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jeudi 16 février 2012

La dérive du régime algérien : le pourrissement jusqu’à l’explosion! | KalimaDZ

La dérive du régime algérien : le pourrissement jusqu’à l’explosion! | KalimaDZ

« Ceux qui rendent une révolution pacifique impossible rendront une révolution violente inévitable ».
John Fitzgerald Kennedy
Mais que fait donc le régime algérien ? Alors que de toute part le monde bouge, que les révoltes ( révolutions) arabes chamboulent la région, que le reste de la planète est confronté à une crise économique sans précédent, que les bouleversements géopolitiques sont entrain de modifier la face du monde, le régime à Alger, fait l’autruche et espère passer entre les gouttes de l’histoire.
Partout sur la planète, dans les pays riches comme dans les autres, les dirigeants se creusent les neurones pour tenter de trouver une improbable solution. Partout, des scénarios sont élaborés, discutés, amendés. Partout sur la planète, des stratégies sont mises en place, même sans aucune garantie de succès. Partout des femmes et des hommes réfléchissent aux moyens de sortir d’une crise énorme. Partout des citoyens s’emparent de leur destin et pèsent sur les choix et tentent de trouver des solutions à cette phase historique de « transition globale ».
Pendant ce temps, à Alger, poursuivant son petit bonhomme de chemin, à un rythme de septuagénaire, le régime algérien s’attèle à ce qu’il nomme des « réformes » qui lui permettront se succéder à lui même tout en faisant croire, tout à la fois, aux algériens et à la communauté internationale, qu’il y a eu « une révolution » en Algérie.
Pour faire comme les voisins, le pouvoir s’apprête à organiser des élections législatives sans dynamique politique citoyenne, ni libéralisation des médias, mais aussi et surtout sans changement de régime préalable.
Après avoir été « socialistes » lorsque cela correspondait au contexte international dans les années 60 et 70, « capitalistes et libéraux », lors des décennies suivantes, ils seront « islamistes » après le printemps arabe. L’essentiel pour eux, est de garder le pouvoir de manière exclusive, quelque soit l’orientation politique à adopter. Les dirigeants algériens actuels n’ont aucune conviction politique, ni vision stratégique. Leur seule ambition : demeurer au pouvoir et profiter des richesses du pays.
De toute façon, cela fait maintenant plusieurs années que l’Algérie n’est plus gérée. Le chef de l’état, n’est pas en mesure d’assumer sa charge depuis le début de sa maladie en 2005. Ces déplacements se raréfie et il ne parle plus au peuple. Il arrive difficilement à organiser 4 à 6 conseils des ministres par an alors même qu’il a concentré la quasi totalité des pouvoirs. Lorsque la « rumeur » sur son état de santé prend de l’ampleur, il s’arrange pour apparaître à la télévision, aux coté d’un étranger de passage en Algérie. Le mandat du président du conseil constitutionnel a expiré depuis plusieurs mois sans qu’il ne soit remplacé. Le gouvernement, réduit à une équipe de collaborateurs est à la dérive et se donne en spectacle avec avec des « chamailleries » indécentes et indignes entre certains ministres et le premier ministre. La vie politique est au « congélateur ».
Seul la manne financière et les appareils répressifs (police et DRS) tournent à plein régime. La première dilapidée sans retenue, ni réflexion a pour objectif d’acheter la paix sociale et d’inciter les algériens à renoncer à leurs droits et leur dignités en contre partie d’un argent qui leur appartient, de toute façon. Les seconds activent, également sans retenue, pour étouffer dans l’œuf toutes les tentatives d’organisation d’une quelconque contestation en utilisant les méthodes habituelles des régimes autoritaires comme la manipulation, le harcèlement, les arrestations arbitraires et les chantages en tous genres.
Le régime algérien ne pourra pas, comme il l’espère, « tromper » l’histoire et le monde en jouant, dans le même temps, son propre rôle et celui de son alternative.
A y regarder de plus près et si l’on enlevait seulement deux ou trois journaux, à bien des égards, l’Algérie de décembre 2011, ressemble étrangement à celle du début de l’année 1988. Combien de temps le pays peut-il encore tenir dans cette situation avant l’inévitable explosion?
Yahia Bounouar

lundi 6 février 2012

La Kabylie isolée du monde : les autonomistes kabyles dénoncent gestion de l'état algérien

