LE MAK A SÉDUIT LES HABITANTS D’AT-MESVAH (AT-DWALA) AVEC SON DISCOURS
07/06/2015 - 12:54
AT MESVAH ( SIWEL ) - Le Président du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), Bouaziz Aït-Chebib) a grandement séduit, hier dans l’après-midi, les habitants du grand village historique d’Ath-Mesbah, commune d’Ath-Douala avec son discours sur la solution dont dispose le peuple kabyle pour s’émanciper à jamais de ses oppresseurs. Dans un kabyle parfait, le premier responsable du MAK a clamé haut et fort que cette solution offerte aux Kabyles ne réside que « dans leur union ».
Bouaziz Aït-Chebib, qui a mis fortement l’accent sur le mot « union », l’expliquera effectivement dans son véritable sens, c’est-à-dire dans son concept propre à l’ordre sociologique et historique de la Kabylie. C’est pourquoi d’ailleurs, l’orateur fera un « grand saut » dans l’histoire de la Kabylie sous ce vecteur de « l’union » qui signifie dès lors « l’honneur, la vaillance, la générosité, l’obligation morale, le souci du « qu’en dira-t-on », la protection, la fidélité, la loyauté, etc. » Après avoir cité un exemple mettant en valeur l’obligation morale, la générosité et le souci du « qu’en dira-t-on », principes, plusieurs fois millénaires, et faisant des Kabyles des altiers, l’orateur dira que « le pouvoir arabo-islamiste d’Alger, héritier de la politique de la France coloniale dès 1962, a toujours tenté la division des Kabyles, et, par conséquent, il faut coûte que coûte éviter ses pièges ».
« Ce pouvoir, poursuit le N° un du MAK, a toujours essayé de nous salir (famille militante et patriotique du MAK : ndlr) ; mais notre mérite est prouvé par le travail que nous menons sur le terrain ». « D’ailleurs, ajoute encore Bouaziz Aït-Chebib sur ce même volet, il y a danger quand c’est quelqu’un de sale (mauvaise moralité) qui vous lance des dithyrambes ».
A partir de là, le Président du MAK entamera un second virage où il mettra au pilori les détracteurs du MAK en mettant en avant les réelles motivations et objectifs du MAK ainsi que la mise en pratique de sa politique. C’est dans ce sens qu’il expliquera à l’assistance, très nombreuse et fortement attentionnée, la réalité de la Kabylie laquelle n’a cessé d’être libre et indépendante que depuis 1857, année de la défaite militaire de Lalla Fadhma N’Soumeur face aux forces soldatesques françaises. Bouaziz Aït-Chebib démontrera dès lors, et ce en mettant en avant des arguments scientifiques justifiant les caractères faisant depuis l’antiquité l’existence en tant que peuple et en tant que nation du groupement humain identifié comme « kabyle » ; ce groupement même dont nous nous réclamons aujourd’hui comme les descendants directs.
Dans ce chapitre également, le premier responsable du MAK prouvera scientifiquement les formes existentielles d’une civilisation ; une civilisation dont même de grands scientifiques, penseurs et guides moraux occidentaux auront puisé, surtout à partir 19ème siècle, des principes politiques et moraux qu’ils soumettront à leurs contemporains pour application. Karl Marx, qui était l’un de ces occidentaux à avoir trouvé chez le peuple kabyle de bonnes vertus, laissera un dixit que voici : « J’ai trouvé chez le peuple kabyle le socialisme de mes rêves ». Bouaziz Aït-Chebib réaffirmera à Ath-Mesbah que la laïcité a pris racine et forme au sein de la nation kabyle, et ce depuis des millénaires, « contrairement à l’idée préconçue selon laquelle les Kabyles l’ont empruntée auprès des Occidentaux, particulièrement les Français ».
Le N° un du MAK parlera également de la peine de mort, sujet encore en débat de nos jours chez les Occidentaux, alors cette terrible sanction n’a jamais été de rigueur en Kabylie puisque le châtiment le plus sévère que puisse subir le citoyen kabyle, auteur d’une incartade, était son exclusion de la société.
