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mardi 12 juin 2012

« Jean Claude et Djamila » ou comment se moquer des musulmanes à peu de frais



« Jean Claude et Djamila » ou comment se moquer des musulmanes à peu de frais
Posted on 11 juin 2012 by Leïla Adjaoud - Article du nº 255
بسم الله الرحمان الرحيم


Au Nom d’Allah Le Clément, Le Miséricordieux,


Lettre ouverte à Madame Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de l’Information


Madame le ministre,


J’ai déjà eu l’occasion de dénoncer votre nomination puisque vous fûtes l’un des rares députés socialistes à voter la loi islamophobe de l’UMP à l’encontre de nos sœurs portant le voile facial.


http://ripostelaique.com/en-nommant-valls-et-filippetti-hollande-et-ayrault-ont-trahi-les-femmes-francaises-en-niqab.html


Et je constate que dans vos attributions, il y a « l’Information », donc en particulier tout ce qui circule sous le manteau et publiquement sur Internet, vecteur de la haine islamophobe comme l’ont très bien démontré nos amis du Mrap.


Ainsi, à peine fûtes-vous nommées, il circule sur « la Toile » une abominable vidéo stigmatisant nos sœurs portant le voile intégral.




http://www.youtube.com/watch?v=guqvBgn2PYI


Cette pseudo-parodie islamophobe du « portrait de la semaine » de l’émission Sept à Huit de TF1 est uniquement destinée à ridiculiser les Français-e-s de confession musulmane, les reléguant ainsi dans le rôle de sous-citoyens victimes d’un racisme anti-musulman qui ne dit pas son nom et qui n’est que le prolongement nauséabond d’un racisme anti-arabe.


Quelle réaction du nouveau gouvernement et de vous-même devant de telles provocations ? Aucune !


Que la malédiction d’Allah le Très-Haut soient sur vous, Madame Aurélie Filippetti, et sur tous ceux qui refusent de suivre la voie juste jusqu’au Jour du Jugement Dernier.


Leïla ADJAOUD, Présidente du Directoire du Collectif des Associations de Femmes Françaises En Niqab (CAFFEN) et Co-Présidente du Comité contre la Stigmatisation des Musulman-e-s Pratiquant-e-s sur Internet (CSMPI).

vendredi 2 mars 2012

Solidarité avec la Kabylie : Yatafen - YouTube

Solidarité avec la Kabylie : Yatafen - YouTube

Solidarité avec la Kabylie : le MAK se rend à Yarafene

01/03/2012 - 22:58


YATAFEN (SIWEL) — Dans le cadre de l'opération de solidarité avec la Kabylie, une délégation du MAK s'est rendue aujourd'hui, 1er mars, à la commune de Yatafen située à 43 km au sud-est de Tizi Ouzou pour approvisionner le comité de village en produits alimentaires de base.



La délégation du MAK était conduite par son président M. Bouaziz Ait Chebib et M. Hmed Amrioui du MAK fédération d' Allemagne en visite en Kabylie.


Des représentants du Croissant rouge local ainsi que les comités de trois villages étaient présents lors de l'arrivée de la délégation du MAK. Tous ont tenu à exprimer leurs remerciements et ont rendu hommage aux initiateurs de cette opération qui réconcilie la Kabylie avec le principe de solidarité.


Au cours de l'entretien avec les membres des comité de village, ceux-ci ont fait part de plusieurs cas de maisons effondrées durant les intempéries. Un soutien aux familles sinistrées sera ainsi organisé dans les jours prochains nous indique le président du MAK.


Les habitants des villages ont participé au déchargement des vivres. Il est à signaler la présence d'un correspondant de Berbère télévision qui a couvert l'évènement.


cc/bbi
SIWEL 012258 MAR 12



jeudi 2 février 2012

Moines de Tibéhirine : l'Algérie se dit prête à coopérer

Moines de Tibéhirine : l'Algérie se dit prête à coopérer

Moines de Tibéhirine : l'Algérie se dit prête à coopérer

Publié le 02.02.2012, 14h49 | Mise à jour : 16h24


Monastère Notre-Dame de l'Atlas (Algérie), le 22 mars 2006. La tombe du père Christian de Chergè

Monastère Notre-Dame de l'Atlas (Algérie), le 22 mars 2006. La tombe du père Christian de Chergè | FAYEZ NURELDINE / AFP

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Le Premier ministre algérien a répondu jeudi à la demande de commission rogatoire internationale adressée par des français sur l'assassinat en 1996 des sept moines français de Tibéhirine. «L'Algérie n'a rien à cacher, l'Algérie a des conventions de coopération judiciaire avec la et elle a toujours coopérée sur ce dossier avec la France», a déclaré Ahmed Ouyahia en marge de la cérémonie de clôture de la session d'automne de l'Assemblée populaire nationale (APN).
Le Premier ministre alégien a indiqué, selon l'agence APS, que les ministères français et algérien de la coopéraient sur ce dossier.


