une nation ou la disparition ?
Chaque événement qui passe et qui nous frappe de plein fouet, accablant encore et encore le corps déjà fortement amoindri de notre peuple et creusant de nouvelles cicatrices douloureuses et pérennes, met en évidence notre vrai statut de peuple opprimé et de peuple dont la dignité est bafouée à tout instant.
La montagne du Djurdjura
La montagne du Djurdjura
A chaque malheureuse expérience, nous nous rendons compte que nous sommes un peuple désarmé et démuni. Désarmés et démunis, incapables de venir au secours de nos propres frères en souffrance. La cause est de toute évidence, elle pointe le bout de son nez, il suffit juste d’être un minimum lucide pour s’en rendre compte : nous ne sommes pas un peuple souverain. Nous avons tout délégué à d’autres, et notre souveraineté et notre destin, nous ne décidons de rien. Pas du tout concernés par nos propres affaires !! C’est le comble du déshonneur !
Quand un peuple n’est plus souverain, ne maîtrise rien de ce qu’il le concerne, ne décide de rien, alors il se compromet, s’efface, se soumet et devient inférieur et insignifiant. Il est alors à la merci de tous les coups de ses ennemis et devient leur risée et le dindon de la farce. Les peuples inférieurs ne suscitent aucun respect, ils sont ignorés et leurs souffrances n’émeuvent personne. Ils encaissent les coups mais incapables d’en rendre. C’est le destin macabre de tous les peuples mis sous tutelle et minorés.
Les intempéries qui viennent de frapper notre peuple et la désolation à laquelle étaient livrés nos frères, nos sœurs et nos enfants sous le regard jouissif de nos tuteurs, nous rappellent encore à quel point nous sommes tombés très bas. Une image nous est projetée, effarante et honteuse, celle d’un sous-peuple pataugeant dans sa galère et dont personne ne se rend compte ni de son existence et ni de ses souffrances. Cette image nous a secoué et attristé mais nous a ramené à la dure réalité. La nôtre. Il suffit de voir le désastre, du moins pour celui qui voudrait bien ouvrir les yeux.
Nos ennemis ont l’habitude de tout décider à notre place et à notre insu, nos galères sont de formidables jouissances pour eux, alors ils les font perdurer pour mieux les savourer, ça leur procurent de jolis frissons. Ce n’est pas de gaité de cœur qu’on prenne conscience de sa situation lamentable, mais à un moment, aussi crucial et si révélateur de notre désarroi qu’on ne peut l’ignorer, il faut finir par ouvrir les yeux et affronter la réalité. Il est vital de se poser les vraies questions et d’y apporter les vraies réponses sans tabous et sans détours. L’hypocrisie qui nous confortait dans notre passivité coupable et ridicule doit cesser à jamais.
Oui, nous sommes un peuple sous tutelle et pas du tout libre. Oui, nous sommes encore un peuple faible et l’un des rares au monde à être encore soumis et asservi. Ouvrir les yeux et se rendre compte de sa tragédie est déjà un pas vers le sursaut. Vers la liberté.
Oui, nous avons offert l’écriture de notre destin à ceux qui nous méprisent et qui nous humilient, nous leur avons confié l’avenir de nos enfants. Nous leur avons confié nos vies. Nous avons mis le destin des enfants kabyles entre les mains des pires ennemis des Kabyles. Oui, nous avons baissé les bras. Oui, nous les avons érigés en maîtres suprêmes, les seuls à avoir le droit de vie et de mort sur nous. Nous nous sommes délaissés de tout pouvoir, de toute maîtrise de soi et de toute maîtrise de notre propre destin et nous continuons à nous étonner et à pleurnicher qu’on ne reçoive que crachats et que mépris de leur part. Quelle naïveté !
Notre tragédie est d’autant plus grande et plus insupportable que nous sommes dominés par l’un des peuples les plus arriérés du monde, un peuple qui a mis la marche arrière et qui fonce à toute allure vers l’obscurantisme et le moyen-âge. Dociles que nous sommes, ils nous emportent avec eux dans leur folle course vers la sauvagerie et le sous-développement. Sommes-nous à ce point des moins que rien pour qu’une telle populace ait la tutelle sur nos âmes et sur nos esprits ? Sommes-nous à ce point des lâches pour tant subir ? Ces énergumènes nous ont tout fait, ils n’ont jamais lésiné sur les moyens pour nous humilier, nous ridiculiser et nous tuer, il n’y aura que du nauséabond qui pourrait surgir de leur part à notre égard. Notre humiliation est leur sport favori et leur jouissance suprême, ils ne rêvent que de notre extermination et de notre anéantissement. Il faut changer tout ça, la peur doit changer de camp, nous devons susciter la crainte et le respect.
