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Les équipes du MAK sont toujours sur le terrain : trois communes ont bénéficié de leur aide aujourd’hui
De Tizi-Wezzu, par Saïd Tissegouine
Les équipes du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) sont toujours sur le terrain. Pour la journée d’aujourd’hui, pas moins de trois équipes se sont mobilisées pour accomplir leurs obligations vis-à-vis des familles sinistrées et démunies.
18/02/2012 - 18:07 mis a jour le 18/02/2012 - 18:07 par
Les équipes du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) sont toujours sur le terrain. Pour la journée d’aujourd’hui, pas moins de trois équipes se sont mobilisées pour accomplir leurs obligations vis-à-vis des familles sinistrées et démunies.
La première, conduite par le président du MAK en personne, M. Bouaziz Aït-Chebib, s’est rendu dans la commune de Frikat dépendant de la daïra de Draâ El Mizan. L’aide du MAK, constituée en dons alimentaires de divers produits, a été destinée aux habitants du village Ath-Bouamaza. Cette opération humanitaire a été exécutée avec l’aide de deux militants locaux, en l’occurrence MM : Salah Abed et Lyès Sellam.
Nos lecteurs doivent savoirs que les habitants de ce village perché sur une montagne ont déclaré à l’équipe secouriste du MAK qu’ils ont été oubliés par les dieux et les autorités depuis treize jours. Il va sans dire donc que l’aide du MAK a été fortement saluée par ces braves montagnards. Par ailleurs, ils ont tenu à exprimer leur vive gratitude et reconnaissance à l’endroit de la grande famille du MAK ainsi qu’au président du Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK), M. Ferhat M’henni. En bons croyants, les familles d’Ath-Boumaza ont prononcé une daâwa el Khir (une prière de bon augure) à l’endroit du MAK.
La deuxième équipe des représentants légitimes et authentiques du peuple kabyle prit la direction de la commune d’Agouni-Gheghrane, dans la daïra des Ouadhias, pour cibler plus exactement le village d’Ath Argane. Sous la direction de M. Karim Rahmoune, membre du Conseil National du MAK, l’équipe secouriste remit aux habitants de ce village implanté au pied de la montagne du Djurdjura de la semoule, denrée qui a fait l’objet d’une disette depuis belle lurette déjà. Comme les bénéficiaires d’Ath-Bouamaza, les braves habitants d’Ath Regane ont exprimé leur reconnaissance indéfectible à leurs bienfaiteurs.
Quant à la troisième équipe du MAK, elle prit la direction du village de Taourirt, sis dans la commune d’Aît-Toudert, daïra des Ouacifs. L’aide du MAK au profit de ces paisibles habitants a été traduite par la donation de la semoule. Faut-il être Jérémie pour deviner la réaction des habitants de ce village à l’endroit de leurs bienfaiteurs ? Non bien sûr. Dès leur identification, les bénéficiaires de l’aide n’ont pas tari d’éloges à l’endroit du MAK, et ce, du plus humble militant au plus haut responsable.
Dans l’Algérie d’aujourd’hui, particulièrement en Kabylie, le degré de conscience des citoyens est tel que personne, aussi intelligent soit-il, aussi rhéteur soit-il et aussi maître du verbe soit-il, ne peut les circonvenir avec un discours non suivi de mesures pratiques. En clair, si aujourd’hui le MAK se réjoui d’avoir tout le peuple kabyle derrière lui, c’est parce que d’un : il vit parmi ce peuple et de deux : il a toujours conjugué en commun le verbe et l’action.
La dernière démonstration du MAK – laquelle se poursuit toujours d’ailleurs – est cette mobilisation sans faille sur le terrain voilà depuis maintenant plus de quinze jours. Nos lecteurs doivent savoir que l’opération propre de remise d’aide au profit des familles sinistrées est précédée en amont d’un travail nécessitant beaucoup d’efforts.
En effet, il faut prendre contact avec les villages à cibler par la prochaine opération et dresser la liste des familles nécessiteuses ainsi que leurs besoins. Et une fois ce travail terminé, il faut ensuite faire l’estimation financière des coûts des produits à acheter réunir l’argent nécessaire. La phase suivante consiste à trouver des camions et les chauffeurs devant assurer le transport des dons. Dans tout cela, il faut garder le contact permanent entre les militants volontaires et divers acteurs concernés par l’opération. Il n’est pas rare que nos militants s’abstiennent de manger ou de prendre une tasse de café durant toute la journée, et ce, à cause des impératifs temporels. Non, la mission de nos vaillants militants est exactement le contraire d’une sinécure.
Au sein de certaines organisations, le responsable se targue de donner uniquement des ordres à partir de son luxueux bureau. Ce n’est pas le cas du président du MAK. Notre objectif n’est certainement pas de faire des dithyrambes « gratuits » à l’endroit de M. Bouaziz Aït-Chebib. Nous jugeons en revanche nécessaire d’apporter un témoignage sur l’homme et ses collaborateurs afin d’expliquer au mieux l’origine de la grande différence existante entre le MAK et certaines organisations prétendant œuvrer pour le bien du peuple. D’ailleurs, au MAK on ne prétend pas ; on prouve et on traduit par le geste ses responsabilités vis-à-vis de son peuple
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