chaque instant de se faire engloutir, l'Algérie prend le relai de la France et s’attelle minutieusement à jeter le trouble et la confusion sur la véritable problématique de l'Azawad. Ansari Habaye fait une première lecture de la « feuille de route algérienne » qu’il nomme à juste titre « La feuille de l’impasse imprenable» que nous publions ci-après avec la fameuse "Feuille de route des négociations dans le processus d’Alger" que vous trouverez en pièce-jointe à cet article.
La feuille de l’impasse imprenable !!!
Du temps, de l’énergie, des moyens et une armada de négociateurs pour poser une feuille e route menant déjà à une impasse imprenable, c’est le principal résultat de la phase initiale de dialogue menée au pas de charge par l’Algérie du 16 au 24 juillet 2014 à Alger avec la bénédiction de la MINUSMA et de l’UE.
Ces deux institutions sont elles en train de se dédire par rapport aux efforts et aux signatures apposées sur l’accorde de Ouagadougou signé le 18 juin 2013 ?. Les termes de la feuille signée à Alger conduisent à répondre sans ambages par l’affirmative.
Cette feuille est indéniablement une impasse imprenable pour tous les acteurs dont certains et non des moindres sont désignés par allusion ou par référence à des déclarations ou tout simplement en termes génériques, comme des posologies générales.
Cette feuille perd la route déjà au stade de son intitulé : feuille de route des négociations dans le processus d’Alger : pourquoi une telle pudibonderie ? Qu’est ce que le processus d’Alger ? Une manière définitive d’acter la médiation et la main mise de l’Algérie sur un dossier international?.
Quelle lecture d’un processus qui ne nomme pas les parties au processus ?.
Dans sa partie I, le texte évoque une solution durable et négociée du problème des Régions du Nord du Mali, appelées par l’une des parties ‘’Azawad’’… quel est le problème de ces régions ? Parler de problème, en lieu et place de conflit politique c’est véritablement cacher la dune avec son index !!! Ce problème est bien connu, c’est un conflit politique qui a provoqué des drames et continuera de les aggraver tant qu’il n’est abordé que sous l’angle de problème, tout venant des régions du Nord.
Si le Gouvernement est identifie dans le corps du texte, pourquoi poser la devinette qui consiste à identifier l’une des parties par les ‘’mouvements signataires de la Déclaration d’Alger du 9 juillet 2014’’, pourquoi un tel mystère, puisque ces mouvements sont connus, il aurait été très explicite de les nommer clairement.
C’est qui ou ce sont qui ‘’l’une des parties….’’ ? L’une des parties, puisqu’elle n’est pas nommée peut être tout ou rien.c’est Aqmi, Ansar Edine, MUJAO, les milices maliennes, CPA, MAA Bamako ? …
Que de contorsions sémantiques dont seuls des diplomates chevronnés ont le secret pour balader des bergers de chèvres, comme les appellent ‘’affectueusement’’, les maliens du sud leur frères de l’Azawad.
C’est la plus grande confusion entretenue par cette feuille et qui explique pourquoi elle est totalement dans l’impasse. Cela peut être AQMI, MUJAO, Mourabitounes, les milices pro gouvernementales de la CPA, du MAA Bamako… tous ces groupes appellent ce territoire Azawad.
Aussi, faute d’avoir été nommément identifié dans la feuille, les mouvements nationalistes de l’Azawad ont légalement le droit de ne pas se sentir concerner par cette feuille. C’est encore l’impasse.
Tout est fait dans cette feuille pour faire table rase des acquis des autres médiations, notamment, de la CEDEAO et surtout donner une nouvelle virginité à la MINUSMA qui a lourdement pesé dans la non reprise des pourparlers à l’issue de la période prévue dans l’accord de Ouaga, en voulant torpiller la dynamique lancée à Ouagadougou.
Ca sent déjà la politique que l’on attribue à l’autruche, alors même qu’elle est bassement humaine !!! Cela sent à mille lieux le hareng mal conditionné.
Pour le reste la feuille est encore plus confuse et va d’une chose à son contraire ‘’ aborder tous les sujets y compris les plus sensibles…’’ mais en même temps, elle contingente les discussions autour de ‘’sujets d’intérêts’’ pour le moins fermés tous portant sur des reformes de plusieurs secteurs… n’es ce pas encore faire du surplace et réduire véritablement le conflit en un problème de reformes multi sectorielles, ce que font les partenaires financiers du Mali depuis que ce pays existe.