Une fois prouvée l’existence réelle de la nation kabyle, l’orateur entamera une plaidoirie contre l’Etat algérien qui cherche à la nier et à la mortifier. La négation et la programmation du « génocide » du peuple kabyle par son l’Etat algérien, Bouaziz Aït-Chebib les déterminera par la mise en avant de beaucoup de réalités, entre autres la politique d’arabisation, l’islamisation, la présence excessive militaire en Kabylie au nom de la lutte contre le terrorisme, les kidnappings, l’implantation de casernements militaires et des établissements pénitenciers sur des terres agricoles, la destruction par le feu des forêts et vergers, la propagande selon laquelle la terre kabyle est indigente. Concernant le segment terroriste, Bouaziz Aït-Chebib l’imputera directement à l’Etat algérien. « Il est quand même paradoxal que la Kabylie qui a toujours tourné le dos à l’islamisme soit aujourd’hui le bastion des « terroristes », articulera le Président du MAK avant de citer l’exemple du Français, Hervé Gourdel, enlevé puis assassiné en Kabylie. « La voix officielle algérienne a clamé haut et fort qu’ Hervé Gourdel a été enlevé puis assassiné par le DAECH et quelque temps plus tard, Abdelmalek le gougah (gougah est un mot kabyle qui signifie littéralement en français balourd, idiot, imbécile, un simple d’esprit, un attardé mental, etc) a déclaré qu’il n’existait pas de DAECH dans notre pays », a souligné Bouaziz Aït-Chebib avec un grand rire avant de souligner ensuite : « N’est-ce pas une preuve que ce sont eux (les gens du pouvoir) qui ont assassiné Hervé Gourdel ? »
« Ce pouvoir, poursuit le N° un du MAK, a toujours essayé de nous salir (famille militante et patriotique du MAK : ndlr) ; mais notre mérite est prouvé par le travail que nous menons sur le terrain ». « D’ailleurs, ajoute encore Bouaziz Aït-Chebib sur ce même volet, il y a danger quand c’est quelqu’un de sale (mauvaise moralité) qui vous lance des dithyrambes ».
A partir de là, le Président du MAK entamera un second virage où il mettra au pilori les détracteurs du MAK en mettant en avant les réelles motivations et objectifs du MAK ainsi que la mise en pratique de sa politique. C’est dans ce sens qu’il expliquera à l’assistance, très nombreuse et fortement attentionnée, la réalité de la Kabylie laquelle n’a cessé d’être libre et indépendante que depuis 1857, année de la défaite militaire de Lalla Fadhma N’Soumeur face aux forces soldatesques françaises. Bouaziz Aït-Chebib démontrera dès lors, et ce en mettant en avant des arguments scientifiques justifiant les caractères faisant depuis l’antiquité l’existence en tant que peuple et en tant que nation du groupement humain identifié comme « kabyle » ; ce groupement même dont nous nous réclamons aujourd’hui comme les descendants directs.
Dans ce chapitre également, le premier responsable du MAK prouvera scientifiquement les formes existentielles d’une civilisation ; une civilisation dont même de grands scientifiques, penseurs et guides moraux occidentaux auront puisé, surtout à partir 19ème siècle, des principes politiques et moraux qu’ils soumettront à leurs contemporains pour application. Karl Marx, qui était l’un de ces occidentaux à avoir trouvé chez le peuple kabyle de bonnes vertus, laissera un dixit que voici : « J’ai trouvé chez le peuple kabyle le socialisme de mes rêves ». Bouaziz Aït-Chebib réaffirmera à Ath-Mesbah que la laïcité a pris racine et forme au sein de la nation kabyle, et ce depuis des millénaires, « contrairement à l’idée préconçue selon laquelle les Kabyles l’ont empruntée auprès des Occidentaux, particulièrement les Français ».
Le N° un du MAK parlera également de la peine de mort, sujet encore en débat de nos jours chez les Occidentaux, alors cette terrible sanction n’a jamais été de rigueur en Kabylie puisque le châtiment le plus sévère que puisse subir le citoyen kabyle, auteur d’une incartade, était son exclusion de la société.