Notre histoire est jonchée de sacrifices mais sans jamais en tirer profit pour nous-mêmes. Nous avions toujours dilué nos intérêts dans des futilités qui ne nous concernent en rien. Nous nous sommes battus pour les causes des autres. Il est temps de s’éclairer de nos nombreuses erreurs et errements du passé, il est temps pour le Kabyle de se sacrifier uniquement et prioritairement pour les intérêts du peuple kabyle. Il est temps de réinventer le patriotisme kabyle et l’aspiration à une nation kabyle. Ce patriotisme, il faut l’enraciner au fin fond de l’âme de tout Kabyle. La nation se rêve et se réalise avec les patriotes et avec l’amour et la considération de soi. Cassons à jamais les tabous, la nation kabyle n’est pas une chimère, elle est réalisable et elle doit être réalisée.
Nous devons d’abord calmer cette ardeur ridicule et prétentieuse à se substituer aux autres Algériens dans la quête de la liberté et de la démocratie. Nos valeurs, nos aspirations et nos intérêts ne sont pas identiques. On ne peut s’acharner à apprendre à marcher à celui qui adore ramper. Qui sommes-nous pour s’ériger en donneurs de leçons alors que notre propre existence n’est pas assurée ? Il faut raison garder revenir aux principes de base : se battre pour soi avant de se battre pour les autres. Se battre d’abord et uniquement pour l’édifice de notre propre nation : la nation kabyle. Notre objectif principal doit être notre liberté et notre souveraineté, il faut arracher la Kabylie de la domination arabo-musulmane, il faut l’arracher des mains de ses ennemis.
La souveraineté d’abord, la Kabylie doit être dirigée par les Kabyles, le destin des Kabyles doit être entre les mains des Kabyles, c’est l’évidence même. Nous voulons une Kabylie démocratique et laïque, certes, mais aussi libre et indépendante. Nous ne devons reconnaître une seule autorité, la nôtre, celle du peuple kabyle. Cette cause noble qui est notre souveraineté devient nécessaire et d’autant plus urgente que le futur proche de l’Algérie est l’Afghanistan d’aujourd’hui. Lier le sort des Kabyles à celui des autres Algériens est un crime abject et l’histoire ne nous le pardonnera jamais. Les enfants kabyles doivent être protégés des destinées que leur promet cette culture dominante et nauséabonde. Nous ne voulons pas que nos fils deviennent de futurs kamikazes, ou que nos filles soient voilées des pieds jusqu’aux oreilles et cachées du soleil, livrées à la lapidation et à la persécution ou qu’elles deviennent juste des objets de jouissance et de défoulement pour le grand plaisir des bédouins males. Non, nous ne voulons pas pour le peuple kabyle de ce futur, nous ne voulons pas de ces pratiques et us d’un autre âge qui n’ont rien de similaire avec les nôtres. Mais nous n’aurons aucune prétention à en dissuader les autres peuples qui en feront leur mode de vie et de société. Chacun a ses principes et ses valeurs. Nous avons les nôtres, ils ont les leurs. Le combat des Kabyles doit être pour les Kabyles d’abord.
Une fois n’est pas coutume, après tant de déchirements fratricides, nous avons un mouvement kabyle dont les objectifs et les orientations sont claires et précis. Il a fait de l’émergence d’une vraie conscience kabyle une priorité. Son combat est pour les Kabyles d’abord, son combat est notre souveraineté et notre liberté. Pour une fois le bilan a été fait, des frères et sœurs lucides et sincères, ont tiré des leçons des errements du passé, ils ont décidé d’éviter les écueils habituels et les égarements idéologiques. Ils s’acharnent à donner de la voix au peuple kabyle et œuvrent à l’édification de notre nation. Pour ces frères et sœurs, les intérêts des Kabyles passent avant toute autre considération et ne veulent plus passer nos revendications au second plan diluées, comme c’était le cas souvent dans le passé, dans des conglomérats imprécis et tous azimuts. Seule la souveraineté sauve les peuples, seule notre propre nation garantira notre existence et sauvegardera notre identité, nul peuple n’a besoin de tutelle d’un autre peuple. Le peuple kabyle est majeur pour être libre et souverain.