La Kabylie isolée du monde : les autonomistes kabyles dénoncent gestion de l'état algérien


La Kabylie isolée du monde : les autonomistes kabyles dénoncent gestion de l'état algérien

05/02/2012 - 22:30


TIZI-OZUOU (SIWEL) — Le Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK) dénonce la gestion catastrophique par les autorités algériennes de la situation de paralysie générale que subit la Kabylie, suite aux importantes chutes de neige ayant causé le blocages de nombreux axes routiers et la coupure des réseaux électriques et téléphoniques, c'est ce qu'annonce dimanche soir le président du MAK dans un communiqué parvenu à SIWEL.



Bouaziz Ait-Chebib,  président du MAK (PH/SIWEL)
Bouaziz Ait-Chebib, président du MAK (PH/SIWEL)
TIMANIT I TMURT N YEQVAYLIYEN
MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE



La Kabylie est isolée du reste du monde. Suite aux importantes chutes de neige, de nombreux axes routiers sont bloqués. Les réseaux téléphoniques et l’électricité sont coupés. La majorité des localités kabyles ne dispose pas du Gaz de ville, aggravant ainsi encore davantage leur situation.


Les collectivités locales, qui dépendent de l’Etat central, n’ont rien pu faire face à cette catastrophe étant donné les moyens dérisoires dont elles disposent et les prérogatives extrêmement limitées qui leur sont dévolues. Elles n’ont ni les pouvoirs, ni les capacités de répondre aux besoins les plus urgents de leurs administrés.


Ce constat, accablant, nous démontre encore une fois, à quel point toute élection organisée par le pouvoir central n’est qu’un leurre destiné à duper le peuple kabyle et assurer la pérennité de ce régime raciste qui déploie des milliards pour dépersonnaliser la Kabylie, tout en la maintenant dans une misère noire, sans aucune infrastructure digne de ce nom.


A cet effet, le MAK, réitère son appel au boycott de tous les scrutins à venir qui ne sont que des mascarades électorales visant à maintenir le blocus sur notre région jusqu’à sa soumission totale à la politique profondément anti-kabyle d’un Etat voyou et criminel.


Le MAK appelle le peuple kabyle à la mobilisation générale et à la solidarité afin d’affronter les caprices de la nature qui sont naturelles et compréhensibles, contrairement à la catastrophique gestion de ce pouvoir infâme qui n’a mis aucun plan orsec à même de garantir un minimum de protection à la population, livrée à elle-même face à l’absence des autorités dites nationales !


Le MAK condamne la démission de l’Etat en Kabylie qui est, tout compte fait, toujours seule pour affronter aussi bien les catastrophes naturelles que celles qui sont crées par ce régime raciste et assassin.


L’accession de la Kabylie à son autonomie devient de plus en plus une urgence vitale. C’est la seule option qui soit en mesure de lui permettre de se prémunir contre toutes les formes d’insécurité et d’assurer son propre développement.


Kabylie, le 05/02/2012


Bouaziz Ait-Chebib
Président du MAK

jeudi 2 février 2012


Hommage aux victimes du pouvoir algérien (2001)...

jeudi 22 décembre 2011

Des clans du pouvoir algérien manœuvrent pour déstabiliser le M’zab - Le Matin DZ - Les idées et le débat

Des clans du pouvoir algérien manœuvrent pour déstabiliser le M’zab - Le Matin DZ - Les idées et le débat

