mercredi 18 février 2015

Aït Menguelet et Idir rejettent les activités de "Constantine capitale de la culture arabe 2015" | Tamurt.info

Les deux ténors de la chanson Kabyles n’ont pas fourni les raisons de leur décision pour le moment de leur rejet de cette manifestation, mais tout le monde sait que qualifier cette ville de capitale de la culture arabe où est enterré le plus célèbre des rois Berbères, est une insulte à la culture Amazighe en général et l’identité Kabyle en particulier.
18/02/2015 - 11:16 mis a jour le 18/02/2015 - 11:52 par Saïd F
Les deux chanteurs kabyles, Idir et Lounis Aït Menguelet ont rejeté l’invitation du ministère de la culture algérien à prendre part aux activités et aux manifestations organisées par le régime raciste d’Alger à l’occasion de « Constantine capitale de la culture Arabe 2015 », selon une source fiable.
Les deux ténors de la chanson kabyles n’ont pas fourni les raisons de leur décision, pour le moment, mais tout le monde sait que qualifier cette ville, où est enterré le plus célèbre des rois amazigh, de capitale de la culture arabe est une insulte à la culture amazigh.
Selon notre source, le ministère de la culture algérien se tourne vers d’autres chanteurs kabyles, moins connus, pour les convaincre de participer à cette manifestation. Les noms de Djamel Allam, d’Akli Yahiaten et de Takfarinas sont donnés pour participant, mais l’information n’est pas encore confirmée.
Ainsi chaque année qui passe, on découvre le vrai visage de l’Algérie vis-à-vis de la culture amazighe. En réalité, l’Algérie s’est jurée d’enterrer la culture amazighe. La reconnaissance constitutionnelle de Tamazight, que le pouvoir algérien concède aux Kabyles par la force, n’est que ruse. Cette ruse consiste à acquérir la légitimité étatique necessaire permettant à l’Algérie de tordre le cou à la culture amazighe.
Pour ceux qui doutent encore de la sincérité et de la justesse de la vision d’Amar Ould Hammouda, assassiné en mars 1956, de M’barek Ait Menguellet, assassiné en 1957, de Ouali Bennaï, assassiné le mois de février en 1957... l’Algérie indépendante ne peut être plus claire.
Le sort que l’Algérie a réservé à Mohand Uharun, Bessaoud Mohand Arav et Matoub Lounes sonne comme un coup de tonnerre pour nous rappeler qu’Il est vraiment temps de renoncer à notre alliance avec les assassins du souffle de vie amazigh.
Par Said F pour Tamurt info

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