Amar Ghoul, président du parti algérien TAJ : «La vraie menace sur l’Algérie sont les idées séparatistes»
ALGERIE (Tamurt) – Après la crise économique provoquée par la chute des cours du baril, le pouvoir algérien, face à son fait accompli, ne sais plus où donner de la tête pour justifier son échec dans la construction d’une économie forte pendant les années de l’embellie financière. Le président du parti algérien de Tajamou Amal El-Djazaïr (Taj), Amar Ghoul, tente toujours de détourner l’opinion publique sur les vrais responsables de la faillite économique.
Animant, hier à Alger, une conférence à l’occasion de la réunion de son bureau politique, ce responsable ayant amplement contribué à la faillite de l’Algérie, a tiré sur « les séparatistes », les qualifiant de « vraie menace sur la stabilité du pays ».
« L’Algérie fait face à de nouveaux défis dont la lutte contre les idées destructrices visant l’unité territoriale du pays, plus que la crise économique » a-t-il dit devant les journalistes.
Au moment où les esprits sont braqués vers la crise économique, ce responsable estime que « la vraie menace sur la stabilité du pays n’est pas la dégringolade des cours du baril, mais plutôt certains idées qui véhiculent le pessimisme »!!
Ainsi, le pouvoir central, à travers ses multiples déclarations, continue de s’attaquer, sans le citer, au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), ayant longtemps revendiqué ce droit légitime pour tous les peuples du monde, lui reprochant d’être à l’origine de plusieurs turbulences en Algérie.
Amar Ghoul, à l’instar du clan présidentiel, continue dans sa stratégie de mensonges à l’adresse du peuple jusqu’au point de tenter leur faire croire que l’Algérie a toutes les possibilités de revenir et devenir un pays économiquement émergeant.
« Les circonstances économiques actuelles, bien que de plus en plus difficiles, elles constituent une véritable opportunité pour l’Algérie de construire une économie hors hydrocarbures», a-t-il encore annoncé.
« Rien n’est trop tard pour faire du bien, l’histoire nous a appris que les grands changements s’opèrent durant les périodes de crise, mais pas pendant l’embellie financière », a-t-il tenté de remonter les esprits des Algériens au cœur d’une catastrophe économique.
Amar Ghoul a estimé que les projets d’investissement privé relevant des secteurs du tourisme, de l’industrie et de l’agriculture ont seulement besoin de l’encadrement, l’organisation et l’orientation de l’Etat puisqu’ils seront financés par des particuliers.
Hakim Tazrourt
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