Une fois prouvée l’existence réelle de la nation kabyle, l’orateur entamera une plaidoirie contre l’Etat algérien qui cherche à la nier et à la mortifier. La négation et la programmation du « génocide » du peuple kabyle par son l’Etat algérien, Bouaziz Aït-Chebib les déterminera par la mise en avant de beaucoup de réalités, entre autres la politique d’arabisation, l’islamisation, la présence excessive militaire en Kabylie au nom de la lutte contre le terrorisme, les kidnappings, l’implantation de casernements militaires et des établissements pénitenciers sur des terres agricoles, la destruction par le feu des forêts et vergers, la propagande selon laquelle la terre kabyle est indigente. Concernant le segment terroriste, Bouaziz Aït-Chebib l’imputera directement à l’Etat algérien. « Il est quand même paradoxal que la Kabylie qui a toujours tourné le dos à l’islamisme soit aujourd’hui le bastion des « terroristes », articulera le Président du MAK avant de citer l’exemple du Français, Hervé Gourdel, enlevé puis assassiné en Kabylie. « La voix officielle algérienne a clamé haut et fort qu’ Hervé Gourdel a été enlevé puis assassiné par le DAECH et quelque temps plus tard, Abdelmalek le gougah (gougah est un mot kabyle qui signifie littéralement en français balourd, idiot, imbécile, un simple d’esprit, un attardé mental, etc) a déclaré qu’il n’existait pas de DAECH dans notre pays », a souligné Bouaziz Aït-Chebib avec un grand rire avant de souligner ensuite : « N’est-ce pas une preuve que ce sont eux (les gens du pouvoir) qui ont assassiné Hervé Gourdel ? »
L’orateur expliquera ensuite les raisons de la destruction des forêts, les kidnappings, le choix de terres agricoles pour accueillir les bâtiments, l’arabisation et l’islamisation de l’école et tant d’autres créneaux faisant le malheur de la Kabylie. L’assistance apprendra de l’orateur que c’est pour mettre fin à tous ces fléaux qu’il est impératif pour la nation kabyle de jouir de son propre Etat. Bouaziz Aït-Chebib, qui a répété à plusieurs reprises que rien ni personne ne fera reculer et fera peur aux militants du MAK car le combat est juste, a réitéré la nécessité de l’union de tous les Kabyles puisque c’est de cette union que dépend notre victoire à tous sur l’adversité » « Faute d’union, nous périrons tous », précise-t-il encore avant de déclarer : « L’emblème national kabyle, qui a fait tant paniquer le pouvoir, est à présent hissé à Illoula-Oualou, à Tizi-Ouzou-ville, à Ath-Ouavane, A Aït-Messelaïne, mon village, aux Etats-Unis, en France, en Allemagne et tant d’autres pays. Quant aux braves citoyens d’Ath-Mesbah, et par la grâce de leurs concitoyens adhérents du MAK, ils ont eu l’honneur de hisser les couleurs nationales kabyles le 17 avril 2015.
Notons enfin à propos de l’intervention de Bouaziz Aït-Chebib qu’elle a été marquée par des observations à connotation humoristique vis-à-vis des policiers qui « n’arrêtent pas de surveiller et d’espionner les militants du MAK ». « Au lieu de consacrer leur temps et leur énergie à protéger la société des voyous et des criminels, ils les consacrent à nous surveiller, nous les gens du MAK alors que toutes nos activités, nous les exécutons au su et au vu de tout le monde », a assuré le Président du MAK avant de préciser encore : « Nous n’avons absolument rien à cacher ! »
C’est sur ce qu’il a passé le micro à Hocine Azem, Secrétaire National aux Relations Extérieures du MAK. Celui-ci, avec son verbe aiguisé, parlera également des méthodes « intelligentes » mises en application par le pouvoir commettre « le génocide culturel et linguistique » du peuple kabyle dès lors que le génocide physique eut été jugé impossible. Hocine Azem fera comprendre à l’assistance que les programmes culturels et éducatifs imposés aux Kabyle et dans les espaces géographiques kabyles ont fait d’abord l’objet d’une étude et d’une préparation dans les laboratoires du pouvoir, et « seul les esprits éveillés peuvent s’en rendre compte ». Le Secrétaire National aux Relations Extérieures du MAK criera qu’il y a réel danger pour le peuple kabyle dans la mesure où les outils de communication du pouvoir, telle que la télévision, qui se trouve dans chaque foyer, sont aujourd’hui modernisés. Et parallèlement à cette communication du pouvoir touchant directement les familles kabyles, le MAK se voit privé même des espaces adéquats pour faire passer ses messages au peuple.
