Bouira : Les greffiers grévistes sont interdits d’accès au parquet
le 24.04.12 | 13h06 Réagissez
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Les greffiers qui observent une grève depuis une quinzaine de jours au niveau de la cour de Bouira ont été chassés de l’enceinte du parquet, ce mardi 24 avril, par les services de police, selon les grévistes, et ce, suite à une décision émanant du procureur général.
La décision portant évacuation des lieux a suscité l’indignation des greffiers protestataires. La colère se lit sur tous les visages des grévistes rencontrés sur les lieux. « Nos droits sont bafoués. Nous sommes humiliés. Ils nous ont fait sortir de force. Et pourtant nous avons le droit d’observer la grève à l’intérieur du parquet et non sur le trottoir. Ils n’ont aucun droit de nous humilier, nous ne faisons que réclamer ce qui nous revient de plein droit », fulmine une greffière.
«Ce sont nos responsables qui ont fait appel à la police pour évacuer les lieux, où nous étions en grève depuis 15 jours », souligne une autre protestataire. L’atmosphère est de plus en plus tendue. Les revendications faites il y a une année, affirme un greffier, ne sont pas encore prises en charge. Cela ne fait, pour certains d’entre eux, qu’empirer la situation. « Nous attendons que le ministre intervienne pour mettre fin à notre calvaire », réclament-ils.
Les grévistes se sont interrogés sur le fait d’augmenter les salaires des magistrats sans que ces derniers ne recourent à la grève, leur octroyer des logements et d’autres avantages, tandis que les greffiers et les autres employés des corps communs ne reçoivent ni augmentation ni promotion. « Mon salaire de base est de 9000 DA. Après plus de vingt ans d’expérience je n’ai reçu aucune augmentation », souligne un employé.
Les protestataires se demandent si le projet de la réforme du secteur de la justice les concerne, surtout en terme d’amélioration de leur conditions socioprofessionnelles. « La réforme de la justice n’a touché que les magistrats. Ils ont également retapé les murs des courts et tribunaux et ont installé les caméras de surveillance pour nous observer, c’est tout », tonne une greffière gréviste. À noter que les protestataires poursuivent leur grève sur le trottoir, en face du tribunal.
«Ce sont nos responsables qui ont fait appel à la police pour évacuer les lieux, où nous étions en grève depuis 15 jours », souligne une autre protestataire. L’atmosphère est de plus en plus tendue. Les revendications faites il y a une année, affirme un greffier, ne sont pas encore prises en charge. Cela ne fait, pour certains d’entre eux, qu’empirer la situation. « Nous attendons que le ministre intervienne pour mettre fin à notre calvaire », réclament-ils.
Les grévistes se sont interrogés sur le fait d’augmenter les salaires des magistrats sans que ces derniers ne recourent à la grève, leur octroyer des logements et d’autres avantages, tandis que les greffiers et les autres employés des corps communs ne reçoivent ni augmentation ni promotion. « Mon salaire de base est de 9000 DA. Après plus de vingt ans d’expérience je n’ai reçu aucune augmentation », souligne un employé.
Les protestataires se demandent si le projet de la réforme du secteur de la justice les concerne, surtout en terme d’amélioration de leur conditions socioprofessionnelles. « La réforme de la justice n’a touché que les magistrats. Ils ont également retapé les murs des courts et tribunaux et ont installé les caméras de surveillance pour nous observer, c’est tout », tonne une greffière gréviste. À noter que les protestataires poursuivent leur grève sur le trottoir, en face du tribunal.
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