Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie
Le dossier le plus lourd et le plus percutant de l’Algérie post-indépendance
De Tizi-Ouzou, Saïd Tissegouine
Le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) est incontestablement le dossier le plus lourd et le plus percutant de l’Algérie post-indépendance.
10/09/2014 - 01:00 mis a jour le 09/09/2014 - 20:15 par
Le constat est sans appel : le dossier « MAK » est plus lourd et plus percutant que ceux de la guerre du Front des Forces Socialistes (FFS) –Groupe d’Oudjda (I963-I965), le coup d’Etat du 19 juin I965, la création de l’Académie Berbère en 1966, le putch raté de 1967, la guerre algéro-marocaine de 1975, notamment l’affaire Amgalla, le Printemps 1980, le coup d’Etat de janvier 1992 suivi du terrorisme, l’assassinat de Boudiaf et l’affaire du Printemps 2001. Tous ces dossier cités ont été de plus ou moins gérés par le pouvoir, et jusqu’à preuve du contraire à son avantage, excepté naturellement celui portant « MAK ». Depuis sa création en juin 2001, la géopolitique et la géostratégie de l’Etat algérien ont subi de sérieuses modifications et orientations.
Il serait donc superfétatoire de noter que le dossier « MAK » a exigé du pouvoir plus de dépenses en termes financiers et plus de mobilisation humaine tant les plans de réflexion que d’action. Jugeons-en ! Sur le plan interne, selon bien des hypothèses réfléchies et élaborées par des compétences intellectuelles indépendantes (donc honnêtes), dans l’espoir de faire diminuer l’importance du MAK dans l’esprit de l’ensemble des peuples d’Algérie, l’Etat algérien est allé jusqu’à massacrer les populations mozabites. De nombreux témoignages corroborants de citoyens mozabites ont relevé que ce sont les agents du gouvernement algérien qui ont saccagé, incendié et détruit les habitations et commerces mozabites et au même temps, passé à tabac, dans certains cas assassiné, les citoyens mozabites. Dans certains cas, des policiers, ou du moins des hommes portant la tenue policière, ont poussé l’horreur jusqu’à commettre des actes de sodomie dans les commissariats de police sur de jeunes manifestants mozabites. Ces actes de sodomie ne sont pas à mettre sur le compte de tortionnaires sadiques et pervers. Il n’a pas été question de sadisme ou de perversion. Ce sont des actes qui ont été d’abord mûrement réfléchis dans des laboratoires de réflexion. Autrement dit, il était attendu une conséquence après ces actes de torture. Cette conséquence est aujourd’hui connue de toutes et de tous. Les Mozabites ont bel et bien non seulement opposé une certaine violence à leurs agresseurs mais décidé aussi de demander leur autonomie.
Notons bien au passage que quand des doigts accusateurs étaient pointés sur le pouvoir d’Alger, une certaine presse, et ce par la plume de certains de ses journalistes ayant non seulement fait l’école des imbéciles, mais vendu aussi leur âme au diable, a désigné les trafiquants de drogue d’être derrière les troubles de Ghardaïa.
Quelle indigence journalistique et intellectuelle ! Un trafiquant de drogue recherche des espaces de paix et de richesse. D’ailleurs, la drogue est consommée dans les milieux riches et bourgeois. Car il faut bien comprendre une chose : les trafiquants de drogue n’ont pas la main sur le cœur. Par leurs activités, ils recherchent le gain ; rien que le gain.
Or un peuple en guerre recherche autre chose que le plaisir. Quand la mort rôde à ses côtés, l’homme ne recherche pas à jouer à Amr El Kaïs et Omar El Khiam. Cette presse aux ordres et employant des journalistes ayant fait l’école des imbéciles aurait perdu moins de crédibilité en accusant les trafiquants d’armes. Eh ben oui, les trafiquants d’armes ont toujours encouragé des conflits.
Après tout, les armes qui ne sont pas faites pour faire descendre les moineaux de leurs perchoirs constituent de bonnes sources de revenus pour leurs fabricants et ceux qui y gravitent.
Quelle indigence journalistique et intellectuelle ! Un trafiquant de drogue recherche des espaces de paix et de richesse. D’ailleurs, la drogue est consommée dans les milieux riches et bourgeois. Car il faut bien comprendre une chose : les trafiquants de drogue n’ont pas la main sur le cœur. Par leurs activités, ils recherchent le gain ; rien que le gain.
