Pour des considérations religieuses
Le projet de prélèvement d’organes sur des personnes décédées tombe à l’eau à Tizi Wezzu
R. Moussaoui pour Tamurt.info
Il est remis aux calendes
grecques. Selon une source de la Direction de la Santé, des islamistes
ont posé leur véto et ont interdit catégoriquement le prélèvement sur
cadavre, pour le simple motif, que ce genre de pratique n’est pas
autorisée par la religion musulmane.
04/11/2013 - 14:47 mis a jour le 04/11/2013 - 15:41 par
Les islamistes ont la main mise sur toutes les décisions importantes en Kabylie. Rien ne se fait sans leur aval. Ils contrôlent tous les secteurs. Le projet de prélèvement d’organes sur personnes décédées, tant défendu par les responsables du secteur de la santé et des spécialistes en la matière ne verra pas le jour.
Il est remis aux calendes grecques. Selon une source de la Direction de la Santé, des islamistes ont posé leur véto et ont interdit catégoriquement le prélèvement sur cadavre, pour le simple motif, que ce genre de pratique n’est pas autorisée par la religion musulmane.
On se demande en quoi sont concernés les Islamistes dans la médecine ? Quel pouvoir possèdent-ils pour interdire ou autoriser une loi ? Sommes-nous dirigés par la loi Islamique ? Des centaines de personnes meurent chaque année à Tizi Wezzu pour insuffisance rénale. D’autres malades souffrent aussi alors que des solutions existent.
Certes le prélèvement d’organes sur personnes décédées est interdit par les trois religions monothéistes, mais pratiquement tous les pays ont opté pour cette pratique. Les deux plus grands pays musulmans au monde, l’Iran et l’Indonésie, procèdent aussi aux prélèvements d’organes sur cadavres depuis plus d’une décennie.
Tout prélèvement n’est jamais effectué sans l’aval du donneur avant sa mort ou avec l’accord de la famille. « En Iran, le prélèvement sur personnes décédées est autorisée à condition que le donneur soit d’accord avant sa mort. Celui qui ne veut pas peut refuser pour des raisons religieuses ou autres. Je ne vois pas pourquoi interdire à quelqu’un ce qu’il veut faire, surtout lorsqu’il s’agit de sauver des vies humaines. Et celui qui n’est pas musulman, on ne peut pas lui imposer nos convictions régisseuses ! Moi par exemple je suis d’accord pour donner mes organes après ma mort à toute personne qui en a besoin », nous a déclaré un médecin du CHU de la ville de Tizi Wezzu.
Les Islamistes sont un obstacle pour toute initiative qui s’inscrit dans la modernité. Le pire, ils bénéficient de toutes les largesses du pouvoir.
R. Moussaoui
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