Des clans du pouvoir algérien manœuvrent pour déstabiliser le M’zab

Par | |
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Depuis quelques années le pouvoir s'attaque frontalement à l'identité mozabite.
Après les déchirants événements de Berriane, on assiste à l’encouragement d'un "Boko haram Algérie", un groupe extrémiste qui opère avec la complicité de certaines autorités locales.
D'emblée, on ne peut commencer que par ces questions, à quoi jouent certaines parties du pouvoir ? Assistons-nous à une remise en chantier du plan qui vise à la sécession du Sahara du nord du pays ?
En effet, le citoyen algérien de la région du Mzab, dans la wilaya de Ghardaia, ne peut décidément plus que s’étonner du double discours de certains responsables au sommet de l’Etat algérien sur des relations troubles qui existent entre le groupe extrémiste nigérian (Boko Haram) d'une part, et l’Aqmi, d'autre part, et sur ce qui se trame à ce sujet, et qui ne concerne pas seulement la sécurité et la stabilité de la seule Algérie, mais celles de toute l’Afrique du nord, au septentrion de tout le Sahara.
El Ihbatiyine, une secte encouragée par le pouvoir
Et c’est parce que tout un chacun à Ghardaïa sait que la synchronisation de ce discours équivoque, avec un encouragement continu et un soutien évident du Pouvoir à un groupe religieux extrémiste, qui porte le nom de "El Ihbatiyine" depuis qu'il est apparu sur la scène publique, et qui active dans toute la région du Mzab. Ce groupe est dirigé par le dénommé Daoud Bousnane.
Ce groupe avait été surnommé "les talibans d’Algérie", avant de prendre celui de "Boko Haram d’Algérie", puisque ces groupes se rejoignent, en vérité, dans les mêmes acceptions, des idéologies parmi les plus extrémistes, et qui consistent en l’excommunication de quiconque ne se rallie pas à eux. Ces attitudes outrancières ont été clairement confirmées par des déclarations respectives de certains parmi théoriciens et responsables de ces mouvements, lors de rencontres diverses et variées avec eux.
Curieusement, les membres de ce groupe activent dans la région du Mzab depuis de nombreuses années, dans une totale liberté de mouvement, et même avec la bénédiction des autorités locales et nationales, puisqu’elles leur fournissent des locaux, situés dans des établissements publics, pour l’organisation de leurs réunions et leurs "séminaires", dans une ambiance calfeutrée et secrète, dont certaines ont duré toute une semaine.
Certains parmi les participants à ces "séminaires" ont révélé, sous le sceau de la confidentialité et contre la promesse de ne pas divulguer leur identité, pour éviter de graves conséquences sur leur sécurité, des informations faisant état de l’isolement des participants à ces rencontres. Totalement coupés du monde extérieur, ils seraient conditionnés pour prêter une sorte de serment pour garder le secret sur le groupe et en particulier sur certains aspects de cette organisation secrète qui sont communiqués pendant ces séminaires, pendant lesquels il est procédé à une sorte de sélection de certains "disciples", pour leur faire subir un lavage de cerveau, soutenu et ciblé, à la suite duquel le citoyen ordinaire se transforme en zombie obéissant, et prêt à tout...
L’usage de conditionnement religieux, l’amalgame sournois avec l’évocation des guides traditionnels (machayakh), et surtout le soutien patent des Autorités à ce mouvement a eu un effet considérable sur les esprits. Ce qui a entraîné, pour ce mouvement, l’adhésion de centaines, voire de milliers de "disciples". Attitude qui s’explique aussi par la disposition naturelle des gens de la région, qui se caractérise par une religiosité exacerbée, une confiance aveugle en les imams et les anciens, une peur absolue de l’Autorité, et n’adhèrent qu’aux activités que le pouvoir tolère.
C’est ainsi, et pour toutes ces raisons objectives, dans cette atmosphère propice à l’épanouissement d’un tel mouvement, que le Pouvoir a pu créer toutes les conditions, et encourager les partisans de ce mouvement, en leur assurant une totale impunité, et à leur offrir toutes les conditions pour répandre et faire la promotion d’idées extrémistes d’une dangerosité sans précédent.