Or un peuple en guerre recherche autre chose que le plaisir. Quand la mort rôde à ses côtés, l’homme ne recherche pas à jouer à Amr El Kaïs et Omar El Khiam. Cette presse aux ordres et employant des journalistes ayant fait l’école des imbéciles aurait perdu moins de crédibilité en accusant les trafiquants d’armes. Eh ben oui, les trafiquants d’armes ont toujours encouragé des conflits.
Après tout, les armes qui ne sont pas faites pour faire descendre les moineaux de leurs perchoirs constituent de bonnes sources de revenus pour leurs fabricants et ceux qui y gravitent.
Sur le plan externe, une campagne médiatique a été menée tout azimut sur la menace pesant l’intégrité territoriale de l’Algérie à partir du Sud. Certains agents de l’Etat, travestis en personnalités politiques, n’arrêtaient de seriner que les « terroristes islamistes en action au Mali envisageaient de faire étendre leurs frappes meurtrières jusqu’ en territoire algérien » d’où leurs appels incessants à l’unité nationale. Il se trouve que jusqu’à preuve du contraire, les peuples maliens, touareg notamment, se faisaient massacrer impitoyablement par les forces soldatesques françaises. L’affaire Tiguentourine a failli susciter « frayeur » chez certains citoyens, mais cela n’a pas duré. En effet, certains employés de la SONATRACH résidant même à la base de Tiguentourine ont avoué n’avoir rien compris à cette opération militaire alors qu’ils étaient sur place le jour même de l’intervention des commandos algériens.
Comme la « menace du Sud » a fait long feu, c’est-à-dire les résultats étaient concluants, les mêmes pleureurs (euses) professionnels ont désigné la frontière algéro-tunisienne comme une « poudrière ». La recette est toujours la même : les terroristes djihadistes. Et naturellement, les résultats obtenus par le pouvoir sont nuls.
Comme la « menace du Sud » a fait long feu, c’est-à-dire les résultats étaient concluants, les mêmes pleureurs (euses) professionnels ont désigné la frontière algéro-tunisienne comme une « poudrière ». La recette est toujours la même : les terroristes djihadistes. Et naturellement, les résultats obtenus par le pouvoir sont nuls.
Le peuple kabyle, habitué à l’action psychologique du pouvoir, ne s’est pas laissé berner par Alger. Alger a compris aussi que ses artifices de diversion employés jusque-là ont été vains. Alors, une nouvelle action, plus dangereuse que les précédentes, mais espérée « porteuse de fruits ». En effet, cette nouvelle frappe psychologique consiste à faire croire à l’opinion publique que le MAK est non seulement une pure création du Département pour le Renseignement et la Sécurité (DRS), et de ce fait donc, toutes les actions d’éclat du MAK sont l’œuvre de l’institution que dirige le Général Tewfik. C’est ainsi que la journée historique du 3 août 2013 où les laïcs ont étanché leur soif en plein jour à la place de l’Olivier (Tizi-Ouzou) est déclarée par les milieux islamistes, ennemis jurés du militaire, comme « action du DRS ». Idem concernant les manifestations du 3 juillet et du 30 août derniers, exécutées au même endroit. Sans blague, selon les islamistes même le regroupement des Kabyles, Mozabites et Chaouis à la place de l’Olivier le 30 août dernier est à mettre au « palmarès » du DRS. A première vue, ce raisonnement ne tient pas debout pour ne pas dire absurde. Cependant, une analyse profonde suggère qu’il n’y a aucune absurdité à cela.
Si on part du principe que les islamistes ignorent complètement l’esprit de René Descartes, force est de conclure donc que c’est le service de l’action psychologique du DRS qui est derrière cette rumeur. C’est là que le bât blesse justement. En effet, en agissant de la sorte, le DRS sait pertinemment qu’il n’est pas aimé des citoyens et, par conséquent, tout ce qu’il fait et tout ce qu’il entreprend est contraire aux intérêts de la nation. C’est là le danger.
