Abordant les autres chapitres
comme la langue, l’éducation, la sécurité, l’économie .. les animateurs
du MAK ont insisté sur le fait que : “tant que la Kabylie n’a pas le
pouvoir de décision politique, elle continuera à subir la politique de
dépersonnalisation, d’arabisation, de salafisation, d’insécurité et
d’appauvrissement qui caractérise l’attitude du pouvoir à son égard”.
27/10/2013 - 00:05 mis a jour le 27/10/2013 - 00:13 par
Sur invitation de la section locale, les membres de la direction du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) ont animé aujourd’hui à 16h00 un meeting populaire à Chorfa, dans le département de Tuvirett.
La délégation du mouvement kabyle était composée de son président Bouaziz Ait Chebib et de plusieurs responsables dont Me. Hachim Mohand Ouamer, Taoudiat Mohamed, Kamel Sili et Massinissa Saidani.
Ce meeting a été organisé en signe de soutien aux militants du MAK d’Ait Hamdoune qui ont subi un harcèlement honteux de la part de la gendarmerie algérienne pour avoir accueilli le 04 octobre dernier le conseil national qui a consacré le passage de l’autonomie à l’autodétermination.
Les membres de la direction ainsi que les autres militants du mouvement kabyle ont apporté leur soutien indéfectible à leurs camarades et ont affirmé leur détermination à poursuivre leur combat libérateur jusqu’à l’avènement d’un État kabyle démocratique, laïque et social.
Devant une assistance attentive, les intervenants ont fait le tour de toutes les questions relatives au combat du peuple kabyle pour son émancipation. Ils ont rappelé tour à tour que "le MAK n’est rien d’autre qu’un instrument pour la libération du peuple kabyle et en dehors d’un référendum d’autodétermination de la Kabylie, aucune élection n’intéresse notre mouvement".
Fidèle à sa politique de rejet de toutes les élections organisées par le régime raciste d’Alger, le MAK réitère sa position par rapport aux prochaines élections présidentielles à travers ses animateurs qui ont appelé le peuple kabyle à rejeter le futur simulacre électoral présidentiel".
" Toute participation de la Kabylie ne fera que légitimer le pouvoir algérien dans sa politique anti-kabyle. De ce fait, ce rejet est un devoir patriotique".
Les orateurs du MAK ont rappelé que leur mouvement ne reconnaît ni Bouteflika ni le régime qu’il incarne en clamant haut et fort : " Bouteflika n’est pas le président du peuple Kabyle".
Le MAK a renouvelé son appel en direction des élus kabyles afin de démissionner pour ne pas servir de caution démocratique à un régime totalitaire.
Abordant les autres chapitres comme la langue, l’éducation, la sécurité, l’économie .. les animateurs du MAK ont insisté sur le fait que : “tant que la Kabylie n’a pas le pouvoir de décision politique, elle continuera à subir la politique de dépersonnalisation, d’arabisation, de salafisation, d’insécurité et d’appauvrissement qui caractérise l’attitude du pouvoir à son égard”. Et de continuer " l’avènement d’un État kabyle est une exigence de l’histoire. Un peuple sans état est condamné à être dominé et par voie de conséquence à disparaître".
Pour rassurer ceux qui ont peur de l’avenir, les responsables du MAK ont démontré que “la Kabylie possède tous les atouts pour assurer son propre développement à condition qu’elle recouvre sa souveraineté qu’elle a perdu en 1857”.
L’autodétermination a été mise en avant par les orateurs qui ont justifié cette évolution par la nécessité vitale d’internationaliser la question kabyle " face à l’un des 10 États qui importent le plus d’armes dans le monde pour faire de l’oppression et de la répression les points cardinaux de son projet. User du droit international pour se libérer est légitime et vital".
Dans le même chapitre, les membres de la direction du MAK salue les efforts du Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK) et félicité son président Ferhat Mehenni pour le prix de la paix qui lui a été attribué par le fondation internationale Guissi, avant d’appeler à la création d’une organisation internationale des nations sans États.
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