jeudi 4 juillet 2013

PARTIE 2 L’idéologie arabo-islamique est une véritable menace (partie 2) Kader Dahdah pour

PARTIE 2
Si la liberté de conscience et la séparation du pouvoir religieux du pouvoir temporel sont nées en France au 17e siècle, l’idée est apparue pour la première fois en Afrique du nord en 496. Elle était portée par Ghilas 1er, le 49e pape, d’origine Amazigh. Ces valeurs sociopolitiques ont résisté et se sont maintenues en Kabylie à ce jour. 14 siècles après, le pouvoir arabo-islamiste algérien tente de les détruire car jugées non conforme à son idéologie.
04/07/2013 - 07:00 mis a jour le 04/07/2013 - 06:59 par Kader Dahdah
Depuis la décolonisation des années 60, l’épuration ethnique et religieuse n’a pas cessé dans les pays d’Afrique du Nord et du moyen Orient. Les Amazighs et les kurdes même étant à 90% musulmans mais non arabes subissent la répression pour les forcer à devenir arabes.
A l’inverse les Coptes d’Egypte et les chrétiens du Liban qui se définissent comme arabes mais chrétiens sont aussi persécutés pour les forcer à devenir musulmans.
En résumé si on est arabe non musulman on doit être islamisé, si on est musulman non arabe on doit être arabisé pour devenir au final arabo-musulman.
L’interdiction des prénoms amazighs auMaroc et en Algérie (même la colonisation française n’avait pas été jusque-là) s’inscrit dans ce projet de dépersonnalisation des populations autochtones.
Un Califat mondial, dominateur et oppresseur est le rêve que caressent tous les nationalistes arabo-musulmans. Boumediene dans les années 70 et plus tard Kadhafi sont des exemples édifiants qui l’on bien exprimé en disant : « nous détruirons l’Occident grâce à l’émigration arabo-musulmane qui éventrera l’Europe de l’intérieur ».
Les insultes adressées à la chrétienté, au judaïsme, au bouddhisme ou à l’animisme, est courant. Le produit Hallal et recommandé via les mosquées, les livres scolaires et les médias dans tous les pays musulmans et maintenant même en occident.
Interdire des minarets ostentatoires de très nombreuses mosquées en Europe est un signe d’islamophobie. Mais interdire la construction d’une église ou d’une synagogue ou d’un temple n’est pas un délit ni du racisme, c’est un devoir de tout musulman et des états arabo musulmans. On peut même les brûler ou les détruire ou empêcher leur restauration sous surveillance policière comme c’était le cas en Kabylie en 2011.
Voici, à titre de rappel, les propos clairs et nets de Omar Ahmad, président de l’association CAIR qui a son siège au Capitol Hill, décrite le plus souvent comme prêchant un islam modéré et convivial :
“L’Islam n’est pas en Amérique pour être égal à une autre religion, mais pour devenir une religion dominante. Le Coran, le livre musulman de l’Écriture, doit être la plus haute autorité en Amérique, et l’islam la seule religion acceptée sur terre. “
Le djihad (guerre sainte) qui est le fondement de l’idéologie arabo-islamique a pour objectif la conquête, l’épuration religieuse et ethnique par la violence au même titre que le nazisme. La guerre d’Afghanistan, l’intervention Française au Mali et le conflit israélo-palestinien ne sont que des prétextes utilisés comme étant une injustice contre les musulmans pour recruter des combattants au profit du djihad, de la guerre sainte.
Si la liberté de conscience et la séparation du pouvoir religieux du pouvoir temporel sont nées en France au 17e siècle, les idées qui les ont portées ont germé bien avant, en Kabylie en 496 par Ghilas 1er le 49e pape d’origine Amazigh. Ces valeurs sociopolitiques ont résisté et se sont maintenues en Kabylie pendant 14 siècles jusqu’à ces dernières années où le pouvoir arabo-islamiste algérien commence à s’y attaquer sérieusement puisqu’elles ne sont pas conformes à son idéologie.
L’occident est aujourd’hui menacé ouvertement par l’arabo islamisme. En essayant de se défendre à l’intérieur de ses frontières contre ce danger, l’Europe se replie sur elle-même. Comble de l’ironie les occidentaux soutiennent les bourreaux et oppresseurs des Amazighs même en étant conscients qu’ils seront eux-mêmes les prochaines victimes.
La grandeur de l’Europe ne doit pas se limiter au perfectionnement et à l’optimisation de la précision de ses missiles balistiques mais plutôt dans sa capacité à pouvoir apporte avec intelligence un changement culturel et identitaire en Afrique du Nord, afin que son potentiel humain et matériel ne soit plus une menace permanente sur les futures générations des deux rives de la méditerranée, mais plutôt un allié face à la rude concurrence économique asiatique et américaine.
Le droit onusien qui prévoit l’assistance aux peuples minoritaires opprimés, devrait avec l’aide de l’Europe s’appliquer aux peuples Amazighs menacés d’ethnocide et de génocide.
Dans son projet d’autodétermination, Le peuple kabyle qui s’est doté d’un gouvernement provisoire en exil, demande sa reconnaissance internationale avec l’aide et le soutien politiques des démocraties occidentales pour sortir de cette domination arabo islamiste et pour pouvoir, à son tour comme par le passé, apporter sa petite contribution au progrès humain.
Kader DAHDAH,
Conseiller auprès du président du gouvernement provisoire Kabyle

Aucun commentaire: