L’économiste Belkacem Boukhrouf : « la Kabylie possède d’énormes potentialités pour réussir son autonomie »
L’économiste Belkacem Boukhrouf : « la Kabylie possède d’énormes potentialités pour réussir son autonomie »
04/03/2012 - 12:41
TIZI-OUZOU (SIWEL) — L’économiste et universitaire Belkacem Boukhrouf a exprimé samedi son soutien au projet d'autonomie de la Kabylie prôné par le MAK en indiquant que la Kabylie doit retrouver sa souveraineté pour assurer sa prospérité économique.
L’économiste était l’invité du MAK pour animer une conférence sur le thème du développement local. Cette activité entre le cadre d’un cycle de conférences destinées à la formation des militants.
Le conférencier a présenté un exposé riche et détaillé sur les perspectives de développement en Kabylie. Il a affirmé d’emblée que « si le MAK est souvent attaqué sur la question de qu’allons-nous manger, il faut regardez le relief suisse qui n’est pas aussi riche que la Kabylie ».
« Le PIB de ce pays (la Suisse NDLR) est égale 60 fois celui de l’Algérie. Les suisse ont compris que la seule source qui génère les richesses c’est l’homme. L’Etat algérien a paralysé l’économie en paralysant l’intelligence », a-t-il déploré.
Pour l’invité du MAK, le mal qui ronge l’Algérie émane des politiques nationales menées sans tenir compte des spécificités régionales. Le développement local est l’alternative au centralisme qui a détruit le pays sur tous les plans.
Concernant la Kabylie, il a soutenu que la région « doit recouvrer sa souveraineté pour assurer sa prospérité économique. Elle possède d’énormes potentialités qui s’articulent sur le capital humain. 75% des directeurs des grandes entreprises en Algérie et 80 % des cadres de la Sonatrach sont des kabyles. Le tourisme, la pêche, l’agriculture, l’artisanat, les énergies nouvelles… sont des créneaux porteurs à condition de libérer l’initiative et valoriser le label kabyle synonyme de patriotisme économique », a expliqué l'expert.
Questionné sur le combat mené par le MAK, Belkacem Boukhrouf, a répondu que celui-ci « revendique l’autonomie dans le cadre du droit international loin de tout extrémisme. Son combat est noble et légitime ».
Il dira au sujet de Ferhat Mehenni qu'il peut « diverger avec lui sur certaines choses mais il reste pour moi et pour tous les Kabyles un patriote un patriote invétéré, un militant infatigable, un éclaireur de conscience et un porteur de lumière ».
Belkacem Boukhrouf est l'un des rares intellectuels kabyles à assumer publiquement son engagement politique en faveur d'une Kabylie autonome. « Je défends dignement et publiquement mes idées. Je ne suis pas un gestionnaire de carrière mais un militant qui lutte avec modestie pour la liberté du peuple kabyle. Je travaille avec tous les Kabyles sincères à l'exemple de Bouaziz Ait Chebib, un compagnon de lutte qui est devenu président du MAK sans rien calculer », a-t-il dit.
Pour Belkacem Boukhrouf, « le combat politique prime du fait que la Kabylie doit « arracher son autonomie politique pour assurer son développement et son existence en tant que peuple et nation ».
S'agissant des prochaines élections législatives, le conférencier, tout en appelant au boycott, a estimé que « le FFS va participer à une mascarade électorale qui va donner un autre sursis à un régime raciste en perte de vitesse ».
Belkacem Boukhrouf maître assistant à la faculté des sciences économiques de gestion et des sciences commerciales de l’université de Tizi-Ouzou. Docteur en gestion des entreprises et management, militant des droits de l’homme, il travaille sur la question des peuples autochtones, participe régulièrement aux mécanismes d’experts sur les droits des populations à l’ONU et essaie de faire avancer la question des particularités culturelles de la Kabylie dans le concert des nations.
uz
SIWEL 041350 MARS 12
Le conférencier a présenté un exposé riche et détaillé sur les perspectives de développement en Kabylie. Il a affirmé d’emblée que « si le MAK est souvent attaqué sur la question de qu’allons-nous manger, il faut regardez le relief suisse qui n’est pas aussi riche que la Kabylie ».
« Le PIB de ce pays (la Suisse NDLR) est égale 60 fois celui de l’Algérie. Les suisse ont compris que la seule source qui génère les richesses c’est l’homme. L’Etat algérien a paralysé l’économie en paralysant l’intelligence », a-t-il déploré.
Pour l’invité du MAK, le mal qui ronge l’Algérie émane des politiques nationales menées sans tenir compte des spécificités régionales. Le développement local est l’alternative au centralisme qui a détruit le pays sur tous les plans.
Concernant la Kabylie, il a soutenu que la région « doit recouvrer sa souveraineté pour assurer sa prospérité économique. Elle possède d’énormes potentialités qui s’articulent sur le capital humain. 75% des directeurs des grandes entreprises en Algérie et 80 % des cadres de la Sonatrach sont des kabyles. Le tourisme, la pêche, l’agriculture, l’artisanat, les énergies nouvelles… sont des créneaux porteurs à condition de libérer l’initiative et valoriser le label kabyle synonyme de patriotisme économique », a expliqué l'expert.
Questionné sur le combat mené par le MAK, Belkacem Boukhrouf, a répondu que celui-ci « revendique l’autonomie dans le cadre du droit international loin de tout extrémisme. Son combat est noble et légitime ».
Il dira au sujet de Ferhat Mehenni qu'il peut « diverger avec lui sur certaines choses mais il reste pour moi et pour tous les Kabyles un patriote un patriote invétéré, un militant infatigable, un éclaireur de conscience et un porteur de lumière ».
Belkacem Boukhrouf est l'un des rares intellectuels kabyles à assumer publiquement son engagement politique en faveur d'une Kabylie autonome. « Je défends dignement et publiquement mes idées. Je ne suis pas un gestionnaire de carrière mais un militant qui lutte avec modestie pour la liberté du peuple kabyle. Je travaille avec tous les Kabyles sincères à l'exemple de Bouaziz Ait Chebib, un compagnon de lutte qui est devenu président du MAK sans rien calculer », a-t-il dit.
Pour Belkacem Boukhrouf, « le combat politique prime du fait que la Kabylie doit « arracher son autonomie politique pour assurer son développement et son existence en tant que peuple et nation ».
S'agissant des prochaines élections législatives, le conférencier, tout en appelant au boycott, a estimé que « le FFS va participer à une mascarade électorale qui va donner un autre sursis à un régime raciste en perte de vitesse ».
Belkacem Boukhrouf maître assistant à la faculté des sciences économiques de gestion et des sciences commerciales de l’université de Tizi-Ouzou. Docteur en gestion des entreprises et management, militant des droits de l’homme, il travaille sur la question des peuples autochtones, participe régulièrement aux mécanismes d’experts sur les droits des populations à l’ONU et essaie de faire avancer la question des particularités culturelles de la Kabylie dans le concert des nations.
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SIWEL 041350 MARS 12
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