Les juges français enquêtant sur l'assassinat des moines du monastère de Tibéhirine veulent venir en Algérie pour autopsier les têtes des religieux mais aussi localiser et entendre une vingtaine de témoins susceptibles éclaircir les circonstances de leur enlèvement et de leur détention. Dans leur commission rogatoire adressée aux autorités algériennes, les juges Marc Trévidic et Nathalie Poux précisent vouloir faire exhumer et autopsier les têtes des moines avec deux médecins légistes, un expert en empreintes génétiques et un photographe de l'identité judiciaire, et les réinhumer immédiatement après.


Ils demandent également à entendre 22 témoins cités par des repentis du Groupe islamique armé (GIA) dans des auditions filmées en 2006 par les autorités algériennes et adressées à Jean-Louis Bruguière, premier magistrat français chargé de l'enquête, selon ce document consulté mercredi par l'AFP.


Les sept moines ont été enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 dans leur monastère isolé situé près de Médéa. Le GIA de Djamel Zitouni avait revendiqué leur enlèvement et leur assassinat. Leurs têtes avaient été retrouvées le 30 mai au bord d'une route de montagne mais leurs corps n'ont jamais été découverts.
LeParisien.fr

mercredi 28 décembre 2011

Algérie : Les islamistes se préparent à prendre le pouvoir avec la bénédiction de Bouteflika | DNA - Dernières nouvelles d'Algérie

Algérie : Les islamistes se préparent à prendre le pouvoir avec la bénédiction de Bouteflika | DNA - Dernières nouvelles d'AlgérieAlgérie : Les islamistes se préparent à prendre le pouvoir Algérie : Les islamistes se préparent à prendre le pouvoir 

Algérie : Les islamistes se préparent à prendre le pouvoir avec la bénédiction de Bouteflika

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L’arrivée au pouvoir des islamistes en Tunisie, au Maroc et en Egypte donne des ailes aux islamistes algériens. Le chef du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Bouguera Soltani, estime que « la société algérienne veut être gouvernée par les islamistes ». Il appelle les formations politiques et personnalités de cette mouvance à conclure une alliance en prévision des législatives prévues en Algérie en mai 2012. Le meilleur allié des islamistes aura été le président Bouteflika.