En voulant casser la dynamique du MAK, il aurait osé jeter en pâture sa réputation. Cela ne peut que contrarier la grande famille militante et patriotique du MAK, et ce non pas que le MAK redoute qu’il disparaisse, mais tout simplement que l’honneur de cette institution soit bafoué. La famille militante et patriotique du MAK milite pour que l’armée des peuples d’Algérie où figure justement le DRS soit forte et puissante.
Si on part du principe que les islamistes ignorent complètement l’esprit de René Descartes, force est de conclure donc que c’est le service de l’action psychologique du DRS qui est derrière cette rumeur. C’est là que le bât blesse justement. En effet, en agissant de la sorte, le DRS sait pertinemment qu’il n’est pas aimé des citoyens et, par conséquent, tout ce qu’il fait et tout ce qu’il entreprend est contraire aux intérêts de la nation. C’est là le danger.
En voulant casser la dynamique du MAK, il aurait osé jeter en pâture sa réputation. Cela ne peut que contrarier la grande famille militante et patriotique du MAK, et ce non pas que le MAK redoute qu’il disparaisse, mais tout simplement que l’honneur de cette institution soit bafoué. La famille militante et patriotique du MAK milite pour que l’armée des peuples d’Algérie où figure justement le DRS soit forte et puissante.
L’autodétermination du peuple kabyle n’est qu’une question de temps puisque ce choix est irréversible. Et dans cette optique, le MAK suggère aux hauts responsables militaires algériens de cesser de conduire les affaires de l’armée des peuples d’Algérie selon des schémas archaïques. Si ces chefs militaires sont vieux et dépassés par les nouvelles sciences militaires, qu’ils cèdent leurs places aux jeunes. Ceux-ci sauront faire de l’armée des peuples d’Algérie une armée puissante et capable de défendre l’intégrité territoriale de l’ensemble des pays formant l’Algérie., et directement et indirectement, l’économie des territoires de l’Algérie. Aussi, il est attendu que les équipes du DRS fassent dorénavant de l’espionnage industriel, aussi bien militaire que civil.
Quand les Américains ont lâché leur bombe atomique sur Hiroshima, les Russes n’avaient aucune idée sur les formules physiques et chimiques ayant conduit à la mise au point de cette arme. Juste au moment des effets de cette arme redoutable ( Hiroshima et Nagasaki), le président Joseph Staline n’a lâché que cette phrase devant ses chefs militaires : « JE VEUX UNE BOMBE ATOMIQUE ! ». La suite est connue : tous les grands physiciens et chimistes russes ont été « largués » sur le sol américain.
Quand les Américains ont lâché leur bombe atomique sur Hiroshima, les Russes n’avaient aucune idée sur les formules physiques et chimiques ayant conduit à la mise au point de cette arme. Juste au moment des effets de cette arme redoutable ( Hiroshima et Nagasaki), le président Joseph Staline n’a lâché que cette phrase devant ses chefs militaires : « JE VEUX UNE BOMBE ATOMIQUE ! ». La suite est connue : tous les grands physiciens et chimistes russes ont été « largués » sur le sol américain.
Et en 1953, la bombe atomique russe était aussi puissante que celle des Américains. Ce n’est pas normal qu’aujourd’hui où les grandes puissances projettent de s’accaparer des espaces extra-terrestres et que chez-nous, l’on est encore au stade de manipulations des citoyens. Et quels citoyens ? Les islamistes ! Au lieu de leur ouvrir des écoles pour leur enseigner la raison et la rationalité, on les encourage à fréquenter les madersat et les zaouias pour nager davantage dans l’obscurantisme. Le pire est que l’on veut étendre cet islamisme à la Kabylie, et ce rien que dans le but de l’anéantir. A conjecturer que tous les peuples d’Algérie soient islamisés, que se passerait-il ?
Toutes les machines industrielles seraient mises à l’arrêt. Même le pain serait importé. Autant dire alors que les peuples d’Algérie seraient à nouveau colonisés par l’Occident. La solution à l’ensemble de la problématique algérienne dépend fondamentalement de l’autodétermination de la Kabylie. Et pour cela, il faut qu’Alger cesse de mettre les bâtons dans les roues du MAK. Et à commencer par cesser de mener des campagnes d’intoxication contre lui. Il est connu de toutes et de tous que cette dite campagne d’intoxication est en réalité synonyme d’épuisement total d’Alger. Alors autant mettre fin dès maintenant aux dégâts. Il y va de l’avenir de tout un chacun.
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