lundi 10 septembre 2012

Lettre ouverte aux intellectuels kabyles, 1ère partie

Depuis 2010 la Kabylie a augmenté la cadence de sa marche vers la liberté, elle va de l’avant, elle ne cesse vivre des évènements nouveaux et inédits de toute son histoire contemporaine.

06/07/2012 - 00:00 mis a jour le 30/08/2012 - 12:46 par Kader Dahdah


Depuis 2010 la Kabylie a augmenté la cadence de sa marche vers la liberté, elle va de l’avant, elle ne cesse vivre des évènements nouveaux et inédits de toute son histoire contemporaine.
D’abord la création du GPK (gouvernement provisoire kabyle) qui, même s’il ne peut pas administrer la Kabylie directement, provoque des sentiments affectueux et protecteurs au sein de la population, sachant que celle ci est sous le coup de la menace, imprévisible dans son ampleurs et son intensité, d’une énième expédition punitive comme celles déjà subies en 1963,1980 et 2001. Il est vrai que la mémoire parfois défaillante trahit souvent et de façon dramatique les peuples qui ne retiennent pas les leçons de leur histoire. Au regard de ce qui se passe comme barbarie et massacre dans le les pays arabo musulmans, seule l’attitude de l’autruche (qui enfouit sa tète dans le sable) peut être rassurante.
Puis il y a eu les multiples visites diplomatique que le GPK a effectuées à l’ONU, aux Etats-Unis, en Allemagne, et enfin en Israël. Cette dernière a fait couler beaucoup d’encre, elle a suscité de nombreuse condamnation et , plus grave encore, elle a entrainé de nombreux appels à déchoir Ferhat Mehenni de sa nationalité algérienne et à son assassinat. Mais le cap est toujours maintenu parce que tous ceux qui luttent pour la liberté et la dignité ne reculent jamais, ils finissent toujours par atteindre leurs objectifs.
Il y a aussi la fulgurante ascension du MAK mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, devenu la première force révolutionnaire en Kabylie, qui rassemble le peuple kabyle sur un objectif bien précis et qui petit à petit reconstruit la confiance détruite par les erreurs de nos politiques algerianistes du passé. Le GPK, dont la fonction principale est l’internationalisation de la question kabyle, est aussi la sentinelle voire même une force de dissuasion face à toute velléité du pouvoir anti kabyle. Les différents contacts et relation que construisent les membres du GPK seront des atouts majeurs pour mieux poser la question kabyle devant les instances internationales.
Mais le GPK reste un gouvernement historique qui sera inscrit sur les pages d’or de l’histoire de la Kabylie et qui rend aux Kabyles leur fierté au regard de ce qu’ils ont subi et de ce qu’ils continuent encore de subir de la part d’un pouvoir qui ne cesse de programmer par un plan machiavélique notre éradication en tant que peuple et civilisation. Il est un outil qui facilitera la tache aux générations futures, si la notre ne parviendra pas à réaliser l’ objectif visé qui est la libération du peuple kabyle de l’emprise de l’idéologie arabo islamique.
Il est clair comme de l’eau de roche et admis par tous les Kabyles que le pouvoir n’arrêtera jamais sa politique d’arabisation, d’islamisation d’endoctrinement et de dépersonnalisation, même au risque de mettre l’Algérie à feu et sang ou de déchirer ce pays, car il agit avec la logique d’un étranger colonisateur et dominateur. Pour lui seul compte l’avancée de l’islamisme et de l’arabisme, les antidotes de la Kabylité.
Le progrès social, l’amélioration des conditions de vie des citoyens sont les derniers de ses soucis. Sa négligence devant la déliquescence des hôpitaux, du système scolaire, l’avancée du chômage, la propagation des maladies infectieuses d’un autre âge constituent un crime contre ce pays. L’immense rente pétrolière ne lui sert qu’à acheter le silence et le quitus des puissances occidentales en renflouant le FMI après chaque crise monétaire.
Sa politique d’islamisation tous azimuts, basée sur la fanatisation, les roquia, les fatwas débiles, au détriment de la pensée rationnelle, l’injustice sociale, Tamḥeqranit, les récompenses accordées aux terroristes pour service rendu sont des mesures qui favorisent l’anarchie. Cette politique menée par ce pouvoir arabo-islamiste fragilise davantage chaque jour l’Algérie. Si le pays tient encore en vacillant, ce n’est que grâce à la manne pétrolière qui maintient en vie les institutions de la répression et du maintien de l’ordre (armée, drs, gendarmerie, police, fln…)
A suivre
Par Kader Dahdah,
Conseiller auprès du président de l’Anavad

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