Dans l’Azawad, les vents de sable vont volter les feuilles et enterrent les routes !!!
A bon entendeur salut
Du temps, de l’énergie, des moyens et une armada de négociateurs pour poser une feuille e route menant déjà à une impasse imprenable, c’est le principal résultat de la phase initiale de dialogue menée au pas de charge par l’Algérie du 16 au 24 juillet 2014 à Alger avec la bénédiction de la MINUSMA et de l’UE.
Ces deux institutions sont elles en train de se dédire par rapport aux efforts et aux signatures apposées sur l’accorde de Ouagadougou signé le 18 juin 2013 ?. Les termes de la feuille signée à Alger conduisent à répondre sans ambages par l’affirmative.
Cette feuille est indéniablement une impasse imprenable pour tous les acteurs dont certains et non des moindres sont désignés par allusion ou par référence à des déclarations ou tout simplement en termes génériques, comme des posologies générales.
Cette feuille perd la route déjà au stade de son intitulé : feuille de route des négociations dans le processus d’Alger : pourquoi une telle pudibonderie ? Qu’est ce que le processus d’Alger ? Une manière définitive d’acter la médiation et la main mise de l’Algérie sur un dossier international?.
Quelle lecture d’un processus qui ne nomme pas les parties au processus ?.
Dans sa partie I, le texte évoque une solution durable et négociée du problème des Régions du Nord du Mali, appelées par l’une des parties ‘’Azawad’’… quel est le problème de ces régions ? Parler de problème, en lieu et place de conflit politique c’est véritablement cacher la dune avec son index !!! Ce problème est bien connu, c’est un conflit politique qui a provoqué des drames et continuera de les aggraver tant qu’il n’est abordé que sous l’angle de problème, tout venant des régions du Nord.
Si le Gouvernement est identifie dans le corps du texte, pourquoi poser la devinette qui consiste à identifier l’une des parties par les ‘’mouvements signataires de la Déclaration d’Alger du 9 juillet 2014’’, pourquoi un tel mystère, puisque ces mouvements sont connus, il aurait été très explicite de les nommer clairement.
C’est qui ou ce sont qui ‘’l’une des parties….’’ ? L’une des parties, puisqu’elle n’est pas nommée peut être tout ou rien.c’est Aqmi, Ansar Edine, MUJAO, les milices maliennes, CPA, MAA Bamako ? …
Que de contorsions sémantiques dont seuls des diplomates chevronnés ont le secret pour balader des bergers de chèvres, comme les appellent ‘’affectueusement’’, les maliens du sud leur frères de l’Azawad.
C’est la plus grande confusion entretenue par cette feuille et qui explique pourquoi elle est totalement dans l’impasse. Cela peut être AQMI, MUJAO, Mourabitounes, les milices pro gouvernementales de la CPA, du MAA Bamako… tous ces groupes appellent ce territoire Azawad.
Aussi, faute d’avoir été nommément identifié dans la feuille, les mouvements nationalistes de l’Azawad ont légalement le droit de ne pas se sentir concerner par cette feuille. C’est encore l’impasse.
Tout est fait dans cette feuille pour faire table rase des acquis des autres médiations, notamment, de la CEDEAO et surtout donner une nouvelle virginité à la MINUSMA qui a lourdement pesé dans la non reprise des pourparlers à l’issue de la période prévue dans l’accord de Ouaga, en voulant torpiller la dynamique lancée à Ouagadougou.
Ca sent déjà la politique que l’on attribue à l’autruche, alors même qu’elle est bassement humaine !!! Cela sent à mille lieux le hareng mal conditionné.
Pour le reste la feuille est encore plus confuse et va d’une chose à son contraire ‘’ aborder tous les sujets y compris les plus sensibles…’’ mais en même temps, elle contingente les discussions autour de ‘’sujets d’intérêts’’ pour le moins fermés tous portant sur des reformes de plusieurs secteurs… n’es ce pas encore faire du surplace et réduire véritablement le conflit en un problème de reformes multi sectorielles, ce que font les partenaires financiers du Mali depuis que ce pays existe.
Dans l’Azawad, les vents de sable vont volter les feuilles et enterrent les routes !!!
A bon entendeur salut
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