Le pouvoir sème des bombes à retardement islamistes
Ulcérés par ce qu'ils observaient, et des outrances de plus en plus nombreuses de ce groupe, ou plutôt de cette secte, des citoyens ont déposé plusieurs plaintes auprès du Tribunal de Ghardaia à la suite de déclarations d’une extrême gravité, et d'anathèmes très graves contre les populations locales, lancées publiquement par un "professeur" de ce mouvement à ses adeptes. Il leur a déclaré ceci, littéralement : "Tous les Beni Mzab sont des mécréants !" Curieusement, malgré les témoignages accablants, et les éléments objectifs sur lesquels reposaient les plaintes des citoyens, l’appareil judiciaire ne s’est ébranlé que pour innocenter le personnage.
La question qui vient tout aussitôt à l’esprit est qui est derrière ce double discours, derrière ce complot contre la communauté ? Est-ce que le pouvoir, ou du moins les parties qui soutiennent publiquement ce mouvement, ignorent vraiment le danger qu’il y a à soutenir de telles mouvances extrémistes, à un moment où elles se durcissent et s’étoffent considérablement, et qu’elles donnent des signes d’échapper à tout contrôle désormais ?
Une autre question lancinante nous taraude l’esprit. Quels sont les objectifs de certains clans du Pouvoir lorsqu’ils sèment ainsi de telles bombes à retardement, inconnues jusque-là, dans la vallée du Mzab tout particulièrement ? Et cela, après les conséquences tragiques que nous connaissons, après le travail de sape acharné, ne rechignant devant aucun moyen, ni devant aucune circonstance, pour susciter la haine et la discorde ethnique entre les enfants d’une même région, entre Amazighs et Arabes, particulièrement après les derniers évènements de Berriane, durant lesquels le conflit ethnique a duré deux années, qui a provoqué des centaines de victimes des deux côtés, entre morts blessés et déplacés, après la destruction ou l’incendie de leurs biens.
Mais que planifie donc l’"Autorité" qui soutient et encourage un tel mouvement extrémiste, au sein de la communauté de cette région, qui appartient à la minorité Mozabite, avec ses particularismes, culturel, ethnique, et religieux ?
Qui est derrière la mise en place laborieuse de ces bombes à retardement dans cette région qui se situe entre les puits de pétrole de Hassi Messaoud et les champs gaziers de Hassi R'mel ? Pourquoi, cet acharnement de l’appareil judiciaire (soumis) contre les militants des droits humains de Ghardaia qui divulguent et mettent à nu ces complots de lourds menaces et ces plans machiavéliques ?
Qui a intérêt à une situation aussi dangereuse ?
Tous les Algériens, et particulièrement les intellectuels et la classe politique, savent-ils que ces manœuvres et ces complots auront des conséquences désastreuses, non seulement pour les seuls citoyens algériens de la région du M'zab, mais sans aucun doute sur la stabilité et la sécurité, et même sur l’unité de l’Etat algérien tout entier ? Cela est particulièrement avéré, lorsqu’on se réfère aux développements internationaux et territoriaux récents. Ce qui a eu lieu au Soudan, et qui a débouché sur la scission de ce grand pays, en deux Etats, sur des bases confessionnelles, désormais reconnus en tant que tels, est là pour nous le rappeler.
L’explication la plus plausible de cette mise en place de telles bombes à retardement, dans une région aussi sensible de l’Algérie, se trouve peut-être dans certains calculs, qui consistent à attendre, voire à susciter, si nécessaire, les conditions favorables à l’émergence d’une situation donnée, à savoir saper la sécurité et la stabilité en Algérie, et partant, de remettre en cause son unité nationale et territoriale, et tout particulièrement remettre en chantier un vieux plan, plus actuel que jamais, pour séparer le Sahara du Nord, et bien sûr la gouverner.
Et c’est cela semble-t-il le résultat escompté et souhaité, qui était projeté depuis le début de toutes ces manigances.
Kamel Eddine Fekhar