« Nous ne sommes pas encore au stade de l'alliance, mais le débat est ouvert avec les islamistes algériens, car nous sommes en devoir, nous islamistes algériens, d'être à la hauteur de attentes de notre société qui veut être gouvernée par les islamistes », a-t-il déclaré lors d'un rassemblement préélectoral dans la wilaya de Bordj Bouararidj, à l’est d’Alger.
Soltani s'y voit déjà
Bouguera Soltani, 57 ans, ancien instituteur d’arabe, considère que la percée historique des islamistes en Tunisie, au Maroc et en Egypte aura « un effet inducteur positif » sur la mouvance islamiste en Algérie.
Ancien ministre de la Pêche, Bouguera Soltani dirige le MSP depuis 2003. Son parti qui forme l’alliance présidentielle avec le FLN et le RND dispose actuellement de 52 sièges à l’assemblée nationale.
Soltani qui demeure sous le coup d’une poursuite judiciaire en Suisse pour tortures présumées sur un journaliste algérien a reçu en novembre dernier le président d’Ennahda, Rached Ghanouchi, en visite de trois jours à Alger.
Ghanouchi et le modèle islamiste
Celui-ci expliquait alors son désir d’exporter l’islamisme version Ennahda qu’il définit ainsi : « C’est un modèle serein qui se démarque de la pratique du terrorisme et du racisme. Notre modèle favorise également l’art et la création et se démarque complètement des appréhensions soulevées ici et là par des démocrates au sujet de l’islamisme politiqueb ».
Ex-candidat à la présidentielle d’avril 2009, Mohamed Said, responsable d'une autre formation islamiste (non encore agréée), le Parti pour la Justice et la liberté (PJL), partage l’optimisme de Soltani quant à l'impact positif que pourraient avoir sur la mouvance islamiste algérienne, les victoires d'islamistes en Tunisie et au Maroc.
Les sociétés arabo-islamiques sont aujourd'hui prêtes
« Je pense que les pays arabes ont essayé toutes les théories politiques, à commencer par le communisme au Soudan, le marxisme au Yemen du Sud, le Baas un peu partout, l'économie libérale; maintenant il ya les mouvements islamistes qu'on voit arriver sur la scène. Je pense que les sociétés arabo-islamiques sont aujourd'hui prêtes à laisser ces mouvements tenter leurs chances », explique samedi 3 décembre devant les militants de son parti, selon les propos rapportés par AP.
Mohamed Said y croit d'autant plus que « les islamistes modérés ont, selon lui, tiré les leçons par rapport à l'échec des tendances salafistes radicales, partisanes des Etats théocratiques » et qu' « aujourd'hui ils sont prêts à partager le pouvoir avec les partis laïques ».
« Nous n'avons pas de souci à nous faire, c'est à nos frères tunisiens et marocains de se référer à notre expérience, de profiter de notre expertise. Chez nous, les islamistes sont présents depuis 1997 dans les assemblées élues et dans le gouvernement », souligne-t-il.
Les islamistes en Algérie, combien de divisions ?
Il est difficile de juger du poids électoral de la mouvance islamiste dans la mesure où tous les scrutins électoraux organisés depuis 1997 ont été faussés par des fraudes massives.
En revanche, ce courant a largement progressé dans la société algérienne et acquis une solide expérience aux seins des institutions.
C'est au milieu des années 1990 que les autorités algériennes ont décidé d’intégrer les islamistes dans le jeu politique pour tenter de les amadouer.
C'est d'autant plus vrai que le pays avait connu deux expériences traumatisantes avec la victoire du FIS (Front islamique du Salut) aux élections locales de juin 1990 et aux législatives de décembre 1991.
Expériences électorales traumatisantes
L'annulation de ce scrutin, décidé par l'armée, avait précipité la démission du président Chadli Bendjedid en janvier 1992, suivie d'une insurrection armée qui a fait plus de 100 000 morts.
Depuis le milieu des années 1990, plusieurs ministres islamistes ont dirigé et dirigent d’importants portefeuilles ministériels. Les ministères des Travaux publics et du Commerce, notamment, sont aujourd'hui pilotés par des ministres du MSP alors que le patron de ce parti a été élevé au rang de ministre d’Etat avant de perdre son statut.
Depuis les législatives d’octobre 1997, les islamistes du MSP ou d’Ennahda disposent de plus d’une cinquantaine de députés à l’assemblée.
Si le chiffre peut paraitre négligeable vu le nombre de sièges à l’APN (389), il ne permet pas moins à ces députés de faire entendre leur voix et parfois faire adopter des lois jugées très conservatrices à l’exemple de celle qui interdisait en 2004 l’importation de l’alcool.
Toutefois, le meilleur VRP des islamistes reste…Bouteflika.
Bouteflika glorifie la révolution islamique en Iran
C’est que le président algérien, aujourd’hui âgé de 74 ans, a multiplié les concessions au profit du courant islamo-conservateur.
Avec le consentement de la hiérarchie militaire qui l'avait imposé en avril 1999, reconduit en 2004 et qui lui a permit de se représenter en 2009 pour un troisième mandat au prix d'une révision de la Constitution.
Réconciliation nationale et amnistie en faveur des terroristes islamistes, libération des activistes condamnés pour terrorisme, construction à Alger de la troisième plus grande mosquée du monde, persécution des chrétiens, violences et actes d’intolérance à l’égard des femmes, Tlemcen capitale de la culture islamique, chasse aux couples, fermetures des bars et débits de boissons…Bouteflika a ainsi grandement contribué à faire le lit des islamistes.
Les concessions de Bouteflika
En mai 2005, il a fait un autre cadeau royal aux islamistes en recevant en audience, au siège de la présidence, l’imam égyptien Al Kardaoui lequel n’a pas manqué d’apporter sa caution à la politique de réconciliation du président.
Et le chef de l’Etat est allé même jusqu’à glorifier la révolution islamique en Iran lors de sa visite en Iran en août 2008.
En se recueillant sur la tombe de l’imam Khomeiny, Bouteflika écrivait ceci : « Tous les actes et paroles de Khomeyni restent une lumière qui guide les hommes épris de justice et qui œuvrent à la répandre entre l’humanité au moment où notre nation musulmane a tant besoin de s’inspirer de ses idéaux qui ont servi et continuent de servir l’Islam ».
Mais le meilleur gage qu’il aura donné à ce courant fut la nomination, entre 2006 et 2008, d’un crypto-islamiste, Abdelaziz Belkhadem, patron du FLN, à la tête du gouvernement.
En mai 2008, après deux années à la tête de l’exécutif, Belkhadem pouvait ainsi décréter « le Coran seule Constitution de la société algérienne ».
Les islamistes n’auraient pas rêvé de meilleurs colporteurs que Belkhadem et Bouteflika.


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