Dans la foulée, l’orateur citera les mosquées, les crèches, les chaînes TV, à l’instar de TV4 qualifiée de « TV zéro », l’ENTV qualifiée elle-aussi de « zéro », Ecchourrouk TV, Ennahar TV, la radio de Tizi-Ouzou, la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou et tant d’autres éléments communicatifs sous contrôle du pouvoir. Hocine Azem verra même en la présence massive de policiers et de gendarmes de souche arabe en Kabylie comme facteur important d’arabisation de la Kabylie comme d’ailleurs certaines institutions de la république, telle que la justice comme vecteurs importants d’arabisation. Le Secrétaire National aux Relations Extérieures du MAK considérera que la parade au génocide planifié du peuple kabyle réside seulement et uniquement dans la mise sur pied d’un Etat kabyle et pour que cela soit possible, les Kabyles doivent s’unifier.
SIWEL avec Tamurt
Notons enfin à propos de l’intervention de Bouaziz Aït-Chebib qu’elle a été marquée par des observations à connotation humoristique vis-à-vis des policiers qui « n’arrêtent pas de surveiller et d’espionner les militants du MAK ». « Au lieu de consacrer leur temps et leur énergie à protéger la société des voyous et des criminels, ils les consacrent à nous surveiller, nous les gens du MAK alors que toutes nos activités, nous les exécutons au su et au vu de tout le monde », a assuré le Président du MAK avant de préciser encore : « Nous n’avons absolument rien à cacher ! »
C’est sur ce qu’il a passé le micro à Hocine Azem, Secrétaire National aux Relations Extérieures du MAK. Celui-ci, avec son verbe aiguisé, parlera également des méthodes « intelligentes » mises en application par le pouvoir commettre « le génocide culturel et linguistique » du peuple kabyle dès lors que le génocide physique eut été jugé impossible. Hocine Azem fera comprendre à l’assistance que les programmes culturels et éducatifs imposés aux Kabyle et dans les espaces géographiques kabyles ont fait d’abord l’objet d’une étude et d’une préparation dans les laboratoires du pouvoir, et « seul les esprits éveillés peuvent s’en rendre compte ». Le Secrétaire National aux Relations Extérieures du MAK criera qu’il y a réel danger pour le peuple kabyle dans la mesure où les outils de communication du pouvoir, telle que la télévision, qui se trouve dans chaque foyer, sont aujourd’hui modernisés. Et parallèlement à cette communication du pouvoir touchant directement les familles kabyles, le MAK se voit privé même des espaces adéquats pour faire passer ses messages au peuple.
Dans la foulée, l’orateur citera les mosquées, les crèches, les chaînes TV, à l’instar de TV4 qualifiée de « TV zéro », l’ENTV qualifiée elle-aussi de « zéro », Ecchourrouk TV, Ennahar TV, la radio de Tizi-Ouzou, la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou et tant d’autres éléments communicatifs sous contrôle du pouvoir. Hocine Azem verra même en la présence massive de policiers et de gendarmes de souche arabe en Kabylie comme facteur important d’arabisation de la Kabylie comme d’ailleurs certaines institutions de la république, telle que la justice comme vecteurs importants d’arabisation. Le Secrétaire National aux Relations Extérieures du MAK considérera que la parade au génocide planifié du peuple kabyle réside seulement et uniquement dans la mise sur pied d’un Etat kabyle et pour que cela soit possible, les Kabyles doivent s’unifier.
SIWEL avec Tamurt
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