Chaque événement qui passe et qui nous frappe de plein fouet, accablant encore et encore le corps déjà fortement amoindri de notre peuple et creusant de nouvelles cicatrices douloureuses et pérennes, met en évidence notre vrai statut de peuple opprimé et de peuple dont la dignité est bafouée à tout instant.
La montagne du Djurdjura
La montagne du Djurdjura
A chaque malheureuse expérience, nous nous rendons compte que nous sommes un peuple désarmé et démuni. Désarmés et démunis, incapables de venir au secours de nos propres frères en souffrance. La cause est de toute évidence, elle pointe le bout de son nez, il suffit juste d’être un minimum lucide pour s’en rendre compte : nous ne sommes pas un peuple souverain. Nous avons tout délégué à d’autres, et notre souveraineté et notre destin, nous ne décidons de rien. Pas du tout concernés par nos propres affaires !! C’est le comble du déshonneur !
Quand un peuple n’est plus souverain, ne maîtrise rien de ce qu’il le concerne, ne décide de rien, alors il se compromet, s’efface, se soumet et devient inférieur et insignifiant. Il est alors à la merci de tous les coups de ses ennemis et devient leur risée et le dindon de la farce. Les peuples inférieurs ne suscitent aucun respect, ils sont ignorés et leurs souffrances n’émeuvent personne. Ils encaissent les coups mais incapables d’en rendre. C’est le destin macabre de tous les peuples mis sous tutelle et minorés.
Les intempéries qui viennent de frapper notre peuple et la désolation à laquelle étaient livrés nos frères, nos sœurs et nos enfants sous le regard jouissif de nos tuteurs, nous rappellent encore à quel point nous sommes tombés très bas. Une image nous est projetée, effarante et honteuse, celle d’un sous-peuple pataugeant dans sa galère et dont personne ne se rend compte ni de son existence et ni de ses souffrances. Cette image nous a secoué et attristé mais nous a ramené à la dure réalité. La nôtre. Il suffit de voir le désastre, du moins pour celui qui voudrait bien ouvrir les yeux.
Nos ennemis ont l’habitude de tout décider à notre place et à notre insu, nos galères sont de formidables jouissances pour eux, alors ils les font perdurer pour mieux les savourer, ça leur procurent de jolis frissons. Ce n’est pas de gaité de cœur qu’on prenne conscience de sa situation lamentable, mais à un moment, aussi crucial et si révélateur de notre désarroi qu’on ne peut l’ignorer, il faut finir par ouvrir les yeux et affronter la réalité. Il est vital de se poser les vraies questions et d’y apporter les vraies réponses sans tabous et sans détours. L’hypocrisie qui nous confortait dans notre passivité coupable et ridicule doit cesser à jamais.
Oui, nous sommes un peuple sous tutelle et pas du tout libre. Oui, nous sommes encore un peuple faible et l’un des rares au monde à être encore soumis et asservi. Ouvrir les yeux et se rendre compte de sa tragédie est déjà un pas vers le sursaut. Vers la liberté.
Oui, nous avons offert l’écriture de notre destin à ceux qui nous méprisent et qui nous humilient, nous leur avons confié l’avenir de nos enfants. Nous leur avons confié nos vies. Nous avons mis le destin des enfants kabyles entre les mains des pires ennemis des Kabyles. Oui, nous avons baissé les bras. Oui, nous les avons érigés en maîtres suprêmes, les seuls à avoir le droit de vie et de mort sur nous. Nous nous sommes délaissés de tout pouvoir, de toute maîtrise de soi et de toute maîtrise de notre propre destin et nous continuons à nous étonner et à pleurnicher qu’on ne reçoive que crachats et que mépris de leur part. Quelle naïveté !
Notre tragédie est d’autant plus grande et plus insupportable que nous sommes dominés par l’un des peuples les plus arriérés du monde, un peuple qui a mis la marche arrière et qui fonce à toute allure vers l’obscurantisme et le moyen-âge. Dociles que nous sommes, ils nous emportent avec eux dans leur folle course vers la sauvagerie et le sous-développement. Sommes-nous à ce point des moins que rien pour qu’une telle populace ait la tutelle sur nos âmes et sur nos esprits ? Sommes-nous à ce point des lâches pour tant subir ? Ces énergumènes nous ont tout fait, ils n’ont jamais lésiné sur les moyens pour nous humilier, nous ridiculiser et nous tuer, il n’y aura que du nauséabond qui pourrait surgir de leur part à notre égard. Notre humiliation est leur sport favori et leur jouissance suprême, ils ne rêvent que de notre extermination et de notre anéantissement. Il faut changer tout ça, la peur doit changer de camp, nous devons susciter la crainte et le respect.
