Bouaziz Ait-Chebib lors d’un meeting à Illulen Umalu :
Bouteflika peut être le président du monde entier, sauf celui du peuple Kabyle.
Aziz Ait-Amirouche pour Tamurt.info
Une importante délégation du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK), conduite par son président M. Bouaziz Ait-Chebib et composée par des membres de la coordination locale du MAK d’Illulen Umalu, de Mahmoud Chebli, secrétaire national à l’organique ; d’Hsen Graichi, membre du conseil universitaire de Tizi-Wezzu, a animée un meeting populaire le lundi 26 novembre, au niveau de la localité d’Illulen Umalu. Cette rencontre avec la population a été la dernière qui s’inscrivait dans l’agenda de la direction du MAK, dans le cadre de la campagne visant à la sensibilisation de la population, afin de bouder les urnes des élections locales prévues ce 29 novembre.
28/11/2012 - 16:06 mis a jour le 28/11/2012 - 16:11 par
Devant une assistance nombreuse, les délégués de la coordination locale d’Illulen étaient les premiers à prendre la parole. En effet, Massinissa Saidani a condamné d’emblée la répression qu’a subie le village de « Boubhir », ainsi que l’arrestation de quatre (04) jeunes villageois. "Ceci nous démontre la haine du Kabyle qui anime le régime raciste d’Alger". D’ailleurs l’orateur n’a pas manqué d’adresser le soutien de la coordination locale du MAK "aux habitants de ce village qui n’ont commis aucun crime excepté celui de défendre l’environnement". Il ajoute que "l’écologie est une notion étrangère à l’État voyou incarné par Bouteflika".
Pour sa part, le secrétaire national à l’organique, M. Chebli Mahmoud, a dénoncé les manœuvres utilisées par certains candidats en lice, qui ont salué le combat et le parcours du président de l’ANAVAD, M. Ferhat Mehenni et ce pour récolter des voix supplémentaires dans son village natal. "Ils auraient pu rejeter cette mascarade électorale au lieu d’être médiocre et d’apporter leur soutien au pouvoir assassin", ajoute-il encore. M. Chebli Mahmoud, a rappelé à l’assistance, que comme les précédentes échéances électorales, le peuple Kabyle rejettera ces élections.
Prenant la parole, Hsen Graichi, membre du conseil national de Tizi-Wezzu, estime que même les partis politiques en course dans ces élections, ne sont convaincus ni par la crédibilité du scrutin ni par son utilité.
D’ailleurs des partis comme le RCD ou le FFS, affirment que le nouveau code communal est un code antidémocratique, qui porte gravement atteinte à la paix civile et à la bonne gouvernance. Ce même code communal, selon les mêmes formations politiques, encourage le clientélisme et la corruption.
Pour l’intervenant, ce type d’élections n’a rien changé depuis 1990. La seule échéance électorale que le peuple Kabyle réclame, c’est le référendum pour son autodétermination.
Le cadre du MAK, qui est revenu sur les affrontements entre forces de répression et les citoyens du village de « Boubhir » a rappelé que "l’État Algérien n’a aucune notion sur l’environnement. Il l’a détruit avec des projets comme les CET, qui portent atteinte à la santé publique". Il a par ailleurs salué la conscience écologique des citoyens de ce village.
Pour Hsen Graichi, le RCD parle d’anti-Kabylisme, mais sans aller jusqu’au bout de sa logique pour assumer la solution adéquate de l’autonomie de la Kabylie.
Prenant la parole, Hsen Graichi, membre du conseil national de Tizi-Wezzu, estime que même les partis politiques en course dans ces élections, ne sont convaincus ni par la crédibilité du scrutin ni par son utilité.
D’ailleurs des partis comme le RCD ou le FFS, affirment que le nouveau code communal est un code antidémocratique, qui porte gravement atteinte à la paix civile et à la bonne gouvernance. Ce même code communal, selon les mêmes formations politiques, encourage le clientélisme et la corruption.
Pour l’intervenant, ce type d’élections n’a rien changé depuis 1990. La seule échéance électorale que le peuple Kabyle réclame, c’est le référendum pour son autodétermination.
Le cadre du MAK, qui est revenu sur les affrontements entre forces de répression et les citoyens du village de « Boubhir » a rappelé que "l’État Algérien n’a aucune notion sur l’environnement. Il l’a détruit avec des projets comme les CET, qui portent atteinte à la santé publique". Il a par ailleurs salué la conscience écologique des citoyens de ce village.
