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jeudi 16 février 2012

Une équipe de l'ENTV chassée et des cartes d’électeur brûlées en Kabylie - Divers - Tout sur l'Algérie - page 1

Une équipe de l'ENTV chassée et des cartes d’électeur brûlées en Kabylie - Divers - Tout sur l'Algérie - page 1

Les villageois s’estiment abandonnés par les autorités

Une équipe de l'ENTV chassée et des cartes d’électeur brûlées en Kabylie




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Comme cela était prévisible depuis le début de la tempête de neige qui s'est abattue sur tout le nord du pays, et durant laquelle les pouvoirs publics ont superbement brillé par leur absence, des villages de Haute‑Kabylie viennent d'adresser une réponse cinglante au pouvoir qui a donné, disent de nombreux villageois, « beaucoup plus d'intérêt aux élections législatives qu'il compte organiser le 10 mai prochain qu'à la détresse des populations de Haute‑Kabylie ».
En effet, de nombreux villageois de la région d'Iferhounène et d'autres villages, situés dans les régions les plus affectées par la tempête qui a provoqué un véritable drame humain, se sont rassemblés sur la place publique, mercredi 15 et jeudi 16 février, pour brûler, publiquement et collectivement, leurs cartes d'électeur. « Brûler nos cartes de vote est un message politique en direction de nos gouvernants qui nous ont abandonnés durant la tempête de neige », nous dira un des jeunes citoyens qui ont choisi cette forme symbolique de protestation mais toutefois lourde de sens.
« Au moment où les citoyens des villages de Haute‑Kabylie luttaient seuls pour leur survie sous la tempête, les pouvoirs publics locaux nous ont abandonnés, un Conseil des ministres s'est tenu sans souffler mot de notre situation qui touchait pourtant de nombreuses régions du pays, puis, la meilleure de toutes, on nous envoie des SMS pour nous demander de voter et, cerise sur le gâteau, le président de la République ne s'est pas contenté d'occulter la détresse du peuple dont il a d'ailleurs de tout temps ignoré l'existence, mais il a même poussé le bouchon plus loin, en convoquant le corps électoral en pleine catastrophe », nous dira Nassim, un autre jeune d'Iferhounène, pour justifier son acte.
Des centaines de personnes ont brûlé leur carte d’électeur. L'unes d'elles, un quinquagénaire, explique : « nous ne sommes ni du bétail ni les sujets d'un roi, mais des citoyens suffisamment conscients pour sanctionner, comme on peut, un pouvoir qui n'a de préoccupation que sa survie ».
Dans la commune d’Aït Boumahdi, dans la daïra des Ouacifs, à une cinquantaine de kilomètres au sud‑est de la ville de Tizi Ouzou, des citoyens ont, selon des sources locales, chassé une équipe de l'ENTV venue filmer des scènes de distribution de maigres aides alimentaires acheminées par la direction de l'action sociale de la wilaya de Tizi Ouzou.

lundi 26 décembre 2011

Nigeria: échoppes de chrétiens brûlées, messe dans une église visée dimanche - A la une - El Watan

Nigeria: échoppes de chrétiens brûlées, messe dans une église visée dimanche - A la une - El Watan

Nigeria: échoppes de chrétiens brûlées, messe dans une église visée dimanche

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le 25.12.11 | 12h13
Des magasins tenus par des chrétiens ont été incendiés lundi dans le nord-est du Nigeria, tandis qu'une messe a été célébrée dans une église attaquée la veille lors d'une série d'attentats meurtriers le jour de Noël attribués au groupe islamiste Boko Haram.
Des magasins tenus par des chrétiens ont été incendiés lundi dans le nord-est...
Des magasins tenus par des chrétiens ont été incendiés lundi dans le nord-est du Nigeria, tandis qu'une messe a été célébrée dans une église attaquée la veille lors d'une série d'attentats meurtriers le jour de Noël attribués au groupe islamiste Boko Haram.
Une trentaine de commerces gérés par des chrétiens ont été brûlés à Potiskum (nord-est) dimanche soir, selon la police et des témoins, faisant craindre une nouvelle vague de violences sectaires au Nigeria. Un supermarché a aussi été incendié de même que le domicile d'un dirigeant chrétien local, selon un habitant.
A Madalla, près de la capitale Abuja, des centaines de chrétiens ont assisté lundi à une messe célébrée dans une église visée la veille par un attentat qui a fait 35 morts, l'assaut le plus meurtrier parmi la vague d'attentats qui a secoué le Nigeria le jour de Noël.
Des tâches de sang maculaient le mur extérieur de l'église Ste Theresa et des secouristes ramassaient encore lundi des restes humains jonchant le sol devant l'édifice. L'explosion a retenti alors que les fidèles sortaient de l'édifice. Certains ont brûlé dans leurs voitures et d'autres, blessés, se sont précipités vers un prêtre pour demander l'extrême onction.
L'archevêque Martin Uzoukwu, en célébrant la messe en souvenir des victimes, a appelé les fidèles à ne pas avoir recours à la violence. "Ce dont nous avons besoin, c'est de vos prières", a-t-il dit.
A Damaturu (nord-est), par centaines, des habitants étaient rassemblés lundi matin devant des stations de taxis et arrêts de bus pour fuir la ville en proie à un nouveau cycle de violences et théâtre d'un attentat suicide dimanche.
Damaturu a aussi été secouée jeudi et vendredi par des combats entre des adeptes de Boko Haram et les forces de l'ordre qui ont fait près de cent morts.
La "situation est terrifiante"
"C'est calme aujourd'hui mais rien ne garantit qu'il en ira ainsi dans les prochaines heures", lance un homme devant un arrêt de bus. "Des gens ont été tués et je pourrais être la prochaine victime".
Damaturu semblait calme lundi mais "la situation est terrifiante. Personne ne peut dire ce que sera la prochaine cible. Ma maison a été incendiée dans les attaques", déclare un commerçant de 42 ans accompagné de sa femme et de leurs trois enfants, attendant de pouvoir monter dans un véhicule pour quitter la ville.
Les attentats contre des églises chrétiennes et d'autres cibles qui ont fait une quarantaine de morts le jour de Noël ont été revendiqués par un porte-parole de la secte radicale islamiste Boko Haram, qui veut instaurer un Etat islamique au Nigeria.
Le pape Benoît XVI a fait part lundi de sa "profonde tristesse" et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé à la fin des violences au Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique avec 160 millions d'habitants également répartis entre musulmans, majoritaires dans le nord, et chrétiens, plus nombreux dans le sud.
La chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton s'est dite "profondément choquée" et a apporté son soutien aux autorités nigérianes dans "leur combat contre le terrorisme".
Des observateurs redoutent que la secte Boko Haram, qui se réclame des talibans afghans et dont les actions sont de plus en plus sophistiquées, n'ait développé des liens avec la branche maghrébine d'Al-Qaïda.
Le président nigérian Goodluck Jonathan a promis que tout serait fait pour que les coupables soient jugés mais les autorités ont jusqu'à présent échoué à empêcher la secte de multiplier ses attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières.
AFP