vendredi 23 janvier 2015

Des imams officiels indésirables dans les mosquées de Kabylie

Soumis par Balak.A le ven, 2015-01-23 11:59

         

KABYLE.COM – Kabylie L’islamisme radical gagne de plus en plus les villages de Kabylie, les premières victimes sont des jeunes mineurs. Un travail de sappe sans précédent a été initié par les adeptes de l’islamo- arabo- baathisme avec son lot de « faux citoyens locataires», prétendument Kabyles envoyés et engraissés par le régime.

Les montagnes de Djurdjura pourraient bien se transformer en califat islamique. La frange juvénile est incontestablement la plus vulnérable, la plus touchée. Cette dernière ne résiste plus aux doctrines idéologiques macabres des  « prédicateurs,  messagers et missionnaires » de la terreur.

Trop nombreuses sont les mosquées villageoises qui étaient autrefois des lieux de cultes, d’indulgences et d’oraisons aujourd’hui converties en madrasa islamiya, des écoles de prédications et de fitwa, sous l’œil complice des autorités sensées protéger les établissements religieux des dérapages.

Exaspérée et touchée dans  son honneur, la population a  décidé de combattre avec hargne  les fondamentalistes et leur mentor quelque soit le prix à payer. « Nous refusons et nous disons non à la répression, hogra, régression, la Kabylie n’est pas Kaboul, nous sommes issus de  la race des seigneurs, nous pratiquons un islam des lumières, paix, tolérance,  progrès,  fraternité et d’amour » nous dit un Imam d’une mosquée de la région Ath el Hammam (ex Michelet ») exaspéré.  

Profitant de la crise économique,  du chômage, du vide culturel, du manque de l’oisiveté, de l’école sinistrée,… certains « moralisateurs libidineux immoraux  », promettent le « paradis » à ces jeunes innocents en leur inculquant que les « Ttaghoutes » (mécréants) et autres laïco-démocrates sont responsables des échecs, qu’ils sont des ennemis de Dieu et de l’islam.    Désappointés, abandonnés à leur sort, les parents ne savent pas à quel saint se vouer pour récupérer  leurs enfants des « prédateurs » qui continuent à servir avec impunité et sans aucune inquiétude. 

«  Nos enfants sont en danger,  manipulés, endoctrinés, incontrôlables,  nous sommes incapables d’agir,  on y peut rien faire,  l’Etat brille par son absence. Ce sont les  caïds qui font la loi. Sincèrement, la Kabylie est touchée de plein fouet par la violence et le fondamentalisme radical. » nous a confié un père de famille avec amertume.

Par ailleurs,  on a appris que certains imams (officiels et fonctionnaires de l’Etat) ont  été désavoués dans plusieurs mosquées de Kabylie,  pour leurs prêches virulents version  «ouahabiste à la Saoudienne bailleresse financière du salafisme », considérée par  les gardiens spirituels des lieux saints, comme un islam modèle. Ces derniers ont été accusés par une frange encore plus radicale, celle des salafistes qui s’autoproclame porteuse de la bonne parole, s’identifie à Djamel Edine El Afghani, un personnage chimérique qui a islamisé l’Afrique du nord.

Il est impératif de souligner, que la Kabylie est la région qui compte plus d’associations à caractère religieux  à travers le pays.  Financées par la direction des habous, des wilaya, des communes, de ses fidèles elles peuvent compter sur des sommes d’argent colossales  collectées chaque vendredi dans les 700 mosquées qui existent en Kabylie et les dizaines de zaouïas.  L’argent coule à flot !  Avec toute cette manne financière, l’instauration d’un califat en Kabylie n’est pas à exclure !

B.A

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