Pour Hsen Graichi, le RCD parle d’anti-Kabylisme, mais sans aller jusqu’au bout de sa logique pour assumer la solution adéquate de l’autonomie de la Kabylie.
Prenant la parole, le président du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK), M. Bouaziz Ait-Chebib, qui a bénéficié d’un accueil chaleureux et cordial de la part de la population locale d’Illulen Umalu, a évoqué le sujet de l’officialisation de Tamazight, brandi par certains partis politiques, à l’occasion de ces élections et ce après l’avoir mise aux calendes grecs. Le président du MAK réplique "que notre langue n’a pas besoin d’une pseudo-officialisation, sous le régime colonial d’Alger, elle réclame son droit d’avoir son propre État pour la protéger, la promouvoir et la développer".
D’une autre part, le président du MAK a dénoncé l’hypocrisie de l’ex premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui redécouvre « sa langue maternelle à Tizi-Wezzu » et parle "d’une Kabylie prospère". "C’est un discours à la carte", indique M. Bouaziz Ait-Chebib, "un discours pour se faire une virginité". « Taqvaylit deg-wul, maççi deg-yilles » (La Kabylité est dans le cœur et non pas dans les paroles). "D’ailleurs aucun Kabyle, digne de ce nom, n’accordera pas du crédit à ce larbin du système dont le nom est banni à jamais par le peuple Kabyle", ajoute-il encore.
M. Bouaziz Ait-Chebib, n’a pas manqué de répondre au premier secrétaire du FFS, M. Ali Laskri, en dénonçant son appel au pouvoir assassin d’endiguer le MAK. "Ses propos n’engagent que lui", assure le président du MAK. "Il est à rappelé que nous entretenons des rapports fraternels avec la base militante du FFS, c’est une honte pour un parti politique qui se proclame de l’opposition de demander au pouvoir d’anéantir le MAK, dont le seul sort est de vouloir libérer le peuple Kabyle du joug arabo-islamiste", ajoute-il. L’actuel premier secrétaire du FFS, n’a pas trouvé mieux, pour contrer les avancées du MAK sur le terrain, que d’appeler au secours le pouvoir. D’ailleurs, durant les années 1980, pendant que l’actuel président du Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK), M. Ferhat Mehenni, faisait l’objet d’une douzaine d’arrestations arbitraires, Ali Laskri,lui, n’était qu’un membre actif de l’UNJA (sic).
Le président du MAK a mis l’accent, par la suite, sur le rejet pur et simple de sa formation autonomiste de toutes les élections organisées par « un pouvoir assassin » jusqu’à l’émancipation du peuple Kabylie. « Le peuple Kabyle ne peut en aucun cas prendre part à des élections organisées par ses bourreaux » déclare-t-il, "notre participation à ces élections est une offre de crédit aux insultes proférées par Ould Kablia, à l’encontre de la Kabylie". "Voter c’est offrir une légitimité à Bouteflika, après l’avoir rejeté en 2009. Ne pas aller voter, est un devoir patriotique pour arracher la Kabylie aux griffes du pouvoir assassin", ajoute encore.
M. Bouaziz Ait-Chebib, a souligné par ailleurs que "l’enjeu de ces élections ne réside pas dans la formation politique qui en sortira vainqueur, puisque les résultats sont déjà décidés par le DRS. Le véritable enjeu est dans le taux de participation". Pour appuyer son propos, il dira : Le président du conseil constitutionnel avait lui-même déclaré que "la seule réponse pour contrecarrer l’agression Israélienne contre la bande de Gaza, c’est d’aller voter massivement ce 29 novembre" ! En effet, c’est comme si, pour un bulletin de vote mis dans la boite, il y a un soldat israélien tué . Le ridicule ne tue pas » !!!
Le président du MAK ajoute que "la participation de certains partis Kabyles à ces élections n’est qu’un Kabylisme conjoncturel, puisque et malgré leurs déclarations de dimension « nationales », rien n’a été apporté à ce niveau. Pis encore, c’est l’apparition du FLN en Kabylie qui a été constatée". Par ailleurs, un appel fraternel a été lancé à la direction des partis du FFS et du RCD pour assumer leur Kabylité de façon sincère : « Nous les invitons à placer l’intérêt de la Kabylie qui les a enfantés au-dessus des ambitions électoralistes, d’œuvrer avec nous dans le sens de la libération du peuple kabyle et d’édifier ensemble une Kabylie libre, démocratique et laïque », insiste-il.