Notre histoire est jonchée de sacrifices mais sans jamais en tirer profit pour nous-mêmes. Nous avions toujours dilué nos intérêts dans des futilités qui ne nous concernent en rien. Nous nous sommes battus pour les causes des autres. Il est temps de s’éclairer de nos nombreuses erreurs et errements du passé, il est temps pour le Kabyle de se sacrifier uniquement et prioritairement pour les intérêts du peuple kabyle. Il est temps de réinventer le patriotisme kabyle et l’aspiration à une nation kabyle. Ce patriotisme, il faut l’enraciner au fin fond de l’âme de tout Kabyle. La nation se rêve et se réalise avec les patriotes et avec l’amour et la considération de soi. Cassons à jamais les tabous, la nation kabyle n’est pas une chimère, elle est réalisable et elle doit être réalisée.
Nous devons d’abord calmer cette ardeur ridicule et prétentieuse à se substituer aux autres Algériens dans la quête de la liberté et de la démocratie. Nos valeurs, nos aspirations et nos intérêts ne sont pas identiques. On ne peut s’acharner à apprendre à marcher à celui qui adore ramper. Qui sommes-nous pour s’ériger en donneurs de leçons alors que notre propre existence n’est pas assurée ? Il faut raison garder revenir aux principes de base : se battre pour soi avant de se battre pour les autres. Se battre d’abord et uniquement pour l’édifice de notre propre nation : la nation kabyle. Notre objectif principal doit être notre liberté et notre souveraineté, il faut arracher la Kabylie de la domination arabo-musulmane, il faut l’arracher des mains de ses ennemis.
La souveraineté d’abord, la Kabylie doit être dirigée par les Kabyles, le destin des Kabyles doit être entre les mains des Kabyles, c’est l’évidence même. Nous voulons une Kabylie démocratique et laïque, certes, mais aussi libre et indépendante. Nous ne devons reconnaître une seule autorité, la nôtre, celle du peuple kabyle. Cette cause noble qui est notre souveraineté devient nécessaire et d’autant plus urgente que le futur proche de l’Algérie est l’Afghanistan d’aujourd’hui. Lier le sort des Kabyles à celui des autres Algériens est un crime abject et l’histoire ne nous le pardonnera jamais. Les enfants kabyles doivent être protégés des destinées que leur promet cette culture dominante et nauséabonde. Nous ne voulons pas que nos fils deviennent de futurs kamikazes, ou que nos filles soient voilées des pieds jusqu’aux oreilles et cachées du soleil, livrées à la lapidation et à la persécution ou qu’elles deviennent juste des objets de jouissance et de défoulement pour le grand plaisir des bédouins males. Non, nous ne voulons pas pour le peuple kabyle de ce futur, nous ne voulons pas de ces pratiques et us d’un autre âge qui n’ont rien de similaire avec les nôtres. Mais nous n’aurons aucune prétention à en dissuader les autres peuples qui en feront leur mode de vie et de société. Chacun a ses principes et ses valeurs. Nous avons les nôtres, ils ont les leurs. Le combat des Kabyles doit être pour les Kabyles d’abord.
Une fois n’est pas coutume, après tant de déchirements fratricides, nous avons un mouvement kabyle dont les objectifs et les orientations sont claires et précis. Il a fait de l’émergence d’une vraie conscience kabyle une priorité. Son combat est pour les Kabyles d’abord, son combat est notre souveraineté et notre liberté. Pour une fois le bilan a été fait, des frères et sœurs lucides et sincères, ont tiré des leçons des errements du passé, ils ont décidé d’éviter les écueils habituels et les égarements idéologiques. Ils s’acharnent à donner de la voix au peuple kabyle et œuvrent à l’édification de notre nation. Pour ces frères et sœurs, les intérêts des Kabyles passent avant toute autre considération et ne veulent plus passer nos revendications au second plan diluées, comme c’était le cas souvent dans le passé, dans des conglomérats imprécis et tous azimuts. Seule la souveraineté sauve les peuples, seule notre propre nation garantira notre existence et sauvegardera notre identité, nul peuple n’a besoin de tutelle d’un autre peuple. Le peuple kabyle est majeur pour être libre et souverain.
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