Tizi Wezzu
La police tolère la vente de drogue à Larvaa Nath Irathen
Saïd F. pour Tamurt.info
LARVAA NATH IRATHEN (Tamurt.info) - La vente de drogue et de psychotropes se banalise dans la ville de Larvaa Nath Irathen, une localité distante de 20 km vers le sud-est de Tizi Wezzu.
16/09/2014 - 13:17 mis a jour le 16/09/2014 - 13:16 par
La vente de drogue et de psychotropes se banalise dans la ville de Larvaa Nath Irathen, une localité distante de 20 km vers le sud-est de Tizi Wezzu.
Les dealers agissent et écoulent leurs marchandises sans aucun soucis et ne sont jamais inquiétés par les services de sécurité. Ni les gendarmes ni la police ne daignent bouger le petit doigt et mettre un terme à ce commerce qui prolifère dans cette ville qui a enfanté tant d’intellectuels et d’artistes.
Les jeunes et même les moins jeunes tombent de plus en plus dans les engrenages de la drogue et d’autres fléaux sociaux dévastateurs. Le comble, selon certains habitants de cette ville qui ont dénoncé ce laxisme gravissime, certains services de sécurité rôdent matin et soir avec des dealers. "Les premiers consommateurs de drogue sont les policiers, les gendarmes et les militaires. Le problème est justement là", nous a déclaré un jeune de de cette région.
« Les services de sécurité, notamment la police, sont soupçonnés de complicité dans les réseaux de vente de drogue. Sinon comment expliquer qu’aucun dealer n’a été arrêté alors que les lieux de vente de drogue et les revendeurs sont connus par tout le monde à Larvaa Nath Irathen ? », de demande un commerçant de la ville de Fort National.
« Les services de sécurité, notamment la police, sont soupçonnés de complicité dans les réseaux de vente de drogue. Sinon comment expliquer qu’aucun dealer n’a été arrêté alors que les lieux de vente de drogue et les revendeurs sont connus par tout le monde à Larvaa Nath Irathen ? », de demande un commerçant de la ville de Fort National.
La délinquance prend des proportions alarmantes dans cette localité montagneuse naguère havre de paix. Les autorités locales, notamment les élus, ne peuvent pas réagir. L’administration algérienne est centralisée. Un commissaire de police a plus de pouvoir qu’un maire élu par la population. Un système colonial hérité des autorités Françaises. « On ne peut pas rester les bras croisés et voir nos enfants perdre leur avenir dans la drogue.Les utoritées doivent réagir pour remettre de l’ordre dans la ville sans cela nous nous en occuperons nous-même", nous déclaré un habitant de cette ville.
Saïd F.
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