Evoquant l’actuel code communal, le président du MAK souligne l’ignorance des candidats en lice, de ses articles. " Ils vont devenir des sous-fonctionnaires des walis selon l’expression du RCD, et les communes de simples postes avancés du système selon l’expression du FFS. Je me demande comment ces partis ont osé participer après avoir condamné de cette manière le nouveau code communal » a-t-il ajouté."
A ceux qui se rappellent de la nécessité de lutter pour changer ce code communal, le président du MAK dira « il fallait lutter pour ça avant les élections. En participant vous vous soumettez à ce code pénal bis pour les élus » et vous renforcez l’administration coloniale du pouvoir d’Alger. Ce n’est pas en étant présent dans 5% des APC et deux APW que les partis kabyles puissent changer quoi que ce soit », a estimé, par ailleurs, le résident du MAK. Pour appuyer son argumentaire, le président du MAK affirme que si les partis politiques pensent réellement pouvoir changer les choses à travers ces élections et la gestion des collectivités locales, pourquoi leurs hauts responsables ne se sont pas présentés comme ce fut le cas en France à l’image de Chirac, Sarko, Manuel Vals … et tant d’autres ministres qui sont passés par les mairies ?
En commentant la politique de Bouteflika et de son gouvernement, le président du MAK dira que l’actuel chef de l’État, peut être le président du monde entier, mais jamais celui du peuple Kabyle. Il déclare dans le même ordre d’idée que « le peuple kabyle ne peut prendre part à des élections organisées par ses bourreaux. Participer ; c’est donner du crédit aux insultes proférées par Ould Kablia à l’encontre de la Kabylie. Voter c’est offrir une légitimité à Bouteflika après avoir rejeté les élections de 2009. Ne pas voter le 29 novembre est un devoir patriotique pour arracher la Kabylie aux griffes du pourvoir assassin ».
A ceux qui se rappellent de la nécessité de lutter pour changer ce code communal, le président du MAK dira « il fallait lutter pour ça avant les élections. En participant vous vous soumettez à ce code pénal bis pour les élus » et vous renforcez l’administration coloniale du pouvoir d’Alger. Ce n’est pas en étant présent dans 5% des APC et deux APW que les partis kabyles puissent changer quoi que ce soit », a estimé, par ailleurs, le résident du MAK. Pour appuyer son argumentaire, le président du MAK affirme que si les partis politiques pensent réellement pouvoir changer les choses à travers ces élections et la gestion des collectivités locales, pourquoi leurs hauts responsables ne se sont pas présentés comme ce fut le cas en France à l’image de Chirac, Sarko, Manuel Vals … et tant d’autres ministres qui sont passés par les mairies ?
En commentant la politique de Bouteflika et de son gouvernement, le président du MAK dira que l’actuel chef de l’État, peut être le président du monde entier, mais jamais celui du peuple Kabyle. Il déclare dans le même ordre d’idée que « le peuple kabyle ne peut prendre part à des élections organisées par ses bourreaux. Participer ; c’est donner du crédit aux insultes proférées par Ould Kablia à l’encontre de la Kabylie. Voter c’est offrir une légitimité à Bouteflika après avoir rejeté les élections de 2009. Ne pas voter le 29 novembre est un devoir patriotique pour arracher la Kabylie aux griffes du pourvoir assassin ».
A la fin du meeting, le président du MAK a rappelé le soutien du peuple kabyle à l’Azawad et condamné l’attitude de la communauté internationale tout en appelant à un rassemblement à Tizi Ouzou le jour de la visite du président français.
Le président du MAK a conclu : « La Kabylie paye sa résistance au totalitarisme du régime raciste d’Alger mais elle n’abdiquera jamais. Il finira son intervention sous les applaudissements de l’assistance.
Le président du MAK a conclu : « La Kabylie paye sa résistance au totalitarisme du régime raciste d’Alger mais elle n’abdiquera jamais. Il finira son intervention sous les applaudissements de l’assistance.
Aziz Ait-Amirouche.
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