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samedi 18 février 2012

Algérie : des centaines de villageois en Kabylie brûlent collectivement leurs cartes d'électeurs

Algérie : des centaines de villageois en Kabylie brûlent collectivement leurs cartes d'électeurs
Vendredi, 17 Février 2012 14:46Envoyé spécial : abdou

ALGÉRIE : DES CENTAINES DE VILLAGEOIS EN KABYLIE BRÛLENT COLLECTIVEMENT LEURS CARTES D'ÉLECTEURS


La population de la Kabylie est en colère contre le régime lequel continue à lui parler des élections législatives au lieu de venir en aide aux populations en détresse à cause des récentes intempéries.
Ainsi, selon le site Tout sur l’Algérie, des centaines «villageois de la région d'Iferhounène et d'autres villages, situés dans les régions les plus affectées par la tempête qui a provoqué un véritable drame humain, se sont rassemblés sur la place publique, mercredi 15 et jeudi 16 février, pour brûler, publiquement et collectivement, leurs cartes d'électeur».

«Brûler nos cartes de vote est un message politique en direction de nos gouvernants qui nous ont abandonnés durant la tempête de neige », témoignent de leur côté ces jeunes citoyens pour justifier leur acte de protestation.

Par ailleurs, toujours selon la même source, dans la commune d’Aït Boumahdi, dans la daïra des Ouacifs, à une cinquantaine de kilomètres au sud‑est de la ville de Tizi Ouzou, des citoyens ont chassé une équipe de l'ENTV venue filmer des scènes de distribution de maigres aides alimentaires acheminées par la direction de l'action sociale de la wilaya de Tizi Ouzou.

La Rédaction de NessNews

Les citoyens d'Iferhounène brulent leurs cartes d'électeur

Les citoyens d'Iferhounène brulent leurs cartes d'électeur


Les citoyens d'Iferhounène brulent leurs cartes d'électeur

17/02/2012 - 18:24


IFERHOUNENE (SIWEL) — Des centaines de personnes brulaient depuis 2 jours et encore aujourd'hui vendredi leur cartes d'électeurs dans la commune d'Iferhounène à 70 km au sud-est de Tizi-Ouzou.



(PH/DR)
(PH/DR)
Par ces gestes publics et parfois collectifs, la population entend exprimer son total désaccord avec les gouvernants algériens. « Au moment où les citoyens des villages de Kabylie luttaient seuls pour leur survie sous la tempête, les pouvoirs publics nous ont abandonnés, un Conseil des ministres s'est tenu sans souffler mot de notre situation et la meilleure de toutes, on nous envoie des SMS pour nous demander de voter ». a déclaré à Siwel K. M. natif du village d'Iferhounène.


« Brûler nos cartes d'électeur est un message politique en direction de nos gouvernants qui nous ont ignorés durant la tempête de neige », dira un des jeunes citoyens.


La commune d'Iferhounène perchée à plus de 1000 mètres d'altitude est l'une des plus touchée par les chutes de neige qui ont isolé plusieurs villages pendant plusieurs jours.


La tendance anti-vote prend de l'ampleur et elle est en passe de faire l'unanimité dans une Kabylie abandonnée par les autorités. Les citoyens d'Ait Boumehdi dans la commune de Ouacif ont chassé une équipe de l'ENTIV, la télévision étatique algérienne, venue réaliser un reportage.


Le MAK (Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie) avait appelé « le peuple kabyle à boycotter les prochaines échéances électorales » tout en invitant les partis de la région à adopter la même position. Aujourd'hui, le RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie) a annoncé son boycott des élections législatives du 10 mai prochain. Le FFS (Front des Forces socialistes) quant à lui, aura à se prononcer « bientôt », selon la déclaration de son premier secrétaire sur sa participation ou non aux élections législatives


cc/bbi/wbw
SIWEL 171824 FEV 12

jeudi 16 février 2012

Une équipe de l'ENTV chassée et des cartes d’électeur brûlées en Kabylie - Divers - Tout sur l'Algérie - page 1

Une équipe de l'ENTV chassée et des cartes d’électeur brûlées en Kabylie - Divers - Tout sur l'Algérie - page 1

Les villageois s’estiment abandonnés par les autorités

Une équipe de l'ENTV chassée et des cartes d’électeur brûlées en Kabylie




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Comme cela était prévisible depuis le début de la tempête de neige qui s'est abattue sur tout le nord du pays, et durant laquelle les pouvoirs publics ont superbement brillé par leur absence, des villages de Haute‑Kabylie viennent d'adresser une réponse cinglante au pouvoir qui a donné, disent de nombreux villageois, « beaucoup plus d'intérêt aux élections législatives qu'il compte organiser le 10 mai prochain qu'à la détresse des populations de Haute‑Kabylie ».
En effet, de nombreux villageois de la région d'Iferhounène et d'autres villages, situés dans les régions les plus affectées par la tempête qui a provoqué un véritable drame humain, se sont rassemblés sur la place publique, mercredi 15 et jeudi 16 février, pour brûler, publiquement et collectivement, leurs cartes d'électeur. « Brûler nos cartes de vote est un message politique en direction de nos gouvernants qui nous ont abandonnés durant la tempête de neige », nous dira un des jeunes citoyens qui ont choisi cette forme symbolique de protestation mais toutefois lourde de sens.
« Au moment où les citoyens des villages de Haute‑Kabylie luttaient seuls pour leur survie sous la tempête, les pouvoirs publics locaux nous ont abandonnés, un Conseil des ministres s'est tenu sans souffler mot de notre situation qui touchait pourtant de nombreuses régions du pays, puis, la meilleure de toutes, on nous envoie des SMS pour nous demander de voter et, cerise sur le gâteau, le président de la République ne s'est pas contenté d'occulter la détresse du peuple dont il a d'ailleurs de tout temps ignoré l'existence, mais il a même poussé le bouchon plus loin, en convoquant le corps électoral en pleine catastrophe », nous dira Nassim, un autre jeune d'Iferhounène, pour justifier son acte.
Des centaines de personnes ont brûlé leur carte d’électeur. L'unes d'elles, un quinquagénaire, explique : « nous ne sommes ni du bétail ni les sujets d'un roi, mais des citoyens suffisamment conscients pour sanctionner, comme on peut, un pouvoir qui n'a de préoccupation que sa survie ».
Dans la commune d’Aït Boumahdi, dans la daïra des Ouacifs, à une cinquantaine de kilomètres au sud‑est de la ville de Tizi Ouzou, des citoyens ont, selon des sources locales, chassé une équipe de l'ENTV venue filmer des scènes de distribution de maigres aides alimentaires acheminées par la direction de l'action sociale de la wilaya de Tizi Ouzou.