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Décès de Abderahmane Bouguermouh

L’Anvad s’incline à la mémoire d’un géant

« Suite au décès d’Abderrahmane Bouguermouh à l’âge de 77 ans, toute la Kabylie est de nouveau en deuil. Elle vient de perdre un de ses piliers et un de ses monuments vivants de la culture. Celui qui a réalisé "La colline oubliée" de Mouloud Mammeri sans moyens financiers avait redonné de la fierté au peuple kabyle » a indiqué l’Anavad dans un communiqué qui nous a été transmis.

04/02/2013 - 11:06 mis a jour le 04/02/2013 - 11:06 par La Rédaction

Le gouvernement provisoire kabyle, l’Anavad, vient de rendre hommage au géant du cinéma amazigh, Aderahmane Bouguermouh décédé hier, à l’hôpital de Birtraria ( El Biar)) à Alger, l’âge de 77 ans.
« Suite au décès d’Abderrahmane Bouguermouh à l’âge de 77 ans, toute la Kabylie est de nouveau en deuil. Elle vient de perdre un de ses piliers et un de ses monuments vivants de la culture. Celui qui a réalisé "La colline oubliée" de Mouloud Mammeri sans moyens financiers avait redonné de la fierté au peuple kabyle » a indiqué l’Anavad dans un communiqué qui nous a été transmis. Le même document ajoute : « L’Anavad s’incline à la mémoire de ce géant et appelle le peuple kabyle à lui rendre un vibrant hommage à son enterrement. Il faut aussi veiller à ce que ce dernier ne soit pas récupéré par le pouvoir qui l’avait combattu en lui refusant notamment l’argent qu’il fallait pour son film. Nous retiendrons sa dernière sortie par laquelle il affirmait qu’en tant que Kabyles nous sommes encore colonisés par le pouvoir algérien ». Abdrerahmane Bouguermouh, réalisateur du film culte La Colline oubliée, adaptation de l’œuvre de Mammeri, sera enterré demain, mardi, au cimetière de son village natal, à Ouzellaguène, dans la wilaya de Béjaia. Sa mort est une perte immense pour la culture amazighe en général et son jeune cinéma en particulier.
La Rédaction